Je suis devenu pratiquant de Falun Dafa en juin 1993. J’ai eu suffisamment de chance pour assister aux deux longs séminaires d’une semaine du Maître.
Pendant ces années là, Maître* a pris la peine de voyager dans toute la Chine et de nous enseigner Falun Dafa, par les hivers sévères et les étés brûlants. A présent, alors que la persécution brutale contre Dafa et les pratiquants de Dafa a duré six ans et que la force majestueuse de la rectification de la Loi de Dafa approche de plus en plus de la surface, tous les pratiquants de Dafa devraient chérir encore plus cette chance précieuse prédestinée et le salut compatissant de Maître et continuer à faire des progrès diligemment pour réaliser nos anciennes promesses.
En 1993 lors de ma deuxième année d’étude à l’université de la ville de Shenyang, province de Liaoning. Après avoir appris que Maître allait tenir un séminaire dans la ville de Jinan, province de Shandong, j’ai surmonté certaines difficultés et j’ai participé au premier séminaire de Maître dans la ville de Jinan. C’était pendant mes vacances scolaires d’hiver en janvier 1994. Il y avait relativement peu de monde qui y assistait et beaucoup d’entre eux venaient d’autres régions.
Le premier jour Maître a donné une courte présentation du Falun Gong. Il nous a dit d’étirer nos mains et il a placé un falun au milieu de nos mains pour que l’on puisse sentir le Falun tourner. Lorsque Maître a demandé si nous le sentions, nous avons tous répondu : « Oui ! » En fait, je n’avais pas une sensation très forte. C’était apparemment oui et non mais j’étais attiré par l’enseignement complet et profond du Maître. J’avais finalement trouvé les réponses aux questions que j’avais essayé de résoudre sans jamais y parvenir après tant d’années de pratique du Qigong. Je me considérais chanceux d’avoir participé à un séminaire aussi merveilleux.
Dans les huit jours qui suivirent, mon corps expérimenta de grands changements. Pendant les tout premiers deux ou trois jours mon corps fut entièrement purifié comme Maître le disait. J’ai senti que tout mon corps était rempli d’énergie et sans maladie. Je me rendais en classe à vélo chaque jour, tout comme Maître le disait, « …Lorsque vous ferez du vélo, vous aurez l’impression que quelqu’un vous pousse,… » (Zhuan Falun, traduction non officielle). Chaque fois que je rentrais dans l’auditorium, je sentais un champ vraiment serein et puissant qui pénétrait tout mon corps avec tant de chaleur. Cependant, ce qui permit à mon cœur de vraiment changer entièrement fut le
Bien que je considérais encore Dafa comme une sorte de pratique de Qigong ordinaire à étudier, à cause d’une compréhension insuffisante, j’ai réalisé que ma conception du monde avait déjà complètement changé. J’ai réalisé finalement que le matérialisme que j’avais étudié tout au long de ma vie était faux, alors que les soit disant "superstitions " auxquelles j’avais fortement objecté et dont je m’étais vivement moqué étaient vraies.
Bien que je me sentais très à l’aise physiquement pendant les quelques premiers jours, je fus très triste en réalisant que j’avais vécu dans une telle confusion pendant plus de vingt ans et que je n’avais pas été capable de distinguer entre ce qui est juste et ce qui est erroné, entre le bien et le mal. En même temps, j’étais très content et chanceux d’avoir finalement appris une pratique aussi bonne et que Maître, lui-même, ait purifié mon corps et installé un Falun en moi.
Je me souviens qu’à cette époque il faisait très froid et que nous tous portions des vêtements rembourrés de coton ou de longues vestes mais Maître portait seulement une simple veste en simili cuir de couleur café. Cependant, Maître portait un costume chaque fois qu’il donnait une conférence sur le podium. A cette époque là, il y avait très peu de copies du livre "Falun Gong ". Plus tard, un pratiquant de Pékin apporta un très grand sac de livres et en peu de temps, ils furent tous vendus. Chaque jour il y avait une foule de pratiquants qui prenaient les livres et demandaient sa signature au Maître. Je me suis également approché pour demander sa signature au Maître. Maître était toujours très patient et signait les livres pour nous. Lorsque la classe fut terminée, les pratiquants de différentes régions prirent des photos en groupe avec Maître les uns après les autres. J’ai eu aussi la chance d’être pris en photo seul avec Maître. Malheureusement, la plus précieuse de ces photos a été perdue lorsque la police a fouillé ma maison et confisqué ma propriété personnelle il y a quatre ans. Je la regrette profondément.
