20 mars 2006
( Posté le 3 mars 2006) Alors que les élites industrielles des Etats-Unis exportent la technologie vers la cyberpolice de la Chine communiste, le gouvernement américain permet à la Chine d’exporter la répression brutale chez nous.
Les directeurs des principales sociétés Internet d’Amérique semblaient décidément inconfortables et pathétiques face à un interrogatoire bien mérité des membres du congrès et des activistes des droits de l’homme. Les interrogateurs et les témoins voulaient que les titans de la magie de la haute technologie exposent leurs justifications, pour avoir aidé la cyberpolice de la Chine communiste à censurer Internet, bloquer les accès aux sites Internet désapprouvés par le régime, et trouver ‘’les cybercriminels’’ qui ont visité les sites ‘’ subversifs’’ ou exprimé des vues, en désaccord avec celles de la ligne du Parti communiste.
Républicains et les démocrates, au Sous-comité des Relations internationales sur les Droits de l’homme du parlement ont fustigé à tour de rôle les représentants de Yahoo, Cisco Systems, et Microsoft au cours d’une audition de sept heures, le 15 février, qui a été diffusée sur le canal de la télévision C-SPAN.
Yahoo! est venu sous les projecteurs ces derniers mois, à la suite des révélations que la compagnie a gourni aux agences d’information de la police communiste qui a mené aux condamnations des utilisateurs d’email Yahoo, Li Zhi et Shi Tao, tous deux, journalistes chinois. En conséquence, Li Zhi purge une peine de huit ans et Shi Tao une peine de dix ans.
Google a cédé aux dirigeants chinois communistes et mis en place un moteur de recherche spécial pour les utilisateurs d’Internet en Chine ( Google.cn) qui filtre les sites Internet et les termes des recherches (tels que ‘’ démocratie,’’ ‘’ droits de l’homme’’, ou ‘’ massacre de Tienanmen’’) que les communistes ont interdits. Microsoft a fermé un blog de son réseau MSN parce que les fonctionnaires chinois désapprouvaient son contenu politique sensible. Cisco Systems a fourni à la République Populaire de Chine des logiciels spécialement désignés pour aider la cyberpolice de Chine à mener une surveillance des communications électroniques. Le groupe international des droits de l’homme, Reporters Sans Frontières a dit qu’il soupçonnait Cisco Systems d’avoir aussi entraîné les ingénieurs Chinois dans l’utilisation de ses produits, afin de censurer et de surveiller plus efficacement Internet.
Les directeurs représentant les superstars au firmament de la dot.com en ont été réduits à se tortiller et à balbutier alors que le député Tom Lantos, responsable démocrate du sous-comité, leur a demandé de façon répétée s’ils ‘’étaient fiers ou honteux’’ de leurs décisions commerciales d’aider les autorités communistes à réprimer la liberté en Chine.
“Vos activités répugnantes en Chine sont une honte. Je ne comprends simplement pas comment les dirigeants de vos entreprises peuvent dormir la nuit’’, a dit le député Lantos. ‘’ Ces sociétés vous disent qu’elles vont changer la Chine, mais c'est la Chine les a déjà changées’’’’ a t-il ajouté.
Importer des méthodes de voyous
Cependant, les sociétés susmentionnées ne sont pas les seules à avoir été changées. Plus alarmant encore que les révélations des sociétés américaines exportant la technologie qui aide la police secrète Chinoise à réprimer la liberté, est le fait que notre gouvernement permette au régime communiste de Pékin d’exporter ses méthodes d’état policier pervers en Amérique !
Lors de l’audition du sous-comité du 15 février, le député Dana Rohrabacher (R-Calif) a présenté une des victimes les plus récentes de la brutalité chinoise communiste sur le sol américain, le Dr Peter Yuan Li, qui siégeait à l’audience. Le Dr a obtenu son doctorat en ingénierie électrique à l’université de Princeton, et a travaillé pendant des années comme scientifique pour Bell Labs, où il est crédité de nombreuses inventions. En 2003, Dr Li a commencé à travailler à plein temps comme spécialiste en chef en informatique pour The Epoch Times, un journal qu’il a aidé à fonder deux ans plus tôt. The Epoch Times est associé avec [ le groupe] d’exercices et de méditation chinois connu sous le nom de Falun Gong, qui est depuis 1999, la cible systématique d’une persécution par le Parti communiste chinois. Des dizaines de milliers de paisibles pratiquants de Falun Gong ont été rassemblés et condamnés à la prison ou aux camps de travaux forcés. Selon les communiquésde presse du Falun Gong, il y a plus de 2838 cas documentés de pratiquants de Falun Gong, battus et torturés à mort en détention.
