Le département d’État américain a publié son rapport national de 2005 sur les pratiques de droits humains. Le rapport a encore une fois documenté plusieurs cas de persécution de pratiquants de Falun Gong. Ci-dessous se trouve un extrait du rapport, soulignant ses discussions sur la persécution du Falun Gong. Le rapport complet est disponible en anglais à :
http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2005/61605.htm
Le dossier sur les droits de l'homme du gouvernement chinois demeure médiocre et le gouvernement continue de commettre plusieurs abus sérieux. Il y a eu une tendance à l’augmentation du harcèlement, de la détention et de l’emprisonnement par le gouvernement et les autorités de la sécurité, de ceux qui perçus comme menaçants pour l’autorité gouvernementale. Le gouvernement a aussi adopté des mesures pour contrôler plus étroitement la presse, la diffusion et les médias électroniques et censurer le contenu sur Internet. Les protestations de ceux qui cherchent réparation pour préjudices ont augmenté significativement et ils ont été supprimés, parfois violemment, par les forces de la sécurité.
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Après une visite en novembre, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Manfred Nowak, a conclu que la torture demeurait répandue, même si la quantité et la sévérité avaient diminué. Il a rapporté que les passages à tabac, les bâtons et les matraques électriques étaient les tortures les plus communes. Les brûlures de cigarettes, les gardiens qui commandaient aux autres détenus de donner des coups et la submersion dans l’eau ou l’eau des égouts ont aussi été rapportés. Nowak a aussi trouvé que plusieurs détenus étaient gardés pendant de longues périodes dans des positions extrêmes, que les condamnés à mort étaient enchaînés ou menottés 24 heures par jour et que des abus systématiques étaient conçus pour briser la volonté des détenus jusqu’à ce qu’ils se confessent. Des mesures procédurales et substantives pour prévenir la torture étaient inadéquates. Nowak a trouvé que des membres de certains groupes de l’église, des adeptes du Falun Gong, des Tibétains et des prisonniers d’Uighur étaient la cible spécifique des tortures.
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Depuis que la répression envers le Falun Gong a commencé en 1999, une estimation des adeptes de Falun Gong morts en détention à cause de la torture, de l’abus et de la négligence va de plusieurs centaines à plusieurs milliers. En octobre les adeptes du Falun Gong Liu Boyang et Wang Shouhui de Changchun de la province du Jilin ont été rapportés morts, en détention, après avoir été torturés par la police.
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Durant l’année, il y a eu des rapports sur des personnes, incluant des adeptes du Falun Gong, condamnés aux hôpitaux psychiatriques pour avoir exprimé leur croyance politique et religieuse (voir section 1.d.). Il a été rapporté que certains ont été forcés à recevoir des traitements aux chocs électriques ou forcés de prendre des drogues psychotropes.
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Le citoyen étranger et membre du Falun Gong, Charles Lee, a fait la grève de la faim pour protester contre les sessions de " rééducation" forcées qu’il a reçues dans la prison où il se trouvait à la fin de l’année.
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Les abus sexuels et physiques ainsi que l’extorsion ont été rapportés dans certains centres de détention. Les activistes du Falun Gong ont rapporté que les policiers violaient les pratiquantes, incluant un incident en novembre au poste de police Dongchengfang dans la ville de Tunzhou, province du Hebei, dans lesquels deux femmes ont été violées pendant qu’elles étaient en détention. Les travaux forcés et les camps de rééducation par le travail étaient choses communes.
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Une forme spéciale de centre de rééducation a été utilisée pour détenir les pratiquants de Falun Gong qui avaient complété des termes dans la rééducation par le travail mais que les autorités avaient décidé de continuer à détenir.
Selon des chercheurs étrangers, le pays avait 20 institutions ankang (hôpitaux psychiatriques à haute sécurité pour les criminels dérangés mentalement) directement administrés par le Ministère de la Sécurité Publique. Certains dissidents, des pétitionnaires persistants et d’autres étaient logés avec des patients malades mentaux dans ces institutions. Il a été rapporté que les patients dans ces hôpitaux recevaient des médicaments contre leur gré et qu’ils étaient soumis de force à des traitements de chocs électriques. Les régulations pour confiner une personne dans une institution psychiatrique ankang n’étaient pas claires. Des rapports crédibles ont indiqué qu’un nombre d’activistes politiques et d’unions de marché, des croyants religieux clandestins, des gens qui ont fait des pétitions à répétition au gouvernement, des membres du Parti Démocratique de la Chine banni et les adeptes du Falun Gong avaient été incarcérés dans de telles institutions durant l’année.
