Les pratiquants du Falun Dafa qui sont détenus dans le camp de concentration de Sujiatun de la ville de Shenyang souffrent une torture barbare. Nos compagnons de pratique ont leurs organes prélevés alors qu’ils sont encore vivants. Leurs cornées retirées et leurs corps jetés dans le crématorium, deviennent des colonnes de fumées blanches sortant de la cheminée. Le monde entier doit sévèrement condamner de tels crimes démoniaques.
Mon cœur s’est déchiré alors que j’étais assis devant mon ordinateur. J’ai lu les articles sur le Net et des larmes coulaient le long de mon visage. Je me souviens avoir été détenu dans les locaux de la Police de la circulation de la ville de Sanhe dans la Province de Hebei aux alentours du 1er janvier 2001 avec plus de 100 autres pratiquants de Dafa venant de la Province du Sichuan.
Aux alentours du 1er janvier 2001, les pratiquants de Dafa de la Province du Sichuan qui sont venus pour valider Dafa étaient pour la plupart de régions frappées par la pauvreté. Ils portaient des vêtements légers et transportaient des paniers en bambous sur leurs dos (les paniers en bambous sont une des spécialités de la Province du Sichuan). Ils emmenaient leurs enfants avec eux. Afin de dire quelques mots venant du cœur sur la place Tiananmen, ils se sont assis dans un train pendant plusieurs jours. Ils sont descendus du train quelques arrêts avant Pékin. Ils ne s’attendaient pas à ce que la police bloque toutes les routes menant à Pékin. Ils ont été
Les fonctionnaires du Bureau de Liaison de la Province du Sichuan basé à Pékin ont essayé de ramasser les pratiquants du Sichuan et de les ramener. Mais les pratiquants refusaient toujours de parler. Les officiers de la Police de la circulation de la ville de Sanhe, les fonctionnaires de la Province du Sichuan et les cadres du Bureau de liaison de la Province du Sichuan leur ont dit : " Si vous ne donnez pas vos noms, nous vous enverrons dans un camp de concentration très éloigné. Si vous êtes détenus dans ce camp, personne ne saura que vous êtes là-bas. "
Le 1er janvier 2001, un cadre du Département de la Sécurité Publique de la Province de Hebei est arrivé avec un groupe de reporters. Ils ont été choqués en apprenant que j’étais professeur à l’université. Ils ont dirigé leurs caméras dans ma direction. Je leur ai dit : " Notre Maître nous apprend à être de bonnes personnes alors que les programmes TV disent que le Falun Gong fait du mal et tue les gens. La propagande du gouvernement est mensongère et diffamatoire ". Les reporters ont interviewé quelques pratiquantes âgées qui se sont exprimées avec éloquence ! Quand bien même elles n’avaient pas un niveau d’éducation élevé, leur foi indestructible en Maître m’a réellement touché.
J’ai également refusé de dire mon nom. J’ai pensé : " Si la police locale me ramène, ils m’enverront soit dans un camp de travaux forcés soit dans une classe de lavage de cerveau. Mes supérieurs hiérarchiques pourraient être défavorablement affectés du fait de mon Appel à Pékin. " Plus tard, j’ai donné mon nom. Les fonctionnaires de la Police de la Circulation de la ville de Sanhe ont voulu que les officiers du bureau de liaison du département de Police de ma région viennent me chercher, mais ils n’ont pu les joindre par téléphone. Dans le même temps, la police de la circulation a demandé à mes supérieurs de venir me chercher à Pékin. J’ai attendu un jour complet, mais mes supérieurs ne sont pas venus, alors la police m’a relâché. Plusieurs mois plus tard, j’ai appris au travail que le doyen de mon université, avec cinq professeurs étaient allés à Pékin le 1er janvier 2001. Leur avion avait été retardé pendant quatre heures, cependant, ils sont arrivés trente minutes après mon départ du poste de police. Mon train venait juste de partir quand les cinq professeurs sont arrivés en trombe à la gare de Pékin.