Les abominables torture et meurtre de Gao Rongrong, comptable de 37 ans au collège des Beaux-Arts Luxun, dans la ville de Shenyang, est un cas particulièrement monumental, qui a été bien documenté. Arrêtée le 7 mais 2004, elle a été envoyée dans le camp de travaux forcés de la ville de Shenyang, où elle a été torturée pendant sept heures. La torture comprenait l’utilisation d’une matraque électrique sur son visage, laissant son visage horriblement brûlé et défiguré. En octobre 2004, Gao Rongrong a été sauvée par des pratiquants de Falun Gong, d’un hôpital où elle a été transférée dans une condition grave depuis la prison. La capture de la ‘’ criminelle’’ Gao Rongrong est devenue la première priorité de l’unité de la police secrète chinoise, connue sous le nom de bureau 610. Elle a été découverte et arrêtée de nouveau le 6 mars 2005, et est morte le 16 juin 2005, après davantage d’abus de sévices carcéraux.
Mais les canailles totalitaires de Pékin ne confinent pas leur brutalité à l’intérieur de leurs frontières nationales, ils sont devenus de plus en plus audacieux en attaquant physiquement et en terrorisant leurs détracteurs dans les pays étrangers, y compris aux Etats-Unis. Durant les quelques années passées, les agents du ‘’corps diplomatique’’ de Chine ont mis à exécution une campagne systématique de terreur et d’intimidation contre les Chinois et les citoyens américains à New York, Chicago, San Francisco, et autres villes –sans aucune opposition apparente de l’administration Bush.
L’attaque récente du Dr Li s’est déroulée le 8 février à son domicile dans une banlieue d’Atlanta, Géorgie. Dans une interview au NEW AMERICAN, le Dr Li a décrit sa pénible épreuve.
Le 8 février, juste avant midi, il a répondu à un coup de sonnette à sa porte d’entrée. Son visiteur était un asiatique d’environ 30-40 ans prétendant livrer de l’eau. Le Dr Li a dit qu’il n’avait pas commandé d’eau. A ce moment, un autre homme, aussi asiatique, caché au coin de la maison, a surgi et les deux hommes se sont rués vers la porte et ont forcé le passage dans le domicile du Dr Li, avant qu’il ne puisse fermer la porte. Un des hommes avait un couteau et l’autre un pistolet.
‘’ Ils m’ont poussé vers le mur et je pensais qu’ils allaient me kidnapper ou me tuer’’ a dit le Dr Li au NEW AMERICAN. IL a tenté de s’échapper mais ‘’ ils se sont saisi de moi, m’ont donné des coups de poings, jeté au sol et couvert ma tête avec une couverture du sofa.’’ Il pense que l’un d’eux a mis un pied sur sa bouche par-dessus la couverture, parce qu’il ne pouvait respirer et était sur le point de mourir. ‘’ Puis, ils ont enlevé la couverture et commencé à me battre sur la tête et sur le visage, particulièrement autour des yeux et des tempes, avec un objet en métal émoussé, le pistolet, je pense. Mon visage, mes yeux saignaient, il y avait beaucoup de sang sur le sol et la couverture. J’étais très faible et sur le point de m’évanouir. Ils ont attaché mes mains et mes pieds avec une corde électrique et ont mis du ruban à raccord sur mes lèvres et mes yeux.’’
Le Dr Li croit que les deux assaillants étaient coréens, puisqu’il les a entendu parler coréen, une langue qu’il reconnaît mais qu’il ne comprend pas. Après avoir été aveuglé par le ruban à raccord, il a entendu deux hommes de plus, qui parlaient le chinois Mandarin, entrer chez lui. Les assaillants ont fouillé son domicile et ont pris des deux ordinateurs portables ainsi que son répondeur téléphonique. ‘’ Je pense qu’ils voulaient le téléphone et le répondeur à cause de la fonction d’identification de l’appelant, afin de voir qui j’avais appelé et de qui j’avais reçu les appels’’ a dit le Dr Li.
Ce n’était pas une effraction de domicile motivée par le vol; Le Dr Li a noté que les assaillants ont utilisé une précision militaire et ont laissé beaucoup d’objets de valeurs que des voleurs ordinaires auraient pris. Le Dr Li pense qu’il était visé parce qu’il était en première ligne dans l’aide pour les programme d’ordinateur développés par The Epoch Times, et qui permettait aux utilisateurs d’Internet en Chine de passer à travers les pare feu et les filtres que les autorités communistes utilisent pour leur interdire l’accès à la vérité.
Après environ 30 minutes, les assaillants ont quitté son domicile et le Dr Li fut capable de détacher ses mains et ses pieds. Il a trébuché au dehors, où un voisin l’a vu, est venu à son secours et appelé le 911. La police locale et le FBI ont ouvert tous deux une enquête sur l’incident choquant, mais selon le Dr Li, n’ont rien découvert jusque là. ‘’ Je vis dans une communauté très jolie, calme avec peu de criminalité ainsi, ceci est très inhabituel et la police l’a traité comme une affaire sérieuse’’ a dit le Dr Li, à ce journaliste.
Appel de terreur de Pékin
Le Dr Li n’est pas le seul résident de la région d’Atlanta à expérimenter les tactiques de Gestapo des agents de Chine. Mitch Gerber, un jeune étudiant en affaires internationales à l’université d’état de Georgie et pratiquant de Falun Gong a été harcelé et terrorisé, bien que pas attaqué physiquement. Immigrant juif d’Afrique du sud, M. Gerber a commencé à pratiquer les exercices et la médiation de Falun Gong plusieurs années auparavant, puis est devenu actif dans la dénonciation de la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine.
