The Epoch Times : Un père et une fille persécutés trouvent la liberté en Nouvelle Zélande

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Echappant à la torture dans les camps et prisons chinoises où sa femme a été tuée, Huang Guohua et sa petite fille de quatre ans sans maman savourent la sécurité de la Nouvelle Zelande

07/03/06


Huang Guohua et sa petite fille de quatre ans Huang Ying, qui viennent juste d’obtenir la résidence en Nouvelle Zelande en tant que réfugiés. Guohua dit qu’il ne peut toujours pas croire qu’il a pu arriver dans cette paisible nation de Nouvelle Zélande, après le cauchemar qu’il a traversé en Chine. (The Epoch Times)
Huang Guohua et sa fille de quatre ans Huang Ying ne peuvent pas encore croire à leur chance d’être dans le paradis de la Nouvelle Zélande, après le cauchemar qu’ils ont traversé en Chine où la femme de Huang a été torturée à mort dans une prison chinoise pour sa pratique du Falun Gong alors qu’elle était enceinte de trois mois.

Par un après-midi ensoleillé dans le Park d’ East Auckland, M. Huang raconte calmement son histoire de persécution, sa tragédie à briser le cœur aux mains du Parti communiste chinois (PCC), tandis que la petite Ying joue sur l’ère de jeu.

"Le Parti communiste chinois nous a fait perdre une mère et une femme et a vraiment brisé nos cœurs. Nous ne pourrons jamais oublier ces choses, elles sont profondément inscrites dans nos cœurs pour toujours ," dit M Huang de ses épreuves tragiques.

M Huang et sa femme, Luo Zhixiang, se sont rencontrés en 1999, sont tombés amoureux, et se sont mariés début 2000. Tous les deux pratiquaient le Falun Gong, un ancien système chinois de cultivation basé sur les principes de vérité, compassion et tolérance.

En juillet 1999, l’ex leader du PCC, Jiang Zemin, a lancé une campagne de génocide contre le Falun Gong en Chine, décrétant qu’ ”aucun moyen n’était trop excessif” dans l’effort pour éradiquer la pratique devenue si populaire qu’il la voyait comme une menace à son pouvoir et celui du régime communiste.

M Huang et Luo n’étaient que deux parmi des millions de paisibles protestataires dans toute la Chine appelant le PCC à autoriser la pratique du Falun Gong.

Tous les deux ont été arrêtés et détenus et Mme Luo a été renvoyée de son travail.

En octobre 2000, M. Huang a été arrêté pour avoir distribué des tracts dévoilant la persécution et a été sauvagement battu. Cent trente jours de détention ont suivi, après quoi il a été condamné à deux ans de travail forcé.

Mme Luo , déjà enceinte à l’époque, a donné naissance à Huang Yin le 18 mai 2001, lui donnant le surnom de “Kaixin” qui signifie “joyeuse” .

Le “Bureau 610” local (une force de police extra-judiciaire créée expressément pour persécuter les pratiquants de Falun Gong ), a pourchassé et menacé Luo au point où elle a du laisser Kaixin avec la mère de Huang et quitter la maison pour échapper à la persécution.


Huang Guohua et Luo Zhixiang se sont mariés début 2000. Cependant, leur tout nouveau bonheur a vite été détruit car le régime communiste chinois les a arrêtés tous les deux pour leur pratique du Falun Gong. Mme Luo a été détenue deux fois, et à la seconde occasion elle a été torturée pendant trois mois avec son deuxième enfant (The Epoch Times)
M. Huang a été relâché le 30 décembre 2001, et a retrouvé sa femme cinq mois plus tard – ils avaient été séparés presque après leur mariage et il n’avait jamais vu sa petite fille d’un an.

Toutefois, leur vie de famille n’a pas duré longtemps, car la police se lança à leur poursuite en novembre 2002, les enleva et les enferma dans des cages de fer.

Mme Luo était alors enceinte de trois mois de leur second enfant. Tous les deux firent des grèves de la faim pour protester contre leur mauvais traitement et leur détention despotique, et furent soumis aux cruelles méthodes de gavage forcé.

Le 28 novembre 2002, la police dit à M. Huang que parce que sa femme était enceinte, elle serait relâchée. Il ne l’a jamais revue vivante.

Mme Luo, au lieu d’être relâchée, fut soumise à la plus horrible torture aux mains du régime communiste chinois, au point qu’elle fut assassinée avec son enfant pas encore né.

M. Huang fut forcé à endurer un an de plus dans le centre de détention, et fut relâché seulement en décembre 2003. Il n’apprit la mort de sa femme que quatre mois après qu’elle ait été tuée.

En juillet 2004, afin d’échapper à davantage de persécution, M. Huang passa la frontière pour la Thaïlande, où il obtint un statut de réfugié des Nations Unies. Une fois de plus il dut laisser sa fille derrière lui, pour n’être réunis qu’un an plus tard après les persistants efforts de pratiquants chinois qui amenèrent Kaixin en Thaïlande.

