Localiser la mystérieuse source d’organes du centre de greffes de la ville de Shenyang

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a) Si des lecteurs voulaient chercher des nouvelles concernant les " greffes d’organes " sur Internet, ils auraient probablement deux impressions. Premièrement; le nombre de greffes d’organes effectuées en Chine est le deuxième au monde, juste après les Etats-Unis. L’autre chose est que les donneurs en Chine ne sont décidément pas assez nombreux. Chaque année, seul un pourcent des patients qui avaient besoin d’une greffe du foie ont pu être opérés et moins d’un pourcent des patients qui nécessitaient une greffe d’organe de rein on pu être opéré (ce qui signifie 5 à 7000 sur un total d’un demi million). Normalement les patients doivent attendre de six mois à une année [1] pour obtenir une greffe de rein et beaucoup meurent en attentant.

Alors que par ailleurs, certains hôpitaux, tel que le département d’urologie de l’hôpital de Changhai (affilié à la deuxième université militaire médicale), font de la publicité comme quoi ils ont suffisamment de donneurs, et mettent l’accent sur leur site Internet sur le fait que « 1. Les reins proviennent de donneurs de bonnes qualités et la fonctionnalité du rein revient à la normale plutôt rapidement après les opérations. 2. Des sources de donneurs suffisantes, et des périodes d’attentes très courtes [2]. » Ce type de publicité incite les gens à se demander où ils trouvent suffisamment de reins alors que la nation entière n’en a pas assez.

Le centre de greffes d’organes multiples de la ville de Shenyang : des reins pour une greffe avec un temps d’attente de une à quatre semaines, des foies en moins de deux mois.

Situé dans la ville de Shenyang, de la province du Liaoning, le centre d’aide du réseau international chinois de greffes (CITNAC) fait de la publicité sur son site en affirmant que « Si vous envoyez vos données personnelles à ce centre par email ou par fax et si vous acceptez un examen physique à Shenyang en Chine pour trouver un donneur approprié, cela ne peut prendre qu’un mois pour recevoir une greffe de foie, le temps d’attente maximum étant de deux mois. En ce qui concerne les greffes de reins, cela peut ne durer qu’une semaine pour trouver un donneur adéquat, le délai maximum étant d’un mois. » [3]

Ce centre est formé par l’institut de greffes d’organes sous l’affiliation du premier hôpital chinois de l’université médicale de Shenyang (aussi nommé le centre de greffes d’organes multiples de la ville de Shenyang). Son site Internet est disponible en Chinois, anglais, japonais, coréen et russe (la version chinoise vient d’être effacée). Le centre s’adresse aux entreprises internationales mais a comme principal cible les patients japonais. Le centre a déclaré « Bien que la procédure pour sélectionner un donneur soit très stricte, la greffe ne sera pas menée à bien si le médecin découvre qu’il y a quelque chose d’anormal avec l’organe du donneur. Si cela se produit, le patient bénéficiera d’une deuxième option qui lui sera offerte par un autre donneur d’organe. Son opération aura lieu une semaine plus tard. Comme les patients au Japon considèrent la plupart des médecins de leur pays comme dignes de confiance, si le médecin a de hautes compétences dans les greffes d’organes, nous l’inviterons à venir à notre centre pour effectuer votre opération. » [3]

Nous avons ici découvert deux points critiques : 1) la correspondance des organes à greffer. Si une personne veut trouver un organe adéquat en peu de temps, il faut qu’il y ait suffisamment de sources d’organes en attente. Visiblement le centre a des sources plus que suffisantes, non seulement il peut rapidement trouver des donneurs, mais il peut aussi trouver un deuxième donneur en moins d’une semaine si le premier se révèle problématique et 2) considérant que le centre invite des médecins japonais à faire les opérations en Chine, ainsi le but de ce centre n’est pas qu’ils « espèrent que les techniques de greffes avancées chinoises serviront des patients qui en ont besoin » comme cela est présenté dans la publicité. En réalité, ils veulent que leur " approvisionnement d’organes suffisant " alimente la société internationale ! Chacun peut voir les motivations de l’hôpital en regardant la liste ci-dessous des coûts des patients étrangers (en dehors des frais de transport)