Le 29 juin 2005, Mitch Gerber a vécu une expérience à vous donner le frisson. Une fois à son travail, il a reçu sept appels téléphoniques sur son appareil portable depuis un numéro à l’étranger qu’il n’a pas reconnu. En recevant un huitième appel du même numéro, il a décidé d’y répondre. Il a décrit l’appel au NEW AMERICAN.
‘’ Un homme parlant anglais comme un américain, sans aucun accent étranger, m’informa que l’appel était une ‘ discussion en relais de Pékin’ et m’a demandé si je l’acceptais’’, a dit Gerber. M. Gerber a accepté l’appel et a dit qu’il pouvait entendre une voix féminine parlant chinois depuis un troisième endroit. L’homme, dont le numéro de téléphone venait d’une région dont l’indicatif était dans le Minnesota, a traduit un message très effrayant. Il a dit : ‘’ Mitchell Gerber, vous êtes un ennemi de notre grande nation de Chine, et cela doit être traité correctement. Tout va bien en Chine, particulièrement avec les Enfants de Chine, il ne se passe rien.’’ M Gerber a dit que le ton véhément et vicieux des voix des deux appelants était très perturbant pour lui.
‘’Je leur ai dit, Nous [ Falun Gong] ne sommes pas contre le gouvernement chinois, nous ne sommes pas contre la Chine, et nous pensons que la Chine est grande, et que son peuple est grand. Nous voulons juste stopper la persécution brutale contre les pratiquants innocents de Falun Gong en Chine’. Je me sentais très impressionné, mais je devais défendre ce en quoi je crois, et j’ai eu besoin de courage pour exprimer ouvertement ce que je défends. Ce fut réellement très effrayant pour moi et mon cœur a commencé à battre très fort.’’
L’appelant de Pékin et son traducteur américain ont stoppé Gerber avec une réprimande dure. ‘’ Ca suffit, stupide imbécile. Si vous ne cessez pas ce que vous et votre organisation faites, il y aura de graves conséquences. Nous savons où vous êtes et qui vous êtes. Si vous n’abandonnez pas ce que vous faites, nous tuerons plus de pratiquants et nous occuperons de vous.’’ Le traducteur n’était pas simplement un interprète neutre, a dit Gerber, mais quelqu’un très impliqué dans la question et qui mettait une grande émotion et une grande colère dans sa voix.
L’appel a envoyé un courant froid dans son épine dorsale, a dit Gerber, mais il ne devait pas céder à la menace de terreur, même s’il est au courant de l’histoire d’attaque en Chine, Australie, aux Etats-Unis, et ailleurs et que le régime communiste à Pékin est pleinement capable de mettre ses menaces à exécution. L’attaque du Dr Li a montré la réalité de ce danger. M Gerber a rapporté l’appel menaçant à la police locale, au FBI et au département d’état des Etats-Unis, mais n’a reçu aucun rapport de progrès, sur aucune enquête de la part d’aucune autorité.
Quelques mois après l’appel de menace de mort, quelqu’un a fouillé son véhicule et a détruit sa littérature de Falun Gong, mais n’a pas touché les autres objets de valeurs. IL a aussi rapporté cet incident à la police. ‘’ Cela semble très incroyable que ce genre de choses puisse arriver ici, aux Etats-Unis’’, a t-il dit au NEW AMERICAN.
Comme le Dr Li, M Gerber croit, avec de bonnes raisons, que les menaces et les attaques ont été orchestrées par les ‘’ diplomates’’ chinois sous les ordres directs de Pékin, et opérant grâce aux ambassades et consulats de Chine, ici aux Etats-Unis. Le 4 juin 2005, Chen Yonglin, premier secrétaire du consulat général de Chine à Sydney, Australie a fait les gros titres en rendant publique sa défection de Chine. Lors de la conférence de presse à Sydney. M Chen a révélé qu’en Australie, il a dirigé un réseau de 1000 espions et exécutants, dont les fonctions incluaient le harcèlement et les attaques des pratiquants de Falun Gong.
Le régime communiste de Pékin, auquel nos dirigeants politiques préfèrent penser comme à des ‘’partenaires commerciaux’’ et ‘’alliés’’, ont, sans aucun doute, des milliers d’espions similaires et voyous opérant ici, en Amérique. Le 4 octobre 2004, la Chambre des Représentants des Etats-Unis ont passé unanimement une résolution, initiée par le Député Illeana Ros-Lehtinen et cosignée par 75 membres de la Chambre, condamnant la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine et aux Etats-Unis par le gouvernement chinois. La résolution simultanée de la chambre 304 a aussi cité plusieurs incidents d’attaques physiques sur les pratiquants de Falun Gong aux Etats-Unis, et appelait l’avocat général Américain à enquêter sur les implications rapportées des officiels consulaires chinois dans ces actes criminels et, en consultation avec le secrétaire d’état, à déterminer une réponse légale appropriée.
Source :
http://www.thenewamerican.com/artman/publish/article_3484.shtml
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