Retournez à votre être originel et sortez des arrangements des forces anciennes (2ème partie)

1ère partie à : http://fr.clearharmony.net/articles/200512/23510.html

1. Créer un environnement de pratique

Nous devons créer notre propre environnement de cultivation. Après être rentrée à la maison, j’ai dit fermement à mon mari qu’à partir de maintenant je ferai mes exercices tous les jours.

Lui et le reste de ma famille étaient heureux de me voir revenir saine et sauve, mais après avoir entendu que je voulais pratiquer les exercices, ils devinrent nerveux. Mon mari me frappa devant mon père et ma sœur. Au lieu de l’en empêcher, ma sœur dit, « tu le mérites ! Tu es inconsciente, mon beau-frère te traite justement. A cause de toi, il ne s’est pas soucié de perdre son travail, et tu veux encore lui faire du mal. Tu devrais réaliser qu’il n’a ni bien mangé ni bien dormi ces jours-ci. Il a vieilli d’un coup. Tu es devenue sans pitié depuis que tu pratiques le Falun Gong et tu insistes toujours pour continuer. » Mon mari couvrit son cœur avec sa main, respira lourdement, et son corps frissonna. Il me dit, « je te donne ma vie, toi, tu auras ta longue vie. Après ma mort, mon fantôme te hantera. Je ne te laisserai pas tranquille. » J’avais répondu avec une phrase et eux me réprimandaient avec dix. Pendant ces jours, j’ai vécu les plus grandes tribulations de ma vie.

Pendant cette période, pour me faire renoncer à la cultivation, mon mari s’assurait que je le vois souffrir pendant la nuit. Si je dormais, il s’agenouillait à côté de mon lit et s’inclinait (il s’agenouillait sur le sol et se prosternait la tête sur le sol). Il disait que si je n’abandonnais pas la cultivation, il n’arrêterait pas de se prosterner ainsi. J’essayai de le persuader de ne pas se comporter ainsi. Il n’écoutait pas et le faisait de plus en plus vite. Je l’ignorai. Il continua jusqu’à presque s’évanouir. Il essaya autant les tactiques douces que les tactiques dures pour me faire renoncer à ma pratique. Son corps et son esprit allèrent à l’extrême. Quand il comprit que je renoncerai à tout sauf à la cultivation, il céda. Il dit que c’était bien de faire les exercices tous les jours. Autrement, cependant, il ne l’aurait pas permis.

Comme je l’ai mentionné plus haut, je parvins à obtenir le droit de pratiquer les exercices à la maison. Je commençais à nourrir mon environnement de cultivation.

2. Clarifier la Vérité, émettre des pensées droites

Mon mari avait peur que je sois en danger. Par conséquent, il me pris ma carte d’identité et invita mes parents à venir vivre avec nous, pour qu’ils puissent garder un œil sur moi. A l’époque, j’étais déjà à la retraite. J’allais au travail avec ma seconde sœur la moitié de la journée, et après je devais rester à la maison. J’avais l’impression d’être sous arrestation à domicile.

C’est à peu près à ce moment que Maître publia le premier article après le début de la persécution. Les compagnons de pratique commencèrent à clarifier la Vérité. Il y avait une pénurie de matériel de clarification, alors j’écrivis les flyers à la main et les affichai sur le chemin du travail. Je les affichais le long de la route ou dans des immeubles résidentiels. Ensuite, j’ai commencé à distribuer des flyers. Si je n’en avais pas assez, je les écrivais moi-même. J’ai préparé à peu près deux mille flyers que j’ai distribués dans les rues et les foyers de notre quartier. Je remarquai que les gens les lisaient et se les passaient entre eux, ce qui m’a encouragée. J’ai commencé à distribuer des flyers partout, en ignorant ma sécurité. Par conséquent, la perversité a pris avantage de mon attachement à faire les choses.

Puis mes parents retournèrent chez eux. J’avais la moitié de la journée pour moi, que j’utilisais pour finir le ménage, étudier la Loi et faire les exercices. (Quand mon mari était à la maison, je devais rester avec lui et faire des choses ordinaires). De temps à autre je manquai de temps car j’écrivais des flyers au lieu d’étudier la Loi.