Greffe de reins : US $ 62 000
Greffe de foie : US $ 98 000 – 130 000
Greffe de coeur : US $ 130 000 – 160 000

En comparaison, les patients chinois du pays paieront normalement les coûts suivant
Greffe de reins : 50 000 à 80 000 Yuans
Greffe de coeur ou de foie : 200 à 400 000 yuans

Ainsi l’hôpital peut réaliser un bénéfice de dizaines à plus de quelques centaines de milliers de dollars pour chaque patient étranger par rapport à un patient chinois.

Le message révélé par la publicité d’organes en Chine

Ce qui suit provient de la section de questions et réponses du site internet de CITNAC [4]

Q : Est ce que les organes pour les greffes de pancréas proviennent de victimes cérébralement mortes?

R : Nos organes ne proviennent pas de victimes cérébralement mortes parce que l’état des organes pourrait ne pas être bon.

Puis en 2004, ce qui suit a été trouvé dans les Q&R online sur la page Internet en langue chinoise [5] :

Question : Lorsqu’on reçoit une greffe de reins, est-il possible de contracter d’autres maladies telles que le sida et l’hépatite ?

Réponse : Il n’y a pas besoin de s’inquiéter pour cela. Ce qui est important pour la greffe d’un rein est la correspondance des sujets. Avant que la greffe réelle soit effectuée, le rein du donneur et son leucocyte sera testé pour s’assurer de la fiabilité du rein donné. Ainsi on peut dire [qu’avec nous] une greffe du rein est plus sûre et plus fiable qu’au Japon, où les organes de gens morts sont utilisés.

Pour l’écrire clairement, le centre de greffe de Shenyang essaie de vendre des organes de corps chinois vivants par l’intermédiaire de son CITNAC !

Alors d’ou proviennent les organes qu’ils vendent ? Est ce qu’il y a des citoyens ordinaires de basses couches de la société qui sont obligés de vendre leurs organes car ils ne peuvent pas joindre les deux bouts? La réponse est « non.» Ceci vient du fait que le centre n’effectue pas seulement des greffes de reins, mais aussi du foie et du coeur. En outre, comme mentionné précédemment, l’approvisionnement en foies au centre est aussi en adéquation avec la demande. Personne ne vendrait son propre foie et son propre coeur. La grande quantité d’organes disponibles a été confirmée par un article dans le China Business Daily le 24 décembre 2004.

Le rapport, intitulé " On trouve un très grand nombre de petites annonces dans tout l’hôpital. L’approvisionnement en reins est largement suffisant, selon les docteurs " documente l’interview de l’auteur avec une personne qui essaie de vendre son rein dans un lieu proche du premier hôpital affilié à l’université médicale de Shenyang. Selon le rapport il semble que le vendeur de rein était quelqu’un qui n’avait aucun moyen de s’en sortir dans la Chine " prospère " sous la domination du PCC. L’article citait M. Wu Gang, professeur associé du département de greffe d’organes de l’hôpital affilié à l’université. Ce dernier expliquait : " L’approvisionnement en reins à Shenyang est suffisant. Ces annonces de reins n’ont presque aucun débouché. " Le sous titre de cette section était " les reins de corps vivants n’ont aucun débouché. "

Ils ont apparemment une autre source d’approvisionnement de reins dont la qualité est comparable à celle de corps vivants. A un moment où il y a un grand manque d’organes en Chine et à travers le monde, comment est ce que le centre de greffes d’organes multiples de la ville de Shenyang et Shenyang sont arrivés à se distinguer ? Comment ont-ils fait pour avoir un approvisionnement suffisant d’organes quand les organes provenant de patients cérébralement morts n’étaient pas souhaités et que ceux qui vendaient leurs reins ne trouvaient pas de débouchés ?

