J’ai connu Dafa grâce à ma mère qui le pratique depuis longtemps et j’ai commencé peu à peu à mettre en pratique ce qu’elle m’enseignait de la Loi ; à me comporter selon les principes élevés de Zhen- Shan- Ren, et à considérer différemment les épreuves rencontrées. J’allais parfois pratiquer les exercices. Mais deux obstacles m’empêchaient réellement de me considérer comme une pratiquante : mes études qui me prenaient toutes mes pensées et tout mon temps ainsi que la peur du regard de mes camarades de lycée. Qu’allaient- ils dire si je leur disais que je pratique le Falun Dafa, moi qui avais l’impression d’être déjà si différente d’eux ? A la fin de ma dernière année de lycée, nous avions un travail d’études assez conséquent à rendre. Une élève de ma classe me montra le sien ; il parlait du Falun Gong et des terribles persécutions...Je fus impressionnée par le fait qu’elle ait choisi ce sujet et discutais longuement avec elle. Quelques jours après, je décidai d’accompagner ma mère dans une marche pacifique des pratiquants de Falun Dafa. Je fus très touchée et sentit fortement la grandeur de Dafa.
Puis, j’ai commencé à marcher sur le chemin que le Maître m’a préparé.
Dafa m’a fait comprendre le vrai sens de la vie. Une vie sans Dafa me paraîtrait dénuée de sens. Souvent, au début de mon Xiulian( cultivation et pratique ), quand je rencontrais de dures épreuves je me disais pour m’encourager : " Ce n’est pas grand-chose, ma souffrance serait sans limites si j’étais une personne ordinaire et ne connaissais pas la vérité. ". Depuis petite, j’avais comme ambition de travailler pour venir en aide aux personnes défavorisées de régions pauvres (spécialement les enfants). Maintenant, j’ai trouvé dans la clarification de la vérité à tous les êtres, une manière encore plus grandiose d’aider les gens.
Je me forme pour travailler avec des petits enfants en " jardin d’enfants "et souhaiterais vous faire partager mes expériences et réflexions lors de mon dernier stage en école :
J'ai commencé le stage à Lyon dans une école privée, alors que je venais d'endurer une grosse épreuve, mais je conservais la pensée droite pour me nettoyer intérieurement. La maîtresse de la classe où j'étais n'était pas très accueillante et la famille où j'étais hébergée ne l'était pas non plus. Lors de mon deuxième jour de stage, alors que j'étais assise à côté de la maîtresse et d'une autre collègue, elles ont commencé à me critiquer. J'en avais les larmes aux yeux et ne comprenais pas comment on pouvait me juger sans même encore me connaître.. Les professeurs très distants ne m'expliquaient rien par rapport à mon stage, en revanche, les enfants de la classe, m'ont très bien accueilli et témoigné beaucoup de compassion, ce qui m’a aidée à affronter ces épreuves.
Le fait d'être dans une région que je ne connaissais pas, avec des gens aux habitudes et conceptions différentes, bousculait mes repères et mes mauvaises conceptions que je n’ai pas encore éliminées. A travers ces premiers jours d'épreuves, j'ai beaucoup lu la Loi et d'anciennes conférences, et me suis rendu compte que souvent dans mon
Le Maître illustre ce point dans " Enseignement de la Loi à San Francisco en 2005 " :
Je n'avais qu'une envie, c'était arrêter ce stage et me disais: "Je ne vais jamais pouvoir rester là six semaines, impossible même pour une pratiquante." Un soir, après avoir lu la Loi, je me suis dit: "Non, justement ! Ce n'est certainement pas par hasard que je suis ici. Il y a partout des êtres à sauver et il faut que je regarde cette situation comme une occasion de m'élever dans le Xiulian".
Dès ce moment, tout a commencé à changer. La maîtresse est devenue plus gentille avec moi et a commencé à m'expliquer son travail avec la classe ainsi que ce que j’avais à faire pour mes interventions.
Au cours de mon stage, j’ai dû assister à une réunion hebdomadaire de tous les professeurs. A la première réunion, j’ai vu que l’ambiance était perverse ; mauvaises blagues et préjugés sortaient de la bouche des professeurs. A 17 h, j’ai émis les pensées droites en me concentrant pour éliminer la perversité dans ce lieu. Aussitôt l’environnement a changé, comme métamorphosé par la beauté de Dafa.
Dans la chambre où j’étais hébergée, je sentais qu’il y avait quelque chose de mauvais et que je dérangeais par ma présence. Je faisais sans arrêt des rêves où des êtres de très bas niveaux apparaissaient. Dans mes pensées droites, j’éliminais la perversité qu’il y avait dans cette chambre. Une nuit, un être terrifiant et pervers a voulu m’attaquer. Je me suis dit qu’il ne fallait pas que je me laisse déranger par cet être, et je l’ai éliminé en disant " Mie " avec de fortes pensées droites. Les jours suivants, j'ai senti que la chambre était devenue plus accueillante et semblait légère.
Après avoir travaillé en moi pour éliminer mes préjugés face à la famille qui me logeait, j'ai commencé à leur expliquer les faits sur le Falun Gong et la persécution. Un soir, alors que j'étais avec le père et la fille, je leur ai parlé de la radio SOH, du Gala et de Dafa. J'ai expliqué que je pratiquais Falun Dafa et le père m'a dit: "Mais c'est persécuté en Chine, au salon Primevère, des chinois montraient les exercices." Le père s'était bien positionné. Il était intéressé à la radio car il m'a expliqué que sa femme aimait beaucoup le chinois et qu'elle l'avait étudié étant jeune. Quand la mère est arrivée, nous avons continué à parler avec elle.
