Je suis âgée de 50 ans et retraitée après avoir travaillé pour une société de la province d Henan. Comme cela se sait dans le monde, les pratiquants de Falun Dafa sont maltraités en Chine. Même une personne comme moi, qui reste simplement à la maison pour étudier le Falun Gong, a été arrêtée le 29 avril 2001. Après mon arrestation illégale, jai été envoyée au camp de travail forcé dAnyang, province d Henan. Ma vie pendant ce séjour de 11 mois au camp de travail était un enfer.
Selon la Constitution chinoise actuelle:
1. Les citoyens ont la liberté de pensée. Personne na le droit de forcer les gens à changer leurs croyances, ou de les discriminer à cause de leurs croyances.
2. On ne doit pas empiéter sur la liberté personnelle des citoyens. La détention illégale ou les contraintes illégales envers la liberté personnelle du citoyen sont interdites.
3. On ne doit pas empiéter sur les droits humains du citoyen en insultant ou en calomniant celui-
4. On ne doit pas sintroduire illégalement au domicile dun citoyen. La fouille illégale du domicile dun citoyen est interdite.
Actuellement, la dignité de la constitution chinoise est piétinée. On est venu marrêter à mon domicile et ma maison a été illégalement fouillée. Tous les documents au sujet du Falun Gong ont été confisqués par la police. Nous pratiquons la compassion et navons commis aucun crime par le passé, et cela narrivera pas dans le futur non plus. Alors, pourquoi sommes-nous toujours persécutés comme des criminels ?
Au camp de travail forcé, la police ordonne à deux détenus, voire plus, de surveiller chaque pratiquant de Falun Gong, les privant de toute liberté personnelle. Il est très courant que les pratiquants soient battus et maudits. Les mots grossiers et la brutalité de la police et des criminels sont au-delà de toute description.
Jai vu de nombreux pratiquants de Dafa se faire battre dans le second atelier de la quatrième brigade. Une pratiquante dénommée Li Jingrong a eu des coupures importantes à la tête et saignait beaucoup. Une autre pratiquante, du nom de Wu Xiaohua a été saisie à la gorge violemment, et il est devenu difficile pour elle davaler de la nourriture. Elle a aussi été fréquemment battue, entraînant des hématomes sur tout le corps. Ses organes génitaux ont été frappés, et elle a souffert dhématomes très douloureux et avait des difficultés pour uriner. La pratiquante Zhang Yali a subi des brutalités similaires.
On peut voir les cicatrices sur les corps des pratiquants lorsquils se lavent. Pour avoir entamé une grève de la faim, la pratiquante Xu Yunxia a été contrainte de rester sur le sol et a été frappée par des voyous. De nombreux pratiquants étaient jetés à terre du haut des lits superposés et battus. Jai vu de telles choses arriver tous les jours dans les camps de travail. Dans de telles conditions extrêmes, la seule façon de protester contre notre détention illégale était dentamer une grève du travail, une grève de la faim, ou de refuser de communiquer avec la police. Plutôt que dêtre limités, ils employaient tous les policiers hommes et femmes du camp de travail pour « prendre soin » des pratiquants de Falun Gong.
Ils jetaient à terre tous les pratiquants qui avaient protesté, en les menottant ou les attachant. Les pratiquants étaient alors emmenés au bureau du camp de travail pour être torturés continuellement. Ils ont, de cette façon inhumaine, torturé 37 pratiquants à la 4ème brigade. Des policiers mont amenée dans leur bureau le 27 décembre 2001. Ils mont attaché les bras derrière le dos, mont passé la corde derrière le cou, et mont ainsi forcée à maintenir une position accroupie. Si je refusais dobtempérer, ils me battaient. Ils mont aussi attaché le cou et les jambes, et ensuite serré la corde, en me forçant à pencher la tête. Si jessayais simplement de relever la tête, ils me frappaient. Un policier très mauvais ma donné plus dune centaine de coups de pied dans les cuisses, et il ma aussi donné un nombre de coups de pied incalculable dans les pieds et les jambes. On me donnait constamment des coups de poing au visage et à la tête. Après quil ait été fatigué de me frapper, il me fouettait avec une ceinture. Pendant trois jours, on ma empêché de dormir et de manger. Après cet intense raclée, je ne pouvais plus me lever parce que javais perdu la mobilité du bas du dos. Jai dit au dirigeant du camp, « Je vous poursuivrai. Vous êtes des officiers chargés dappliquer la loi, mais vous ne respectez pas la loi, et vous le savez. » Une femme policier a alors dit, « Depuis quelle année un pratiquant de Falun Gong nest-il pas mort ici ? » Elle a voulu dire que cest « normal » que les pratiquants de Falun Gong soient battus à mort ».
Un pratiquant rapporta, à la troisième brigade, en 2001, un pratiquant a été torturé à mort, un autre a été physiquement paralysé, et un autre a été torturé jusquà souffrir dhandicaps mentaux. Un autre a été torturé à mort dans la première brigade. Même le droit fondamental dêtre autorisé à parler nous a été refusé. »
Au camp de travail, les pratiquants de Falun Gong sont forcés de travailler de 6h le matin à 10h le soir. Pendant 16 heures par jour, ils nont pas le droit de prendre de pause, sauf pour les repas. Il est interdit de parler entre pratiquants. Même les horaires pour aller aux toilettes sont programmés et tous les pratiquants sont obligés dy aller ensemble tout en étant surveillés. Nous étions traités comme des esclaves, privés de tous nos droits fondamentaux. Ceci, bien sûr, à lépoque que le gouvernement chinois a classé comme « la meilleure période des droits de lhomme dans lhistoire de la Chine ! »
Ce que je viens dexposer est mon expérience du camp de travail, et il y a encore bien pire à dire. Jencourage vivement tous les organisations internationales des droits de lhomme à faire des enquêtes sur les camps de travail de la province d Henan, ainsi que dautres régions de Chine. La situation véritable des droits de lhomme en Chine deviendra alors claire aux yeux des peuples du monde entier.
Source: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/6/12/23019.html
Chinese version available at http://minghui.ca/mh/articles/2002/6/4/31265.html
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