Un grand nombre de personnes se sont demandées si le centre de la ville de Shenyang était engagé dans les ventes d’organes provenant de condamnés à mort. Premièrement les organes provenant de condamnés à mort ne tombent pas dans la même catégorie que les organes provenant de corps vivants ; deuxièmement cette question implique la situation des droits de l’homme en Chine qui a longtemps été condamnée par le cercle médical international et les groupes défendant les droits de l’homme. Nous devons d’abord examiner un autre sujet important, à savoir, la situation dans son ensemble au sujet des approvisionnements pour les greffes d’organes en Chine.

Normalement il y a deux approvisionnements d’organes possibles pour une greffe : la première vient des membres de la famille et une autre provient de corps morts. Par exemple à cause des valeurs traditionnelles, les reins prélevés sur les corps vivants des membres de la famille comptent actuellement pour une très faible portion. Selon le rapport « Les greffes en progrès ou en régression » publié par le Modern Business Daily de Pékin le 10 juin 2004, les opérations utilisant des reins provenant de membres de la famille ne représentent qu’environ 1,5 pourcent du total.

En ce qui concerne l’approvisionnement d’organes prélevés sur des morts, la Chine n’a aucune législation concernant la mort cerébrale, et ne pratique pas non plus un système d’enregistrement national comme le font les pays occidentaux. Par exemple, aux Etats-Unis, l’intention de donner ses organes est indiquée dans la demande d’obtention pour un permis de conduire. De plus, en Chine, la donation d’organes est une notion qui est loin d’être acceptée par la population. Ainsi les citoyens qui veulent donner leurs organes à leur mort sont très peu nombreux.

Dans d’autres nations, presque tous les organes utilisés dans les greffes proviennent de patients morts. Selon les experts médicaux, lorsque les battements de coeur d’un patient s’arrêtent, son foie arrêtera automatiquement de fonctionner dans les cinq minutes et ses reins ne pourront continuer à fonctionner que pendant une demi-heure. Ainsi le patient dont les battements du coeur se sont arrêtés ne peut fondamentalement plus être utile [6] pour une greffe si l’opération ne peut pas se dérouler immédiatement. Mais avec un corps humain dont le cerveau est mort, à part le cerveau et les parties malades, tous les organes peuvent être utilisés dans une opération de greffes pour d’autres patients. La plupart des pays possédant une science médicale avancée ont développé une définition légale de la mort cérébrale, ce qui permet de s’assurer que la greffe d’organes se déroule sous la protection de la loi.

En Chine dans le but d’éviter des mauvais jugements en ce qui concerne la mort, le corps déclaré mort par l’hôpital est généralement placé à la morgue pendant 24 heures. Si le défunt et la famille sont l’un et l’autre d’accord pour donner des organes, la plupart des organes seront alors devenus inutilisables à ce moment-là [7]. Le 29 mars 2005, le quotidien Chutian Urban Daily a publié un article intitulé " Deux vies sauvées en Chine par la première greffe en Chine utilisant des organes de corps de personnes cérébralement décédées. " qui rapportait le premier cas en Chine d’un donneur d’organes cérébralement mort. Cette opération s’est effectivement déroulée dans les normes légales, mais elle indiquait aussi que les greffes d’organes précédentes n’avaient jamais utilisé les organes de donneurs cérébralement morts.

Ainsi les organes chinois utilisés pour la greffe, particulièrement les organes qui sont sensibles au manque de sang chaud tels que le coeur, le foie et les reins doivent principalement provenir de condamnés à mort.

