Il n’y a pas longtemps, deux pratiquants d’une autre ville m’ont appelé et demandé de participer à une activité de droits de l’homme pour exposer le PCC en partageant mes propres expériences de persécution.
Après être arrivé, en discutant des détails avec un autre pratiquant, j’ai eu la surprise de découvrir que bien qu’au téléphone nous nous étions mis d’accord pour nous préparer chacun de notre côté à l’activité, ils n’avaient en réalité rien fait du tout ! Ils étaient trop occupés avec leur travail et leurs responsabilités familiales. Il n’avait rien fait de plus que penser que nous devions participer à l’activité ; ils n’avaient même pas de vêtements appropriés ! Quant à moi, je m’inquiétais, des préparations adéquates auraient du être faites puisqu’il s’agissait de sauver des êtres.
Immédiatement, je me suis énervé et j’ai commencé à pousser les pratiquants à se préparer. Je savais que lorsque j’étais hors de moi c’était ma nature de démon qui prenait le dessus, et que je blessais les autres, j’essayai donc de me contrôler. Cependant, chaque fois que je pensais à la possibilité que nous endommagions notre chance de sauver des êtres, je ne pouvais pas rester calme. Je ne cessais de passer par des hauts et des bas encore et encore, tout comme a dit le Maître :
Tandis que nous parlions, le pratiquant a bientôt eu tellement sommeil qu’il ne pouvait tout simplement plus garder les yeux ouverts, je devais le laisser dormir. Alors j’ai essayé de me figurer ce que nous devrions amener le jour suivant. Le matin suivant, nous avons raté notre train, et le train suivant était en retard. Nous voulions prévenir l’organisateur que nous allions être en retard, mais nous n’avons pas pu le faire. Lorsque nous sommes finalement arrivés à destination, il faisait un froid glacial, la température était de – 20 oC. Tandis que nous grelottions dans le froid , je me suis senti terriblement mal. La perversité était aussi déchaînée parce que je n’avais pas bien fait. Cependant, lorsque j’ai pensé aux êtres qui nous attendaient, j’ai serré les dents et me suis encouragé : " Envoie des pensées droites et ne laisse pas cela nous affecter ! "
Lorsque nous sommes finalement arrivés à la réunion, mon compagnon de pratique a été le premier à prendre la parole. Je l’observais parler en silence. C’était la toute première fois que je le regardais rationnellement. Tout à coup, j’ai vu nombre de ses qualités lumineuses et certaines de ses insuffisances. Je me suis aussi souvenu que l’élévation ne pouvait être accomplie qu’en élevant son xinxing de sa propre initiative, tandis que les autres ne pouvaient que donner un conseil par compassion. J’ai réalisé que je n’avais pas essayé de comprendre ses difficultés. Même s’il n’arrivait pas à être diligent dans l’illusion, ce n’en était pas moins une tribulation pour lui. J’aurais du l’aider davantage à sortir de son niveau actuel. Au lieu de ça, je lui avais ajouté une pression selon ma propre compréhension du bien et du mal. C’était égoïste. Je n’avais réussi qu’à le faire souffrir sans élévation, et moi même étais si fortement affecté que j’avais dévié de la Loi. Je n’avais pas bien accompli ma part du fait d’un manque de pensées droites.
Je me suis aussi rappelé le principe de Loi que Maitre nous a enseigné que les êtres éveillés sont "dans un état d’immense tolérance" (in "Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi 2002 à Boston ") et compenseront en silence pour ce que les autres n’ont pas bien fait. Mon cœur s’est instantanément libéré et je me suis mis de tout mon cœur à ce que je devais faire. J’ai décidé que peu importe ce qu’il disait, je compenserais pour le reste. Je devais bien
Il a parlé pendant à peu près une demie heure, puis ça a été à mon tour de parler. Je voulais commencer par passer une cassette vidéo. J’avais appris comment utiliser le projecteur en à peu près dix minutes la nuit précédente. Nous nous étions mis d’accord que lorsque je donnerais mon discours il tiendrait le projecteur, mais aucun de nous n’a pu faire marcher le projecteur alors que le public attendait. Nous avons essayé d’obtenir de l’aide mais en vain. Le public se montrait de plus en plus impatient.