Un jour de 2002, je distribuais des flyers dans une rue dans laquelle je ne vais jamais. Je remarquai que la rue était étroitement surveillée, parce que Jiang Zemin, le président chinois qui a lancé la persécution du Falun Gong, était à un meeting dans un immeuble gouvernemental provincial à proximité. Il y avait des patrouilles de policiers à motos partout.

J’allais et venais dans la rue en distribuant les flyers. Je ne maintenais pas des pensées droites et pensais seulement à distribuer plus de flyers. Dès que j’ai eu tout distribué, plusieurs officiers de police à moto m’encerclèrent. Je repris vite mon calme. Il y avait beaucoup de passants puisque cela se passait en pleine journée. J’ai pensé que c’était une bonne occasion pour clarifier la Vérité. Je dis d’une voix forte, « Vous voyez ! Aujourd’hui la police ne sait qu’arrêter les pratiquants de Falun Gong. Il y a tant d’officiels corrompus qu’ils n’arrêtent pas. Tout ce qu’ils font, c’est causer des problèmes aux gens du peuple. » Quelqu’un dans la foule a dit immédiatement, « C’est vrai. Ceux qui pratiquent le Falun Gong sont toutes de bonnes personnes. » Je continuai, « J’avais toutes sortes de maladies avant. Après que j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong, j’ai été guéri sans prendre aucun médicament. Je me sens de plus en plus jeune. J’ai plus de cinquante ans. Vous l’auriez deviné?” Les gens autour commencèrent à murmurer, “Oh je pensais qu’elle avait la trentaine.””Je n’aurais jamais cru qu’elle avait plus de cinquante ans ! » Je leur dis, « J’ai personnellement expérimenté les miracles de Falun Dafa. Tout ce que vous entendez à la TV sont des mensonges. » Les gens m’écoutaient en silence. Les officiers de police ne m’arrêtèrent pas. Dès que la voiture de police arriva, ils me dirent de monter dans la voiture. Une fois dans la voiture, je baissais la vitre, passai la tête par la fenêtre et continuai à parler. Ensuite, je parlai avec le policier dans la voiture, qui ne répondait pas mais hochait la tête en signe d’acquiescement. Il paraissait ne pas aimer arrêter les pratiquants.

Un policier à l’extérieur de la voiture rapportait l’incident au téléphone, « Nous avons arrêté quelqu’un de haut niveau, elle peut vraiment parler. »

En fait, je ne suis pas douée pour parler en public. J’étais surprise moi-même de pouvoir parler avec autant d’éloquence et de maintenir l’attention de tant de gens.

J’ai été emmenée dans une unité criminelle d’un commissariat de police voisin. Les officiers chargés de mon cas, un homme et une femme, m’ont mis dans une voiture ce soir-là. Quand je leur ai demandé où ils m’emmenaient, ils répondirent, « Chez toi ». (Ils avaient trouvé mon adresse dans mon porte-monnaie.)

A mon retour, plusieurs membres de ma famille, dont mes sœurs, étaient déjà là. Elles étaient en train de pleurer et de faire une scène comme la fois précédente. Puisque j’avais activement clarifié la Vérité, j’avais été capable de les aider à comprendre que le Falun Gong était persécuté. Toutes mes sœurs avaient vu la vidéo qui montre que l’auto immolation est fausse et avaient lu Zhuan Falun. Ma quatrième sœur croit en Falun Dafa et avait lu le livre. Elle savait que Dafa était bon et elle m’aidait secrètement. Quand je suis allée dans la salle de bain, elle m’a suivi et m’a dit, « j’ai déplacé tous tes livres de Dafa, car je sais qu’ils vont fouiller l’endroit »

Comme je m’y attendais, la police annonça qu’ils allaient fouiller ma maison et m’arrêter. Les policiers me demandèrent de signer le mandat de perquisition. A ce moment-là, je n’ai pas pensé à nier complètement la perversité. J’ai signé le mandat. Mais le policier a dit, « Ne t’inquiète pas. Tu peux aller chercher ce qui t’est nécessaire et des affaires de rechange. Il est déjà tard. Nous allons rentrer au poste. Tu seras envoyée dans un camp de détention demain.