Selon l’article " greffes d’organes : un domaine qui nécessite des régulations rapides " écrit dans la 147ème publication du Journal Finance Journal en décembre 2005, le ministre adjoint chinois de la santé Huang Jiefu a admi pour la première fois à une assemblée de l’OMS, se déroulant à Manille du 7 au 9 novembre, qu’à présent la plupart des organes chinois utilisés dans des greffes provenaient de condamnés à mort. Toutefois, le prélèvement d’organes sur des condamnés à mort est largement condamné par la communauté internationale. En 1996, lors d’une conférence organisée par l’association des greffes d’organes à Montréal, des spécialistes médicaux et des élèves avaient noté que si la communauté médicale était impliquée dans l’utilisation d’organes provenant de condamnés à mort, cela mènerait à une légalisation des meurtres. Même en Chine, il y a des experts qui sont opposés à une telle pratique. Le 4 juillet 2005 dans une interview avec le Phoenix Weekly, un journal chinois, M. Qu Xinju, professeur de loi criminelle de l’université des sciences politique et de loi a dit qu’un conflit insurmontable existait entre le statut d’un prisonnier condamné à mort et sa libre décision. Pour un condamné à mort qui est dans une position vulnérable, même lorsqu’il exprime sa volonté de donner ses organes, cette expression n’est pas nécessairement sa véritable volonté. Les docteurs chinois sont méprisés et ridiculisés par leurs pairs au niveau international parce qu’ils utilisent des organes provenant de condamnés à morts.

Dans des circonstances normales, après l’exécution d’un prisonnier condamné à mort, l’examen par les docteurs déterminant si le prisonnier est légalement mort prendrait plusieurs minutes et même plus de dix minutes. Cela inclus vérifier que les battements du coeur et la respiration se sont arrêtés et ne pourront pas reprendre, que les pupilles sont dilatées et qu’elles ne peuvent pas refléter la lumière. A ce point, beaucoup d’organes internes, au moins le coeur et le foie, auront perdu leur intérêt pour une greffe. Cela a mené le PCC (Parti Communiste Chinois) à consentir silencieusement, voire même, à encourager à opérer de façon cruelle en ouvrant les ventres des prisonniers pour prélever leurs organes avant qu’ils n’aient cessé de respirer. Dans les dernières années, la Chine a réalisé entre 2 000 et 3 000 greffes de foie par an. Considérant que les fonctions du foie sont perdues cinq minutes après que les battements du coeur s’arrêtent, ce chiffre a mis en avant une ou deux questions quand à la manière dont les foies ont été retirés. Le 23 mars The Epoch Times (version chinoise) a publié un article sur les souvenirs du docteur Lin Quan qui vit maintenant à l’étranger. Le docteur mentionne une pratique courante dans la Chine sous la domination du PCC ; les organes internes des prisonniers sont retirés avant qu’ils n’arrêtent de respirer. Après que cet article ait été publié, un grand nombre de lecteurs qui sont des employés médicaux sont venus témoigner pour confirmer cette pratique.

Le 20 mars, un correspondant de The Epoch Times a téléphoné à l’hôpital général du district militaire de Shenyang (aussi dénommé l’hôpital général de Shenyang), à l’hôpital de l’armée populaire de libération No. 463 (aussi dénommé hôpital central des forces aériennes du district militaire de Shenyang) et à l’hôpital Chaoyang à Pékin et il a posé des questions sur les greffes d’organes. Les employés de l’hôpital ont informé le correspondant qu’à l’exception de quelques cas de donneurs provenant de connaissances, les reins utilisés dans toutes les autres opérations de greffes provenaient de prisonniers et avaient été prélevés sur des corps vivants.

Shenyang a une grande source indépendante d’approvisionnement d’organes de prisonniers

A présent nous connaissons les faits cruels suivants : la majorités des organes destinés aux greffes en Chine proviennent de prisonniers et un grand nombre d’entre eux ont été retirés des prisonniers alors que leur coeur battait encore. Les organes saisis de cette manière pourraient être appelés « organes vivants » en référence à notre question précédente : Dans la ville de Shenyang, particulièrement dans le centre de greffes d’organes multiples, y-a-t-il des organes provenant de ce type " d’organes vivants ? " Considérons les greffes de reins comme exemple. En Chine les patients doivent généralement attendre six mois à une années pour obtenir une greffe de rein mais en ce qui concerne le CITNAC, centre de greffes d’organes multiples, les patients n’ont besoin d’attendre qu’une semaine à un mois pour cette opération et la qualité des reins n’est pas inférieure à la qualité des reins vivants vendus par les personnes pauvres.