Tout cela m’a fait sentir comme si un couteau était enfoncé dans mon cœur. Je devais utiliser toute mon énergie pour envoyer des pensées droites. Quand je n’ai plus vu aucune solution, j’ai intérieurement appelé Maître en pleurant : " Maître je dois aider ces gens à comprendre la vérité même si je n’ai rien ni personne pour m’aider ! "
Soudain, tout a changé. J’ai passé la vidéo et commencé à parler de mes expériences. J’ai observé la réponse du public et ai pensé à comment mieux faire pour attirer davantage leur attention. Peu après, les gens ont arrêté de parler entre eux et ont commencé à poser des questions. Dès que nous nous sommes arrêtés pour le déjeuner, un tiers du public est venu signer pour condamner les violations de droits de l’homme et soutenir les pratiquants de Falun Gong. Tout le reste de la journée mon cœur a été de plus en plus léger.
C’était en fait une question qui m’avait intriguée pendant longtemps : nous devons bien clarifier la vérité, mais si les pratiquants n’ont pas bien fait, comment devrions nous le considérer ?
Initialement, je croyais que le standard de la Loi est absolument inchangeable. Ceui qui se trompe doit se corriger lui-même. Cependant, à travers les expériences de la journée, j’ai réalisé que j’avais considéré ce problème avec une mentalité et à la façon d’une personne ordinaire. Ma compréhension ne venait pas de Dafa. C’est pourquoi j’avais été si affecté et fatigué et c’était pourquoi j’avais blessé les autres. Si nous pouvons vraiment traiter les insuffisances des autres pratiquants en restant dans la Loi, nous ne dévierons pas de la Loi. Nous serons seulement bienveillants et attentionnés pour les autres au lieu de les blesser. Si les pratiquants ne peuvent vraiment pas bien faire sur une question spécifique, nous devrions compenser silencieusement. La compassion est plus puissante et peut toucher les pratiquants qui n’ont pas bien fait. Nous devrions regarder à l’intérieur et nous cultiver nous-mêmes. Après avoir réalisé ces choses, j’ai pris la décision que quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas dévier de la Loi.
Nous avions prévu d’analyser les faits pour exposer la véritable nature du Parti communiste chinois (PCC) le jour suivant. Parce qu’un autre pratiquant devait venir et faire une présentation, je me sentais un petit peu soulagé. Toutefois, le pratiquant m’a appelé hors de toute attente, en disant que parce qu’ils n’avait pas quitté le travail avant 10h, il n’aurait pas le temps de préparer la présentation et il m’a demandé de préparer quelque chose pour lui. Il n’avait encore rien préparé. Il m’a demandé de faire tout ça comme s’il avait toute les justifications au monde pour ce faire. J’ai eu l’impression d’avoir reçu un coup sur la tête. Je savais que tous mes plans pour l’après midi devaient être changés. Cependant, puisque je m’étais déjà éveillé à ces choses auparavant, je n’étais plus affecté et j’ai immédiatement commencé à préparer.
Il était deux heures du matin quand j’ai eu fini toutes les préparations nécessaires. Je me sentais mal à l’aise parce que je n’avais pas étudié la Loi de toute la journée, et je répugnais à aller dormir directement. J’ai pensé pour moi-même : " je vais juste lire un paragraphe, mais je vais le lire de tout mon cœur." J’ai ouvert au hasard un document sur mon ordinateur. Il enseignait qu’aussi occupés que nous soyons nous devions bien étudier la Loi. Mon cœur était plein de gratitude après avoir lu le paragraphe. Maître me guide toujours vers la diligence en toutes circonstances. J’ai décidé que je devais continuer à être diligent dans la Loi.