Je lui ai imprimé une histoire:
Leçons des expressions chinoises : “Irriguer les champs de melon de l’état voisin”
http://fr.clearharmony.net/articles/200506/20638.html
et lui ai aussi imprimé l'histoire en chinois.
Sur le moment, elle ne m'a rien dit mais une semaine plus tard, je l'ai entendue dire à son mari: "Est-ce que tu peux insérer cette histoire dans le journal de l'école? J'avais pensé à une autre histoire, mais celle-ci est mieux!" J’ai vu, par la suite, en distribuant le journal de l'école aux élèves de la classe que l’histoire était imprimée dans le journal.
Mon stage, se déroulait de mieux en mieux. Dans mes entretiens avec la maîtresse, j'ai remarqué que si j'avais pratiqué ou lu la Loi avant de la rencontrer, elle montrait une grande sympathie et m'expliquait beaucoup de choses. Mais, si je ne le faisais pas, elle restait froide et ne voulait rien me dire.
Par rapport aux enfants, je les trouve très touchants, ce sont eux qui m'ont aidé dans les épreuves et un de mes encouragements au début de ce stage était de rester pour eux. J'ai un grand respect envers eux et ils me le rendent naturellement. Ne pouvant pas leur parler directement de Dafa, je me suis rendu compte que tout simplement en étant authentique avec eux et surtout bienveillante, c'était pour eux, à travers moi, un contact avec Dafa.
J'ai remarqué qu'être bienveillante, c'est aussi leur fixer des limites. Un jour, un enfant a commencé à faire des blagues en dessous de la ceinture, je lui ai dit: "Ces mots n'ont rien à faire ici, même pas à la maison et même nulle part." J’étais vraiment déterminée à leur faire connaître Zhen-Shan-Ren et dans les bagarres aux récréations, j'ai dû souvent reprendre des enfants et leur dire que rendre un coup de pied pour un coup de pied n'était pas la meilleure solution.
Avec la maîtresse, je lui ai parlé de la bienveillance envers ses élèves avec l'aide de notions apprises durant ma formation. Je lui ai expliqué qu'il faut avoir chaque jour un "regard nouveau" sur ses élèves et ne pas rester sur des appréhensions de la veille pour ne pas enfermer l’élève dans des préjugés. En adoptant un nouveau regard chaque jour sur chaque élève, c’est leur donner la chance de s’améliorer, même si le jour précédant ils ne se sont pas bien comportés ; sinon, nous les contraignons à mal se tenir comme auparavant.
Un élève énervait beaucoup la maîtresse. Dès qu'il venait la saluer le matin, elle l'ignorait ou le toisait avec mépris. Quand il levait le bras, elle ne l'interrogeait pas. J'ai expliqué à la maîtresse que moi-même, deux jours auparavant, j'avais dû travailler sur moi, car un élève était très agité et perturbateur. Pour cette raison, je ne l'interrogeais pas beaucoup. Il a commencé à me détester. Un soir, en préparant mes cours, je me suis dit qu'il fallait que je change mon attitude vis-à-vis de lui. Le lendemain, tout a changé! Je l'ai remis en valeur en le faisant participer au cours et ai effacé mes préjugés à son égard. Depuis, tout allait bien avec lui.
J'ai senti, quand j'ai expliqué cela à la maîtresse qu'elle m'était grandement reconnaissante. Le lendemain matin, elle s'est bien comportée avec l'élève en question. Mais à un moment, au cours de la journée, elle s'est comportée de manière malveillante avec lui de nouveau. Quand elle l'a fait, elle m'a regardé… Cet enfant, depuis le jour où j'ai "enseigné la bienveillance" à la maîtresse, me regardait souvent avec reconnaissance.
Pendant, mes interventions, je pouvais souvent raconter des histoires à la classe et j’en profitais pour insérer de hauts principes, tel que " Le bien est récompensé par le bien, le mal par le mal ". D’ailleurs, quand j’ai enseigné ces principes à travers une histoire, j’ai surpris la maîtresse ! Elle s’était arrêtée dans son travail et m’écoutait elle aussi.
La maîtresse était devenue sympathique, mais je me rendais compte en en parlant avec une autre pratiquante, que ce n’était pas plus facile qu’au début du stage où elle était froide avec moi. Car j’en oubliais de cultiver la parole. La maîtresse me faisait des commentaires négatifs par rapport à son entourage et j’y prenais part moi aussi. J’avais développé aussi l’attachement à vouloir faire plaisir aux autres et je ne me comportais plus de manière authentique avec de hauts critères.
La tradition de cette école, était que les stagiaires offrent un petit dessin à chaque élève à leur départ en guise d’au revoir. Ma dernière semaine de stage, j’offris une fleur de lotus en papier à chaque enfant. Au moment où je commençais à les leur donner, un grand silence se fit dans la classe ; les enfants furent émerveillés. Un garçon me dit : " Merci de tout mon cœur" avec un grand sourire. Un autre me dit :" Tes fleurs, elles sont vraiment très appréciées ". J’eu l’occasion de parler à un parent d’élève qui me demanda dans quel livre j’avais trouvé ce pliage. Je lui répondis que je l’avais appris à un stand dénonçant les persécutions de pratiquants de Falun Gong et lui expliquai ce qu’était Dafa ainsi que les persécutions.
Avant de finir le stage, je me disais que je n'avais pas eu d'occasion d'expliquer les faits à la maîtresse. Mais, j’avais beaucoup de difficulté à le faire car elle avait mis mon
Elle me dit : " Souvent, les professeurs qui viennent travailler dans ce type d’école sont des personnes qui aiment les enfants, car les enfants portent la vérité en eux ".
Tout cela n’est que ma compréhension.
Etre professeur est un très beau métier. C’est une occasion en or pour s’élever dans son Xiulian et pour clarifier la vérité aux êtres.
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