En d’autres termes, l’approvisionnement en reins à Shenyang est au minimum dix fois supérieur à l’approvisionnement moyen en Chine. Puisque les prisonniers condamnés à morts sont répartis sur différentes régions en Chine, la ville de Shenyang ne serait pas capable d’en avoir en abondance, même si les reins de tous les prisonniers condamnés à mort étaient retirés d’eux alors qu’ils sont encore en vie. De plus, les hôpitaux capables de pratiquer des greffes de reins sont localisés largement dans les 29 provinces, municipalités et régions, avec 106 d’entre eux enregistrés comme possédant de telles possibilités en 2001. Ainsi, faisant face à un manque de reins à grande échelle, tous les hôpitaux doivent s’assurer à l’avance d’un approvisionnement venant de prisonniers.

Pour les hôpitaux la greffe des organes n’est pas seulement profitable, le nombre d’opérations de greffes est aussi utilisé comme un critère important pour l’évaluation de l’hôpital. Ainsi les hôpitaux dans d’autres régions de Chine sont aussi à la recherche d’organes. Tous ces facteurs déterminent que la ville de Sheyang ne peut pas avoir un grand nombre d’organes de prisonniers locaux pendant un laps de temps prolongé.

De plus le site Internet de CITNAC indique que si le patient fait face à des problèmes avec le premier organe, ils pourvoiront le deuxième en moins d’une semaine. Ce « second organe » ne peut pas provenir de prisonniers. Le tribunal chinois exécute généralement les prisonniers en grand nombre et il est rare de trouver deux groupes de prisonniers exécutés en une semaine. Même dans des situations urgentes les organes doivent encore correspondre au sujet. Ainsi l’approvisionnement des organes vivants dans le centre de greffes d’organes multiples est plus important que ce que nous imaginons.

Suite aux analyses mentionnées ci-dessus, nous ne pouvons que parvenir à une seule conclusion : La ville de Shengyang, particulièrement le centre de greffes d’organes multiples, a une large source d’approvisionnement indépendante des prisonniers et le centre vend ces organes vivants à la communauté internationale !

Les particularité des organes vivants fournis par le centre de greffes d’organes multiples de Shenyang

Sur la page Internet chinoise du site de CITNAC en 2004 il y avait une question et réponse mettant l’accent sur le côté unique des organes vivants fournis [5].

Question : Est-il vrai que malgré une opération de greffe réussie, la durée de vie après l’opération n’est que de deux ou trois ans ?
Réponse : À vrai dire on nous pose souvent ce genre de questions, mais cela ne se passe que pour des greffes de reins pratiquées au Japon et provenant de donneurs cérébralement morts. C’est totalement différent en ce qui concerne les greffes vivantes réalisées en Chine. Il y a 20 ans, la Chine a commencé à réaliser des greffes vivantes. A présent déjà plus de 5000 patients ont bénéficié de telles opérations.

En termes médicaux, une greffe de rein vivant se réfère à une greffe d’un rein donné par les membres de la famille. La durée de vie des reins transplantés est souvent plus longue en comparaison avec les reins provenant de donneurs cérébralement morts. C’est principalement dû à 1) une meilleure histocompatibilité entre le récepteur et le donneur à cause de la relation sanguine 2) la greffe de rein d’une grande qualité – on s’organise pour que le donneur et le récepteur soient proches lorsque l’opération est menée, réduisant ainsi grandement le temps entre le retrait du rein du corps vivant du donneur et la greffe à son récepteur, signifiant ainsi une réduction importante de la durée de l’arrêt de la circulation sanguine, évitant d’abîmer le rein suite à l’arrêt de la circulation sanguine et suite à la transfusion et garantissant donc ainsi la haute qualité du rein transplanté. Le CITNAC avance qu’il utilise les reins vivants pour la greffe, une source meilleure que celle des donneurs cérébralement morts, et met l’accent sur le fait que les donneurs de reins qui ont les mêmes liens du sang ne sont pas la source principale d’approvisionnement de la CITNAC. Alors le centre de greffes d’organes multiples de la ville de Shenyang doit avoir un autre moyen d’organiser à sa convenance, quand cela est necessaire et dans des lieux adaptés, des extractions d’organes destinés à être transplantés et ainsi faire en sorte que la greffe se termine le plus vite possible. Qui sont ces donneurs d’organes ? Pourquoi n’y-a-t-il aucun contrôle sur leurs organes ou même pourquoi leurs vie sont-elles laissées à la merci des autres ?

