Le 8 mars, une source qui connaît bien la Chine a révélé le prélèvement d'organes et le massacre des pratiquants de Falun Gong au camp de concentration de Sujiatun. De nombreux appels au secours ont été lancés mais, de manière inattendue, le Parti Communiste Chinois (PCC) reste silencieux.
Deux semaines plus tard, le 22 mars, le PCC a publié un court article en cinquième page du New Australian Express (journal chinois dont le siège est à Sydney et qui appartient au groupe Yangcheng Evening News qui fait partie du PCC), niant l'existence du camp de concentration de Sujiatun. L'article cite un reportage du Service d'Informations Chinois, mais ce reportage ne figure par sur le site mentionné.
La seule réponse « officielle » du PCC, ce sont les remarques hésitantes, sous la pression des journalistes, du ministère des Affaires étrangères et du porte-parole des ambassades de Chine à l’étranger.
Dans l'après-midi du 23 mars, lors d'un forum sur le prélèvement d'organes au camp de concentration de Sujiatun, une personne dans le public a interrogé le consul général Qiu Shaofeng du consulat chinois de Sydney. Qiu a répondu avec maladresse : « Tout ce que dit le Falun Gong n'a pas de sens. »
Selon Voice of America le 23 mars, quand un journaliste a demandé au porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington DC s'il avait lu le reportage sur Sujiatun, le porte-parole a dit : « Je ne pense pas qu’il vaille la peine de lire ce genre de reportage. »
Dans l'après-midi du 28 mars, l'agence de presse chinoise basée à Taipei, a rapporté que lorsqu’un journaliste a demandé au porte-parole du ministre chinois des Affaires étrangères si le camp de concentration de Sujiatun existait, celui-ci a qualifié la question « d'absurde » et « ridicule ».
Il est évident que la police doit enquêter sur tout meurtre présumé avant de tirer une conclusion. Comment un porte-parole pourrait-il déterminer ce qu'il en est ? C’est comme si une réceptionniste disait qu'un appel urgent à la police est « un non-sens », « pas digne d'être écouté » ou « absurde ». N'est-ce pas ce genre de réponse qui est absurde ?
Le ministre des Affaires étrangères a aussi parlé du fait que l'hôpital est trop petit pour contenir 6.000 personnes. Mais le témoin n'a jamais parlé de l'hôpital lui-même, il a plutôt mentionné les bunkers souterrains derrière l'hôpital. Selon des informations émanant du centre de gestion des défenses souterraines de la ville de Shenyang, dans la seule ville de Shenyang, il y a plus d'un million de mètres carré de « projet de défense souterraine ». Les 30 % du projet ont été construits en briques et béton dans les années 1950, 40% ont été construits dans les années 1980 et début 1990, et 30 % ont été construits au milieu et à la fin des années 1990.
En réalité, de nombreux faits corroborent les prélèvements d'organes et les meurtres qui ont eu lieu à Sujiatun. Au moins deux témoins en ont parlé en détails. Le régime conduit par Jiang Zemin et le PCC persécute le Falun Gong depuis presque sept ans. Le PCC lui-même admet qu'il y a un grand marché de ventes d'organes. Beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont actuellement disparus. Ces dernières années, de nombreuses photos montrent les corps des pratiquants de Falun Gong au camps de travaux forcés, couverts de cicatrices, des organes ayant été prélevés. Face à de telles preuves, le PCC ne mène aucune enquête sérieuse, mais cherche des excuses en parlant de « non-sens », « pas digne d'être lu », « trop absurde ». N’est ce pas exactement l’attitude d’un coupable qui essaie de se défendre en rejetant les accusations en bloc ?
Le porte-parole du ministre des Affaires étrangères a aussi suggéré que ce média aille sur les lieux faire une enquête. Le PCC ose-t-il autoriser les journalistes de Minghui à mener des interviews ?
Traduit en Suisse le 4 avril 2006
version anglaise disponible à :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/1/71441.html
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