Prendre Dafa dans notre coeur

Partagé à la Conférence de partage d'expériences de Falun Dafa européenne 2006 à Genève
 
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Témoignage 1 – la mère

Bonjour Maître, bonjour compagnons de pratique,

j'ai connu le Falun Gong en lisant un petit article dans la rubrique santé d'un hebdomadaire à l'automne 1997. Il y avait un numéro de téléphone, alors j'ai téléphoné et on m'a donné les renseignements sur les cours, où ils avaient lieu et à quel moment. C'est ainsi que pendant une année, j'ai pratiqué les exercices, mais " Zhuan Falun " n'existait pas encore en français, alors je ne pouvais pas lire l'enseignement de Dafa. Ce qui fait qu'au bout d'une année, je trouvais ces exercices intéressants, mais ça ne me suffisait pas et j'étais sur le point d'arrêter. Puis à l'automne 98, Maître Li est venu à Genève et lors de la conférence, une première version de "Zhuan Falun " a été disponible, il y en avait une quantité limitée et j'ai eu l'immense chance d'en obtenir une. Je crois que je l'ai lu en trois ou quatre jours, tellement je l'ai trouvé passionnant. Quand j'ai fini de le lire, je me suis dit, voilà, c'est ça que je cherchais, toutes les réponses sont là.

Depuis toujours j'ai été attirée par le divin, par la dimension qui dépasse l'homme, par ce qui se passe au-delà du monde visible. C'est ainsi que dans ma jeunesse, lorsque j'ai connu le karma et la réincarnation, j'ai intégré ces données, car je les trouvais fondamentalement juste, donnant un grand sens à la vie.

Quand avec mon mari nous avons fondé une famille, nous avons élevé nos enfants dans ces principes. Plus tard, quand j'ai connu le Falun Gong, je me suis rendu compte que c'était vraiment la seule méthode de niveau élevé qui donne les moyens concrets d'y arriver. J'ai essayé de mettre en pratique les enseignements de la Loi dans ma vie quotidienne, j'ai donc beaucoup parlé avec ma famille des principes de la Loi. Mon mari n'est pas un pratiquant, pourtant, il reconnaît les bienfaits de Dafa. S'il y a des problèmes, il écoute toujours attentivement le point de vue de Dafa. La famille est un excellent milieu pour la cultivation, car c'est dans l'environnement familial que le coeur est le plus bousculé, il est plus difficile de rester le coeur imperturbable avec les êtres qui nous sont chers, mais le Maître nous a bien parlé sur ce sujet et de chérir tous les êtres. Je sais que s'il y a des problèmes, je dois regarder en moi. Par exemple, une fois la situation était assez tendue avec mon mari et je me disais : " Ce n'est pas possible, il est vraiment trop égoïste, il ne pense qu'à lui ! " Je pensais que la faute était chez lui, puis j'ai calmé mon coeur et j'ai regardé en moi, j'ai trouvé que c'était moi qui ne pensais pas suffisamment aux autres et qui avais des pensées égoïstes. Du moment que j'ai réalisé cela, mon mari a changé d'attitude et est devenu plus agréable, c'est incroyable parce que ça a été presque instantané. Bien sûr, je me suis efforcée de m'améliorer et de chasser ces mauvaises choses. C'était une nouvelle preuve que notre environnement dépend de nous, que nous en sommes responsables.