Un jour pendant le séminaire, j’ai vu qu’un vieil homme s’agenouillait à l’entrée du portillon pour saluer Maître tout en pleurant. L’homme a dit : " Maître, je viens de Pékin. Je vous ai finalement trouvé. Vous m’avez sauvé et toutes mes maladies ont disparu.” Maître se dépêcha d’ aider le vieil homme à se relever et il dit : "Relevez vous vite. Vous n’avez pas besoin de faire ça. Il suffit que vous fassiez de votre mieux pour vous cultiver vous-même."
La veille de la nouvelle année lunaire chinoise tombait deux jours après la fin du séminaire. La nouvelle année est très importante pour les chinois. Mais Maître ne pouvait se reposer que deux ou trois jours. Le deuxième jour de la nouvelle année lunaire, il prenait de nouveau la peine d’enseigner la Loi dans le gisement pétrolifère de Shengli dans la ville de Dongying, province de Shandong.
Le 30 avril 1994, Maître donna la septième classe sur la Loi dans la ville de Changchun, province de Jilin. L’auditorium de l’université de Jilin ne pouvait pas contenir beaucoup de pratiquants. Mais on ne pouvait pas trouver un endroit plus grand. Maître devait enseigner deux fois tous les jours, une fois le matin et une fois le soir. La plupart des pratiquants des autres régions écoutaient les cours du matin.
Le matin, j’arrivais habituellement à l’ avance. Avant que la classe ne commence, vers le quatrième jour, quelques personnes aidaient un vieil homme en chaise roulante alors que j’échangeais mes compréhensions sur la Loi avec plusieurs pratiquants en dehors de l’auditorium. Un peu plus tard, Maître arriva également et vit l’homme. Un moment plus tard, Maître dit aux parents du vieil homme de l’aider à se tenir debout. Puis deux parents l’aidèrent à se lever en le prenant par le bras tout en faisant plusieurs pas. Puis, Maître leur demanda de laisser le vieil homme marcher seul. Sans l’aide des deux parents, l’homme sembla se tenir debout difficilement. Tous les pratiquants autour de lui l’encourageaient : "Maître vous aide à marcher tout seul, donc vous devez être capable de le faire. " Finalement le vieil homme prit son courage à deux mains et il fit plusieurs pas. Il était étonné comme un bébé qui apprend à marcher. Les pratiquants le regardant l’applaudissaient et ses parents étaient très émus, suffisamment pour verser des larmes et ils exprimèrent bien vite leurs remerciements au Maître.
Lorsque Maître enseignait la Loi et les exercices de Falun Gong dans toutes les régions du pays, nous avons rencontré d’énormes interférences venant de tous les côtés. Tout comme Maître l’a dit,
" En fait, beaucoup de nos anciens pratiquants de Changchun savent que cela n’a pas du tout été facile quand nous avons tout d’abord commencé à enseigner cette Loi et nos exercices au tout début. Nous sommes passés par une période difficile de tests et de tribulations avant que nous soyons capable de répandre cette Loi partout et de la faire connaître aux gens. Donc notre travail n’était pas du tout facile au début. » (« Enseignement de la Loi à la conférence des assistants de la Loi à Changchun ")
A cette époque, toutes sortes de fausses classes de Qigong dans tout le pays collectaient partout de l’argent, alors que Maître prenait très peu là où il enseignait la Loi. Le prix pour une classe de huit jours était seulement de 40 yuans et les anciens pratiquants n’avaient besoin de payer que la moitié du montant. Ces faux maîtres de Qigong allèrent au comité de recherche du Qigong chinois pour demander à Maître d’augmenter le prix. Mais Maître insista pour ne pas faire cela car beaucoup de pratiquants avaient peu d’argent. A la conférence de Changchun, j’ai raté la première classe car je suis arrivé un jour plus tard. D’après ce que les pratiquants présents ont dit, une coupure de courant eut soudainement lieu pendant que Maître était en train d’enseigner la classe pendant la journée. Et plus tard, Maître continua le cours en dehors de l’auditorium. A ce moment là, il pleuvait un petit peu.
A présent, avec l’attention compatissante du Maître, nos pratiquants ont traversé toutes sortes de tribulations pour arriver là où nous sommes aujourd’hui. En regardant en arrière les difficultés passées, nous espérons que chaque pratiquant puisse chérir cette période et ne pas se relâcher. Maître a dit : " …Cet instant est immensément précieux. Bien finir le dernier pas de cette journée est ce qu’il y a de plus glorieux… " (« Enseignement de la Loi de la ville de Chicago »)
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* Shi fu, le plus souvent traduit par Maître. Shi signifie ‘professeur’ en chinois et Fu veut dire ‘père’. Par conséquent, Shifu se rapporte à quelqu'un qui est à la fois votre professeur et votre père. Les Chinois n'appellent pas leurs enseignants habituels Shifu. C'est un terme spécial utilisé seulement dans le domaine de la
http://www.minghui.org/mh/articles/2005/11/16/114642.html