Ji Xiaolan (紀曉嵐) était un savant renommé de la dynastie Qing. Il était un haut fonctionnaire au ministère de Rites de même qu’un savant. Une fois, il servit en tant que conservateur en chef de la bibliothèque du pays. Dans sa biographie : Les manuscrits de Yueweicaotang (閱微草堂筆記), il consigna les choses suivantes :
Lorsque Ji était jeune, il y avait quelqu’un dans son village appelé Ding Yishi. Ding était robuste et agile et il avait énormément de force. Il était un expert en arts martiaux. Il pouvait sauter assez facilement au dessus d’objets qui étaient hauts de 6 à 9 mètres, comme s' il volait. Ji Xiaolan racontait comment il avait personnellement été témoin de compétences excellentes dans les arts martiaux de Ding lorsqu’il était enfant. Un jour Ji se tenait dans l’entrée face à la porte d’entrée et Ding Yishi se tenait près de la porte d’entrée faisant face à Ji. Au moment où Ji Xiaolan se tourna pour se placer face à la porte de derrière, Ding Yishi s’était déjà déplacé pour se tenir devant la porte arrière. Ils ont joué ce jeu sept ou huit fois et Ji ne pouvait jamais tourner son corps assez vite pour voir Ding bouger. Ding Yishi pouvait sauter facilement sur le toit d’une maison. D’après la description de Ji, il est clair que Ding était effectivement un expert en arts martiaux.
Un jour Ding Yishi se rendit dans la ville de Dulin. Son ami l’invita à boire un verre dans un restaurant près d’un pont au dessus d’une rivière. Tous deux se tenaient sur la rive tout en buvant joyeusement. L’ami dit à Ding Yishi : " Peux tu sauter de l’autre côté du pont ? " Avant même que l’ami ait même fini de parler, Ding avait déjà sauté de l’autre côté du pont. Son ami lui demanda de revenir. A peine avait-il fini de le dire que Ding avait de nouveau sauté. Malheureusement une partie du rivage se fendit et une fissure s’était ouverte dans le sol. Ding Yishi ne l’avait pas vu et il se trouva qu’il atterrit sur la fissure. Par conséquent, le rivage s’effondra sur une longueur de 60 centimètres. Ding Yishii tomba dans l’eau. Il ne savait pas nager. Il essaya de sauter hors de l’eau. Mais il ne pouvait faire que des sauts verticaux et ne put pas sauter sur la rive. Il sauta quatre et cinq fois. Finalement il s'épuisa et se noya
Ji Xiaolan remarquait : “De tous les plus grands défauts, il n’y a rien de pire que d’être arrogant et audacieux, en pensant que l’on a des choses sur lesquelles compter. Les gens qui comptent sur leur richesse sont souvent vaincus à cause de leur richesse. Les gens qui comptent sur leur pouvoir sont souvent vaincus à cause de leur pouvoir. Les gens qui comptent sur leur sagesse sont souvent vaincus à cause de leur sagesse. Les gens qui comptent sur leur force sont souvent vaincus à cause de leur force. C’est parce que les gens qui ont ces choses pensent qu’ils peuvent compter dessus et prennent souvent des risques inutiles.
Ji Xiaolan racontait comment Tianhou Songyan avait acheté un bâton dans la montagne de Lou et il écrivit un poème à ce sujet. Le poème disait : " Il m’accompagne la nuit lorsque la lune est claire et pendant la journée quant les fleurs s’épanouissent partout, me protégeant de la chute lorsque je marche sur un terrain plat. Je n’ose pas le laisser lorsque je marche sur une route accidentée. " Cela veut dire que l’on devrait être modeste, respectueux et attentif à tout moment peu importe quelles sont les circonstances. Tout en faisant face aux difficultés et aux dangers de la vie, on ne doit pas penser qu'on est fort et ainsi être vaincu. Ji Xiaolan commentait que Tianhou était en fait une personne qui avait acquis une compréhension pénétrante de la vie et c’est quelque chose de très précieux et d’admirable.
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