Le matin suivant, alors que nous étions dans le train, j’ai expliqué le plan de la journée aux deux pratiquants. Nous avons commencé à lire la Loi, mais je les ai bientôt vus s’endormir le livre entre leurs mains ; l’un allait laisser tomber le livre par terre. Si cela s’était produit auparavant, je lui aurais certainement fait une remarque de manière sévère. Mais maintenant, bien que mon respect et ma foi droite envers Dafa n’avait pas changé le moins du monde, je savais que je devais traiter les problèmes spécifiques avec compassion et sagesse. A ce moment, j’ai senti que mon esprit était devenu si vaste et mon cœur si tendre. Il n’y avait que la compassion et l’attention dans mon cœur. J’ai seulement pensé : "Ils n’ont pas envoyé de pensées droites pour éliminer cette part de leurs dimensions, alors je le ferais pour eux. "
Le pratiquant qui faisait la présentation a très bien fait au début, mais lorsqu’il en est arrive au troisième sous-titre, il a laissé de côté ce que nous avions préparé et a juste dit ce qu’il avait envie de dire. Il n’a parlé que quelques minutes à propos de la Révolution culturelle, malgré que j’avais préparé de nombreuses photos, vidéos et analyse de différents angles. J’étais si désappointé, mais je ne pouvais rien faire parce que son anglais n’était pas très bon et je ne pouvais pas trouver d’opportunité de l’interrompre.
Cependant je n’étais pas trop surpris, car je savais déjà que l’esprit de ce pratiquant était relativement simple. Lorsqu’il croyait qu’il devait faire quelque chose, il le faisait tout simplement et sans considérer les choses attentivement ou complètement. En fait j’avais aussi ce problème, j’ai donc décidé que j’essaierais juste de compenser pour tout ce qu’il ne couvrait pas pour permettre aux gens de connaître la vérité. Même si notre présentation n’était pas claire, notre but de sauver les être et le pouvoir de toucher le cœur des gens demeurerait inchangé.
J’ai remarqué que l’attention du public n’était pas très concentrée pendant qu’il parlait. J’ai assumé que c’était parce qu’il parlait dans un style académique. Sa manière de penser et les termes qu’il choisissait auraient mieux convenu à une discussion académique, mais le niveau d’éducation du public présent n’était pas très élevé, et leurs connaissances n’étaient pas non plus très abondantes. Il pourrait être difficile pour eux d’accepter son style, qui était plus compliqué, abstrait et académique que ma manière à moi, qui était plus simple, plus factuelle et plus concrète.
Je me suis demandé à moi-même : " Si nous devions discuter de cela avec des universitaires, que ferais-je ?" Si je parlais à propos de mes expérience de persécution, ils pourraient me trouver simple et sincère, mais serais-je capable de raisonner avec eux d’un point de vue théorique et en profondeur ; les raisons étant que mon vocabulaire n’était pas suffisamment étendu et qu’après avoir pratiqué Dafa, j’avais graduellement abandonné la philosophie des gens ordinaires et leur manière de penser et de s’exprimer. Pour autant que je pouvais voir, ces choses étaient comme un labyrinthe sans issue. J’avais perdu l’habitude de cela.
Pendant que le pratiquant parlait, j’observais silencieusement le public. Chaque fois que je pensais qu’il y avait quelque chose qu’ils ne comprenaient pas, j’essayai de m’en rappeler, de sorte à pouvoir leur expliquer par la suite. A la première pause, quelques personnes qui étaient restées assises dans le coin et parlaient et riaient souvent tout haut ont fait la queue pour signer la pétition en soutien aux droits de l’homme en chine et aux pratiquants de Falun Gong persécutés. Le deuxième jour, 100% du public a signé ! Tous les trois étions d’accord, l’effet était vraiment très bon.
J’avais remarqué beaucoup de choses nécessitant une amélioration, alors comment étions nous parvenus à un si bon effet ? Certainement il y a quelque chose que nous avions bien fait. J'ai pensé à là où nous avions eu des insuffisances. Un : notre connaissance des droits de l’homme et du contenu légal était inadéquate, deux : nous n’avions pas bien coopéré. Pourquoi les gens avaient ils quand même compris ? Quel est le facteur crucial pour que les gens puissent ou non reconnaître la vérité ? C’était les pensées droites des pratiquants et la pure compassion..