Il y a environ deux ans, j'ai eu l'immense joie de voir l'un après l'autre mes trois plus grands enfants commencer à cultiver Dafa. Ce fut vraiment leur propre choix. Comme à la maison je leur parlais toujours selon les critères de la Loi, chacun à son rythme a décidé que c'était le chemin qu'il voulait prendre. De nos jours, les jeunes occidentaux doivent faire face à toutes sortes de tentations et choses délétères, que ce soit dans les domaines de la musique, des films ou des jeux vidéo, il est très difficile de résister à ce grand courant destructeur, car ce ne sont pas des choses anodines. Mon fils s'intéresse beaucoup à la musique. Avant de commencer la cultivation, il écoutait toutes sortes de musiques que je trouvais vraiment mauvaises et il jouait beaucoup à des jeux vidéo destructeurs. Je ressentais que ces choses étaient néfastes pour lui et que cela lui portait préjudice. On peut dire que presque du jour au lendemain, il a cessé ces jeux vidéo et ces musiques, il a trié tous ses CD et s'est débarrassé de tous ceux qu'il pensait qu'ils n'étaient pas bons, il a changé totalement de genre de musique et maintenant, c'est lui qui nous fait écouter la musique de Dafa.

Pratiquer Dafa en famille est une belle expérience, nous pouvons ainsi échanger et nous entraider pour mieux avancer, même si chacun a son rythme et son propre chemin. Même la petite soeur qui n'est pas pratiquante a clarifié à des camarades d'école et à des professeurs.

Parler de ces choses aujourd'hui me semble de bien peu d'importance alors qu'une chose terrible comme le camp de concentration de Sujiatun est révélée au grand jour. Mon coeur pleure quand je pense à tous les pratiquants maltraités en Chine. Nous devons bien faire les trois choses que le Maître nous a demandées, clarifier la vérité, dénoncer l'impensable et en même temps, nous devons bien cultiver, cela veut dire que, où que nous soyons, que ce soit dans la famille ou dans la société, nous devons toujours être de dignes pratiquants de Dafa.

Témoignage 2 – la fille aînée

Pour qui cultiver

J'ai connu Dafa en 1998, j'étais alors au collège. J'accompagnais ma mère à la pratique en groupe le vendredi soir. À ce moment-là j'étais avec mon petit ami depuis quelque mois et nous avions pour habitude de sortir tous les vendredis et samedis soirs. Je n'arrivais pas à expliquer clairement ce que je faisais à mon groupe d'amis et ressentais un malaise. Alors, j'ai arrêté de pratiquer les exercices. Je me disais que j'aimerais pratiquer un jour, mais que le moment n'était pas venu, que j'avais trop de choses à faire entre l'école, mes amis et d'autres activités. Je pensais commencer à pratiquer réellement après l'université quand j'aurais plus de temps, je me suis façonné toutes sortes d'excuses pour ne pas pratiquer. Pourtant je sentais très sérieusement que la cultivation de Dafa est juste.

Au début de ma 3ème année à l'université, fin 2004, j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong. Car je me suis rendue compte que de toute façon, quoi que je fasse, j'aurais un emploi du temps chargé, et que je me complaisais à trouver des excuses pour ne pas pratiquer. Pendant un peu plus d'une année, il m'était encore difficile de parler ouvertement du Falun Gong à mes amis ainsi qu'à mon petit ami. Maintenant les mots viennent tout seul, c'est devenu plus naturel d'expliquer ce qu'est le Falun Dafa. Mon petit ami n'est pas un pratiquant, mais je peux lui parler du Falun Dafa et il se montre tolérant face à la Grande Loi.

Je me suis intéressée au Falun Dafa parce que Maître Li Hongzhi parle de différentes notions auxquels je croyais déjà, comme l'oeil céleste, la notion du Karma et du De, ainsi que l'existence de vie à des niveaux supérieurs. Ce sont des notions sur lesquelles j'ai pu échanger en famille. Et c'est grâce à ce merveilleux milieu de pratique que j'ai découvert la Grande Loi. C'est ce qui m'a donné l'énergie pour entrer dans la Grande Loi.