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En novembre, le département de justice de Pékin a fermé le cabinet légal de l’avocat Gao Zhisheng et suspendu sa licence pour une année. Les autorités ont prétendu que la suspension de Gao était due à son refus de rétracter une lettre ouverte qu’il avait écrite à Hu Jintao en octobre condamnant les abus envers les pratiquants de Falun Gong.
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Le gouvernement a continué de mener une sévère campagne contre le mouvement du Falun Gong mais il n’y a eu aucun rapport de protestations publiques du Falun Gong pendant l’année. Dans plusieurs cas les pratiquants de Falun Gong ont été sujets à un examen minutieux par le personnel de la sécurité locale et leur mobilité personnelle a été étroitement restreinte, particulièrement dans les moments que le gouvernement croyait être propices aux protestations publiques.
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L’étendue des activités du Falun Gong dans le pays restait négligeable et les pratiquants qui se trouvent à l’extérieur ont rapporté que la répression du gouvernement contre le groupe continuait. Depuis que le gouvernement a banni le Falun Gong en 1999, la seule croyance en la discipline (même sans manifestation publique de ses principes) a été une base suffisante pour que les pratiquants soient punis, allant de la perte d’emploi à l’emprisonnement. Même si la vaste majorité des pratiquants détenus ont été libérés, plusieurs ont été détenus encore après leur libération (voir section 1.e.) et il a été rapporté que des milliers sont restés dans des camps de rééducation par le travail. Ceux identifiés par le gouvernement comme des "leaders importants "ont été isolés pour des traitements particulièrement durs. Plus d’une douzaine de membres du Falun Gong ont été condamnés à la prison pour le crime de " menacer la sécurité de l’État" mais la majorité des membres du Falun Gong accusés en Cour depuis 1999 ont été condamnés à la prison pour avoir « organisé ou utilisé une secte pour saboter l’implémentation de la loi », une offense moins sérieuse. Parmi eux, Yuan Yuju et Liang Hui à Luzhou, province du Sichuan, ont fait face à de telles accusations criminelles durant l’année. La plupart des pratiquants, cependant, ont été punis de façon administrative. Liu Yawen de Pékin et Zheng Ruihuan ainsi que Liu Yinglan de la province du Shandong étaient parmi ceux dont on a rapporté une détention administrative pour leurs activités de Falun Gong. En plus d’être condamnés à la rééducation par le travail, certains membres du Falun Gong ont été envoyés à des institutions de détention spécifiquement établies pour " réhabiliter " les pratiquants qui refusaient de renoncer à leur croyance volontairement après leur libération des camps de rééducation par le travail. De plus, des centaines de pratiquants de Falun Gong ont été confinés dans des hôpitaux psychiatriques, selon des groupes d’outre-mer (voir section 1.d.).
Durant l’année des allégations de pratiquants de Falun Gong abusés par les policiers et d’autres membres du personnel de la sécurité ont continué. Des groupes basés à l’extérieur ont estimé qu’un nombre aussi grand que deux mille pratiquants sont morts en détention (voir section 1.c.).
La police a continué à détenir les pratiquants de Falun Gong anciens et actuels et les a placés en camps de rééducation. Il a été rapporté que la police avait des quotas pour les arrestations concernant le Falun Gong et visait les anciens pratiquants, même s’ils ne pratiquaient plus. Le gouvernement a continué son utilisation de tactiques de grande pression et des sessions obligatoires d’études contre le Falun Gong pour forcer les pratiquants à renoncer au Falun Gong. Même les pratiquants qui n’avaient pas protesté ou fait d’autres démonstrations publiques de croyance ont été rapportés avoir été forcés d’assister à des classes contre le Falun Gong ou ils étaient directement envoyés à des camps de rééducation par le travail, où il a été rapporté que dans certains cas les coups et la torture étaient utilisés pour les forcer à renoncer. Il a été rapporté que ces tactiques résultaient en un grand nombre de pratiquants signant des déclarations pour renoncer au mouvement. Pendant l’année, un ancien diplomate chinois qui se trouve en Australie a publiquement décrit comment les employés du gouvernement qui se trouvaient à l’étranger signalaient les activités des pratiquants de Falun Gong.
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Les membres des églises clandestines, les membres du Falun Gong et d’autres individus politiquement sensibles se voyaient parfois refuser leur passeport ou d’autres documents nécessaires pour voyager.
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Traduit au Canada le 11 mars 2006 de :
Version anglaise :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/3/10/70679.html
Version chinoise :
http://minghui.ca/mh/articles/2006/3/9/122447.html
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