J’ai aussi réalisé que j’avais prêté davantage d’attention aux questions superficielles qu’à Dafa, en pensant que nous devions organiser les choses de façon logique et ordonnée. Mon esprit était beaucoup plus focalisé sur les méthodes humaines. Une préparation minutieuse était bien sûr importante, mais ce n’était définitivement pas le facteur décisif. Je me suis demandé à moi-même : " Comment cet attachement a-t-il pu se former ? " Mon domaine était la science, et j’avais immigré dans un pays où les lois et les règles sont respectés. A mesure que je devenais de plus en plus rationnel après avoir commencé à pratiquer Dafa, je suis aussi devenu de plus en plus ordonné et efficace dans ma vie quotidienne et en faisant les
En creusant plus avant et plus profondément, j’ai également réalisé que je n’avais pas été du tout capable de gérer les insuffisances des autres pratiquants interférant avec le salut des êtres.
Les étudiants doivent travailler dur pour aller à l’université. Sinon, ils échoueront certainement à l’examen d’entrée. Mais avoir travaillé dur ne signifie pas nécessairement qu’une université les acceptera parce que leurs destinées sont arrangées de cette façon. Une préparation minutieuse était nécessaire pour permettre au public de mieux comprendre, mais si nous n’avions pas de pensées droites basées sur la Loi, nous ne serions pas capables d’éliminer les mauvais éléments derrière le public et ne serions pas capables de les sauver. Si j’étais dans tout mes états à cause des insuffisances d’un pratiquant, j’aurais dévié de la Loi, et ce serait abandonner la racine pour des trivialités.
J’ai aussi vu clairement la relation entre la matière et la pensée de la perspective de la Loi, et que ma pensée avait rampé dans les limites du niveau humain. J’étais trompé par la fausse " réalité " du monde quotidien.
Alors que j’étais illégalement détenu, j’avais été si terriblement battu que je ne pouvais plus marcher. Bien que je croyais fermement que Dafa est la vérité de l’univers, je m’étais soumis sous la torture interminable parce que j’avais l’impression que mon corps physique ne pouvait plus supporter. Maître nous a dit tout du long que ses disciples étaient protégés. Il a aussi dit comment dans les arts martiaux les gens pouvaient développer des capacités pour frapper et pour détourner les coups. Dans les nouveaux articles de Maître, il a aussi parlé des principes de la Loi de restreindre le mal avec des pensées droites, etc . Pourquoi tout cela ne s’est il pas manifesté en moi ? Pourquoi le pouvoir de Dafa d’éliminer le mal ne s’était il pas manifesté en moi ?
Tout cela était du à mon attachement à l’égo. La raison la plus importante était que j’étais trop perdu dans la " réalité " de ce monde matériel. Les forces anciennes, le lavage de cerveau du PCC et les principes inversés du monde humain tous prennent les gens au piège de la "réalité" Toutefois, cette " réalité" n’est pas éternelle. Les gens qui sont trop attachés à l’aspect matériel trouveront difficile de croire à la Loi de Bouddha dans leurs cœurs et ne feront pas bien dans la plus perverse des tribulations. Seuls ceux qui réussissent à cultiver dans ce monde peuvent être appelés les plus grandes vies dans l’univers. Ce chemin est très étroit. Nous devons être complètement purs et droits pour assurer tout du futur.
Après avoir réalisé comment nous devions considérer les questions matérielles avec une compréhension droite sur la base de la Loi, j’ai compris plus clairement comment nous devrions traiter nos compagnons de pratique. Ainsi, j’ai résolu mes problèmes à la racine. En fait, nombre de problèmes différents se sont dissous. Lorsque j’ai étudié la Loi de nouveau, de nombreuses significations nouvelles ont émergé. Bien qu’ayant fait l’expérience de cet état de nombreuses fois auparavant, j’étais encore émerveillé par la magnificence de Dafa et sa profondeur, et de nouveau j’ai réalisé à quel point j’étais insignifiant.
Il m”a fallu quatre jours pour écrire et réviser cet article. Veuillez gentiment me pardonner et me corriger s’il est trop long et pas suffisamment ordonné.
Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/2/2/119953.html
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