Actuellement, je souhaite me constituer une base solide envers la Loi. Comme le Maître le dit dans le Jing Wen « Pour qui cultiver » :

« Si fondamentalement, vous n'êtes pas solide envers la Loi, alors tout le reste est hors de question. »

et cela me pose le problème de reconnaître le Maître comme Maître. En occident, la notion de prendre quelqu'un pour Maître n'est pas dans les traditions et jusqu'à maintenant cela n'avait pas beaucoup de signification pour moi. Après avoir regardé dans mon coeur, j'ai compris pourquoi. Cela touche mon ego, car il faut que j'admette que je suis à un bas niveau, alors que le Maître ne demande qu'à nous guider sur le chemin de l'éveil toujours plein de compassion. Je souhaite avancer plus diligemment.

Merci de me corriger si mes paroles sont inapropriées.

Témoignage 3 – la fille cadette

Bonjour vénérable Maître, bonjour à tous les compagnons de pratique,

J'ai connu Dafa grâce à ma mère qui le pratique depuis longtemps et j'ai commencé peu à peu à mettre en pratique ce qu'elle m'enseignait de la Loi et à me comporter selon les principes élevés de Zhen-Shan-Ren. J'allais parfois pratiquer les exercices. Mais deux obstacles m'empêchaient réellement de me considérer comme une pratiquante : mes études qui me prenaient toutes mes pensées et tout mon temps, ainsi que la peur du regard de mes camarades de lycée. Qu'allaient-ils dire si je leur disais que je pratique le Falun Dafa, moi qui avais l'impression d'être déjà si différente d'eux ? À la fin de ma dernière année de lycée, nous avions un travail d'études assez conséquent à rendre. Une élève de ma classe me montra le sien, il parlait du Falun Gong et des terribles persécutions... Je fus impressionnée par le fait qu'elle ait choisi ce sujet et discutai longuement avec elle. Quelques jours après, je décidai d'accompagner ma mère dans une marche pacifique des pratiquants de Falun Dafa. Je fus très touchée et sentis fortement la grandeur de Dafa.

Puis, j'ai commencé à marcher sur le chemin que le Maître m'a préparé avec sa compassion sans limites. J'ai commencé à considérer différemment mes épreuves quotidiennes et à me renforcer intérieurement.

Dafa m'a fait comprendre le vrai sens de la vie. Une vie sans Dafa me paraîtrait dénuée de sens. Souvent, au début de mon Xiulian, quand je rencontrais de dures épreuves, je me disais pour m'encourager : « Ce n'est pas grand-chose, ma souffrance serait sans limites si j'étais une personne ordinaire et ne connaissais pas la vérité. ». Depuis petite, j'avais comme ambition de travailler pour venir en aide aux personnes défavorisées de régions pauvres, en particulier les enfants. Maintenant, j'ai trouvé dans la clarification de la vérité à tous les êtres, une manière encore plus grandiose d'aider les gens.

Mon frère et ma sœur ont eux aussi commencé le Xiulian à la même époque que moi. Nous avons chacun un parcours très différent et des liens sociaux différents, une manière de clarifier la vérité aux êtres propre à chacun.

Ma famille ainsi que la maison familiale ont toujours représenté pour moi un « Havre de paix », un lieu confortable où je pouvais me relâcher et fuir mes épreuves. Mais en m'engageant dans le Xiulian d'un véritable pratiquant, j'ai peu à peu eu des épreuves aussi à la maison. Celle-ci ne me paraissait plus aussi confortable, et j'ai commencé à avoir des frictions de Xinxing aussi avec les membres de ma famille. Je me suis rendue compte que je devais aussi me cultiver dans la famille, car je ressens fortement que nous avons de grandes affinités, mais aussi des liens karmiques.

Quand je me relâche dans mon Xiulian, on me le fait remarquer, quand je vais aux extrêmes, on me le fait aussi remarquer. Ce sont d'ailleurs souvent mon père et ma petite soeur qui ne sont pas pratiquants, qui m'aident par leurs remarques. Le fait d'avoir une famille en partie pratiquante m'aide à avancer diligemment. Nous pouvons échanger sur les divers projets de Dafa ainsi que sur notre Xiulian et la clarification aux êtres. Cependant, chacun a son propre chemin arrangé par le Maître.