Mais ce n’était toujours pas la liberté pour tous les deux, car le PCC réussit bientôt à étendre sa portée en Thaïlande. En décembre de l’an dernier, alors qu’ils protestaient devant l’ambassade chinoise en Thaïlande, M. Huang et six autres pratiquants de Falun Gong furent arrêtés et illégalement détenus au Centre de détention d’ immigration thaïlandais. Ils protestaient contre le viol sauvage de deux pratiquantes de Falun Gong par un officier de police dans une prison chinoise.

La police thaïlandaise avait arrêté les huit pratiquants à la suite de l’intense pression du consulat chinois.


Ayant perdu sa mère, torturée à mort dans une prison chinoise, Kaixin (à gauche) dit toujours que sa maman Luo Zhixiang lui manque,. (The Epoch Times)
M. Huang a dit que la police thaïlandaise connaissait la persécution à laquelle les pratiquants de Falun Gong faisaient face en Chine, que la police ressentait de la compassion pour eux, et que la relation entre les manifestants et la police au centre était très bonne. Il a dit que la police ne voulait pas les arrêter, mais qu’ils avaient dû suivre les ordres et avaient été forcés de le faire en résultat de la lourde pression exercée par le PCC.

A la question pourquoi il pensait que le gouvernement thaïlandais permettait une telle pression du PCC sur eux, Huang a répondu : " Je pense que ce genre de pays se focalise sur le business et l’argent, le profit et l’économie, et oublie la moralité et leur obligation envers les gens et les droits de l’homme. "

Il croit que les actes de torture et de génocide du PCC sont pires que ceux de l’Allemagne nazi, et que la Thaïlande n’est pas le seul pays à avoir aidé le PCC à commettre de mauvaises actions pour de l’argent et des bénéfices économiques. Des cas similaires se sont produits à Singapour, en Malaisie et au Cambodge.

Après avoir été détenus pendant environ trois semaines, le gouvernement thaïlandais a demandé à M. Huang et à Kaixing de quitter la Thaïlande dans un délai d’une semaine. M. Huang n’avait nulle part où aller, et tout semblait indiquer qu’il serait déporté en Chine.

Le Service de l’Immigration de NZ (NZIS) a appris la situation dangereuse pour les vies de M. Huang et de Kaixing et ils ont pris des mesures pour leur assurer un passage en sécurité vers la Nouvelle Zélande.

Ceci a véritablement touché M. Huang, qui a exprimé combien il était reconnaissant à la Nouvelle Zélande pour lui avoir offert la liberté qu’ils avaient cherché si longtemps.

A la question s’il pratiquait encore le Falun Gong après tout ce que lui et sa famille avaient souffert, Huang a répondu : " Si j’abandonne le Falun Gong, je renonce à ma vie, à mon âme, à tout. "

Depuis que le PCC a commencé la persécution il y a sept ans, M. Huang a été en fuite, allant d’une maison à l’autre, jour après jour. Kaixin demande toujours : " Papa où est notre maison ? "

Aujourd’hui, ils ont une maison sur la côte de la Nouvelle Zélande, et M. Huang dit qu’il donne à sa fille beaucoup de soins et d’amour, on en voit la preuve rayonner de l’un et de l’autre.

M. Huang dit qu’il a beaucoup de chance d’avoir échappé à la persécution, mais de nombreux pratiquants en Chine continuent à souffrir et personne ne le sait. Il a dit qu’il y a de nombreux, nombreux cas comme le sien mais que le PCC dissimule tout et supprime l’information.

De nombreux enfants sont orphelins après que leurs deux parents aient été torturés à mort et certains parents emprisonnés ont perdu contact avec leurs enfants, ne sachant pas s’ils sont encore en vie, ni où ils ont été emmenés. Certains sont perdus et jamais retrouvés.

M. Huang a raconté l’histoire tragique d’une autre pratiquante en Chine qui avait un bébé d’à peine quelques mois. Elle a été arrêtée pour sa pratique du Falun Gong, laissant le bébé chez elle sans personne pour en prendre soin. Le bébé est mort. Plus tard, un voisin a découvert le corps du bébé qui avait été dévoré par les insectes.

M. Huang espère que son histoire attirera l’attention des gens sur la persécution , pour aider à mettre fin à la souffrance en Chine.

M. Huang dit que sa vie a été un peu comme un film, et il ne peut pas croire qu’il est finalement en sécurité sur les rives de la Nouvelle Zélande, que c’est réel.

Il y a seulement deux mois il était en grève de la faim pour la liberté en Thaïlande, et s’inquiétait qu’on le renvoie en Chine.

Il est aujourd’hui en Nouvelle Zélande et très reconnaissant aux gens de là-bas de ne pas oublier les droits de l’homme et la justice.

"Les Kiwis sont si amicaux et touchent mon cœur," dit il , "Je souhaite remercier le gouvernement et la population de Nouvelle Zélande, pour m’avoir permis de me fixer ici en me donnant une maison et la liberté de pratiquer le Falun Gong, la liberté de vivre librement ma croyance."

http://english.epochtimes.com/news/6-3-7/39029.html

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