" La même chanson" remue de terribles souvenirs pour les survivants des tortures du régime communiste chinois
Par John Nania
équipe de Epoch Times de New York
Le 18 janvier 2006
NEW YORK- Trois femmes qui ont survécu à la torture et au lavage de cerveau aux camps de travail forcé du communisme chinois ont fait état de leurs cas concernant la raison pour laquelle le spectacle musical de " La même chanson " devrait être interdit aux Etats-Unis.
Elles se sont exprimées mardi au coin d’une rue en face de Radio City Music Hall où la perspective, le 23 janvier, d'une représentation du spectacle "La même chanson " remue pour les trois femmes de terribles souvenirs .
Amee Lee, Huimin Wang et Weixun Li, ont chacune raconté comment elles avaient été incarcérées pour leurs pratiques du Falun Gong—une pratique spirituelle de méditation énormément populaire dans les années 90 qui fut rendue illégale et persécutée en 1999—et quel rôle " La même chanson "a joué dans la persécution.
“Mon Coeur est à vif lorsque je vois “La même chanson” venir à New York" : a dit Lee, une designer de mode qui s’est enfuie de Chine en 2001. " C’est un symbole de lavage du cerveau et de la torture des pratiquants de Falun Gong. "
“La même chanson” est une chanson pop chinoise employée dans les camps de travail forcé pour briser la volonté des prisonniers et pour marquer le renoncement à leurs croyances. Les prisonniers sont soumis à des enregistrements répétés de la chanson et on les force à chanter la chanson ensemble avec leurs tortionnaires et les gardes de prison après qu’ils aient signé une déclaration de renoncement.
“Ils chantent la chanson pour celebrer leur victoire” : dit Wang, qui s’est enfuie de Chine ce mois de novembre dernier. " La chanter reviendrait à vendre mon âme."
“Nous ne sommes pas ici pour protester contre Radio City Music Hall. Ils sont les victimes de la supercherie du régime communiste chinois " : a dit Levi Browde, le porte parole pour le groupe incluant plus de 20 pratiquants de Falun Gong qui méditaient, donnaient des informations aux passants et reconstituaient les scènes de torture des prisons en Chine.
Les organisateurs de “La même chanson” ont payé en espèces pour la date au Radio City selon une source sûre.
Browde a déclaré trois demandes par le groupe rassemblé: que le gouvernement américain n’autorise pas les chanteurs du spectacle de " La même chanson " à rentrer dans le pays, d’encourager Radio City à "ne pas permettre à son prestige d’être utilisé par le régime communiste chinois pour prêter légitimité et grandeur à son autorité despotique sur les chinois ", et de demander à tous les New yorkais et tous les américains de s’opposer au spectacle.
Ils s’inquiétaient également que le spectacle soit filmé et utilisé dans les vidéos de propagande en Chine pour montrer le soutien implicite des américains à ce que la chanson représente.
“Nous devrions refuser de permettre ce spectacle, qui promeut l’idéologie communiste, à venir dans un pays démocratique” : a dit Wang.
En dehors de Radio City, une bannière tenue au coin de la rue a résumé le but du groupe : "Les chansons de torture du régime communiste ne sont pas les bienvenues ici : Ne laissez pas « La même chanson » entrer.
Source :
http://www.theepochtimes.com/news/6-1-18/37098.html
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