En 1995, j’avais commencé à faire des dons pour aider les enfants qui ne pouvaient pas payer l’école. Pendant longtemps j’ai voulu visiter les villages de montagne très pauvres et constater par moi-même le fossé entre riches et pauvres en Chine. Le jour même de mon retour de Pékin en 2001, je suis resté une nuit chez un ami. J’ai pensé, « La police de la ville me poursuit, donc je ne peux pas rentrer chez moi, et je ne peux pas retourner dans ma région ». J’ai donc décidé de partir le jour suivant et d’aller dans les villages de montagne pauvres de la Province de Hunan. A mon arrivée dans la Province, j’ai loué une jeep toute délabrée et ai roulé de montagnes en montagnes. J’avais emmené des copies de Zhuan Falun avec moi et ai apporté Vérité-Compassion-Patience aux régions indigentes de la Province du Hunan. J’y suis resté plus de quinze jours. Avant mon départ, j’ai donné les copies du
Pendant ces quelques dernières années, la mémoire des pratiquants de la Province du Sichuan est restée très vive dans mon esprit. Ensemble nous avons passé les jours les plus mémorables de notre vie. J’ai vu une pratiquante qui avait dans les 70 ans dont la tête saignait suite aux coups de la police. Je me suis avancé et ai interpellé la police :" Vous lui avez demandé quelle était la raison de sa venue à Pékin ? Elle a répondu, c’est parce que le Falun Dafa est bon, Vérité-Compassion-Patience est bon, c’est pour cela qu’elle est venue. Qu’il y a-t-il de mal à cela ? Vous serez tenus responsables pour l’avoir battue de la sorte ". L’officier de police me battit alors et m’enferma, isolé, dans une pièce.
Plus tard, dans la soirée j’ai vu la police qui électrocutait avec des matraques électriques le visage des pratiquants du Sichuan, jusqu’à ce qu’il vire au noir. Ils battaient et donnaient des coups de pieds aux pratiquants, ceux-ci se roulaient de douleur sur le sol. Je ne pouvais retenir mes larmes. Nous étions détenus dans un garage froid et sombre. La température était de plusieurs degrés en dessous de zéro. Nous n’avions ni mangé ni bu d’eau pendant plusieurs jours. Beaucoup de pratiquantes se tenaient les unes les autres et pleuraient, et j’ai éclaté en sanglots car leur visage étaient roussi et noir a cause des chocs électriques. Une pratiquante de la Province du Sichuan a commencé à réciter
A la division de la Police de la Circulation de la Ville de Sanhe, Province de Hebei, les pratiquants de Dafa que j’ai rencontré étaient des gens simples, bons et purs. Leur foi en Maître et Dafa était solide comme le roc. Ils n’avaient jamais baissé leurs têtes quand ils étaient face aux matraques électriques. Certains d’entre eux étaient jeunes et d’autres étaient âgés. Ils étaient magnifiques ! J’ai réellement aimé leur parler. Ils m’ont tenu la main et nos yeux se sont remplis de larmes. Un pratiquant dit, " Mon cher ami, quand nous rencontrerons nous encore ? "
Quand nous rencontrerons nous encore ? La plupart des pratiquants venant de la Province du Sichuan ne donnaient pas leur vrai nom. Je les ai juste rencontrés et leur ai parlé et nous avons été séparés le jour suivant, car la police les avait emmenés. La police a dit : " Si vous ne donnez pas vos noms, nous vous enverrons dans un camp de concentration très éloigné. Si vous êtes détenus dans ce camp, personne ne saura que vous êtes là-bas. "
Maintenant, je ne me tairai plus. Mon cœur a saigné quand j’ai su concernant le crématorium de Sujiatun et que les colonnes de fumées blanches venaient de la combustion de corps humains. Nous devons agir avec des pensées droites et des actions droites afin d’éliminer complètement le mal !
Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/3/23/123501.html
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