Témoignage 4 – le fils

Bonjour Maître, bonjour compagnons de pratique.

Ce qui va suivre est le partage de mon premier contact avec Dafa jusqu'au début du Xiulian.

Cela faisait déjà un certain temps que ma mère pratiquait et se cultivait dans le Falun Gong. Je n'y avais jusqu'alors prêté que très peu d'attention ; c'était même plutôt les rires ou de légères moqueries qui sortaient ordinairement de ma bouche lorsque le sujet était abordé. Un jour, constatant que mes railleries n'étaient pas fondées, j'ai décidé d'en connaître davantage sur cette méthode, mystérieuse aux regards d'un jeune occidental : j'ai emprunté le « Falun Gong de Chine ». La lecture ne m'apporta que très peu de réponses, j'avais beaucoup de mal à comprendre ; certains aspects m'intéressaient, mais les concepts orientaux m'étaient inconnus. Néanmoins par cette lecture j'ai commencé à éprouver du respect pour le Falun Dafa, car je sentais que c'était quelque chose de vraiment profond, cela m'a également permis d'en discuter avec ma mère, et ainsi d'acquérir certaines notions telles que la réincarnation, le karma des péchés et le fait que le bien est récompensé par le bien et le mal par le mal.

J'ai eu une nouvelle opportunité lorsque ma mère m'a proposé de venir pratiquer au lieu de pratique de notre ville. J'ai tout de suite dit oui, et suis venu. Les exercices demandaient de l'endurance, mais j'étais résolu à tenir le plus longtemps possible. J'ai tout de suite senti que cela me faisait du bien, un flux d'énergie passait entre mes mains, c'était merveilleux. J'ai donc commencé à venir aux exercices chaque semaine, ma plus grande motivation était qu'une fois les séries d'exercices terminées, quand je repartais, j'avais le cœur vraiment léger. Mais une fois tous les problèmes effacés, je me remettais à mal agir. Par exemple, j'allais dans des soirées, consommais de l'alcool sans modération, ne contrôlais plus mes paroles. C'était exactement comme le Maître l'indique dans le « Zhuan Falun » : « Une fois à l'extérieur vous vous comportez comme vous voulez, ce que vous avez fait parmi les gens ordinaires, vous le ferez encore » (Début chapitre 3, Je considère tous mes élèves comme mes disciples). Je n'étais pas digne d'être disciple de Dafa, je n'avais pas encore élevé le critère de mon Xinxing.

Quelques mois plus tard, une conférence de partage d'expérience allait avoir lieu. Ma mère me dit que je pouvais y participer, mais pour cela il fallait que j'aie vu la série des neuf conférences vidéos de l'enseignement du Maître. Alors je me suis décidé à les regarder. Cela a vraiment été un moment extraordinaire pour moi : j'ai découvert la magnificence de la Grande Loi. Des choses auxquelles j'avais cru au plus profond de mon âme étaient enseignées aux hommes, à tous les hommes. J'ai compris dès ce moment dans quelle direction j'allais diriger ma vie.

Depuis que je pratique et cultive dans Dafa, j'ai pu petit à petit redresser mon état moral. J'ai rapidement stoppé toute consommation d'alcool. Après avoir lu la conférence sur les beaux-arts, j'ai changé mon orientation musicale : je jouais dans un groupe, mais je trouvais le style trop dévié, après quelques échanges avec les autres musiciens nous avons convenu d'arrêter. Toute la progression dans les changements s'est réalisée naturellement, en fonction de l'état d'esprit que j'entretenais et du niveau de Xinxing que j'atteignais.

Je ne suis pas très bavard et vais m'arrêter là. Et j'espère que nous allons tous pouvoir continuer à nous élever ensemble, comme une grande famille, comme un seul corps.

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