Deux personnes ont témoigné le 8 et le 17 mars qu’il y avait un camp de concentration souterrain secret dans l’hôpital de thromboses de médecine intégrée occidentale et chinoise de la province de Liaoning, dans le district de Sujiatun, ville de Shenyang, et que cet hôpital prélevait avec brutalité les organes des pratiquants de Falun Gong vivants pour le profit et incinérait les corps afin de se débarrasser de toutes les preuves. (Note de l’éditeur : Aujourd’hui, suite aux différents articles et aux recherches publiées, les prisonniers encore détenus dans ce camp on été transférés ailleurs)

Suite à cela l’Organsiation internationale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) a vérifié cet incident grâce à différentes sources. Un docteur militaire du service de logistique de l’armée en service dans la zone militaire de Shenyang a aussi fait un pas en avant et a témoigné : Le camp de concentration de Sujiatun existe bel et bien, le prélèvement des organes fait partie de la routine, incinérer des corps ou même des personnes vivantes est une chose normale et Sujiatun est seulement un des 36 autres camps secrets à travers la Chine.

Une source qui est seulement connue en tant que " docteur militaire " a dit que le régime communiste a déclaré que les pratiquants de Falun Gong étaient des " ennemis de classes " c’est à dire qu’ils sont la cible des persécutions les plus perverses. Selon lui, la dernière directive du comité central du régime communiste est de traiter les pratiquants de Falun Gong comme des ennemis et de les traiter en concordance avec les besoins que requiert le développement économique. Cela signifie qu’ils ne sont pas considérés comme des humains, mais comme de la matière première pour des produits finis.

Références :

[1] Le 20 janvier 2002, réimprimé sur sina.com de chinanews.com « 5500 greffes réussies de reins en Chine l’année dernière, les experts incitent les membres des famille à donner des reins. » La page d’origine a été enlevée (Note de l’éditeur : la page a été retirée après la publication de cet article), mais son contenu peut être vu sous le lien suivant :

http://web.archive.org/web/20030820030311/news.sina.com.cn/c/2002-06-21/0706612024.html

[2] http://www.chhospital.com.cn/dept/dept4/special/special4.htm l’article d’origine a été retiré mais son contenu peut être vu sous :
http://web.archive.org/web/20050302090111/www.chhospital.com.cn/dept/dept4/special/special4.htm

[3] La page internet a été retirée, lien anglais : http://en.zoukiishoku.com/list/volunteer.htm

[4] http://en.zoukiishoku.com/list/qa7.htm

[5] http://zoukiishoku.com/cn/wenda/index.htm :
La page Internet d’origine a été retirée, mais son contenu peut être vu sous :
http://web.archive.org/web/20041023193430/zoukiishoku.com/cn/wenda/index.htm

[6] 5 juin 2005 estday.com : la chine prévoit d’introduire des régulations sur les greffes humaines pour augmenter les approvisionnement d’organes :
http://news.eastday.com/eastday/news/node37955/node37957/node37979/node66408/userobject1ai1155698.html

[7] le 29 août 2003, ycwb.com - New Express Paper : « Réputation injustifiée pour n’avoir aucune législation sur « la mort cervicale » et la loi sur les greffe »

Traduit de l’Anglais en suisse le 14.03.2006

Version anglaise à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/8/71727.html

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