Quand nous fûmes de retour au poste de police, l’officier de police m’a emmenée dans le bureau pour que je puisse être surveillée. Il a indiqué une cellule de garde à vue provisoire avec des barreaux en fer et dit, « Cela ne serait pas bien de t’enfermer ici. Ce sont tous des drogués. » Il y avait trois vieux surveillants qui se partageaient le bureau ce soir-là. Il leur a dit, « Elle va rester ici ce soir. Si elle veut dormir, vous pouvez lui mettre des menottes. »

J’ai dit aux trois hommes la vérité à propos du Falun Gong. Ils étaient tous d’accord et on dit : « Vous êtes tellement gentille. Vous n’êtes pas une mauvaise personne, donc nous ne vous mettrons pas de menottes. »
Je m’assis sur un vieux sofa dans le bureau et émis des pensées droites pendant un long moment. Le jour suivant, ils ne m’envoyèrent pas au centre de détention. J’utilisais mon temps au mieux et envoyais des pensées droites. Je pensais, « Le démon Jiang n’est pas loin. C’est une opportunité rare de pouvoir envoyer des pensées droites à proximité. Peut-être est-ce une opportunité spéciale pour moi d’éliminer la perversité et je ne devrais pas gâcher un temps si précieux. » Les gardes étaient très coopératifs. Si le service du personnel de la police essayait d’interférer, ils disaient, « Elle fait ses exercices. Qu’est-ce qu’il y a de mal à ça ? » Ainsi, j’ai pu émettre la pensée droite pendant un jour et une nuit à proximité du chef de la perversité. Ce soir-là, les gens de mon lieu de travail envoyèrent quelqu’un pour me ramener chez moi.

Sur le chemin du retour, une personne de mon travail me dit qu’au bureau ils avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour me faire libérer, même contacter de hauts officiels du bureau de police. J’ai été libérée car mon lieu de travail était important.

3. Révéler des attachements et me purifier moi-même

Un jour, en mai 2004, j’ai réalisé que j’étais sous surveillance. (Maître me le fit remarquer). Je me demandai, « Quelle est ma faille? A l’étape finale de la rectification de la Loi, au moment où la perversité est presque totalement éliminée, comment cela peut-il m’arriver ? »

J’en ai cherché les raisons immédiatement. Si j’avais regardé les choses d’un point de vue humain, j’aurai pensé que c’était les membres de la famille d’un compagnon de pratique F qui m’avaient dénoncée. F est un pratiquant vétéran et un expert en ordinateur. Mais F se contente de rester chez lui. Il ne s’implique pas dans le travail de rectification de la Loi à l’extérieur et les membres de sa famille le surveillent de près. Avant je lui envoyais du matériel provenant du site Minghui/Clearwisdom, les nouveaux articles du Maître, et bien d’autres choses. Mais la famille de F s’en empara et me dénonça à la police. Cette fois, je transférai du matériel du site Minghui sur un disque et lui demandais de résoudre le problème avec ce disque. Il est possible que la famille de F ait trouvé ces matériaux. Puisque ce disque provenait d’un site de production de matériel de clarification de la vérité, je suppose que les autorités surveillaient de près mes activités. Ils utilisaient des appareils de surveillance, des appareils pour intercepter les conversations téléphoniques et beaucoup d’autres moyens pour me garder sous surveillance. Je croyais qu’ils voulaient piéger une plus grosse « proie ».

En regardant à l’intérieur, j’ai découvert que mon attachement était la “peur”. Le Maître nous a dit :

« Vous connaissez déjà le principe de Loi d’engendrement et de domination mutuels, sans la peur, les facteurs qui vous font peur n’existeraient plus. » (« Eliminer le dernier attachement »)

Depuis la première fois où j’avais été arrêtée en train de distribuer des flyers, j’avais peur de distribuer. A la place, j’envoyais des matériaux de clarification par courrier. Mais comme j’ai envoyé beaucoup de courriers et pendant un long moment, j’ai dû être surveillée. Bien que le danger n’existait plus, la peur remplissait mon esprit. Pendant longtemps, j’ai eu peur d’envoyer des flyers ou d’autres matériaux par courrier. Bien que je participais toujours aux efforts, j’avais de la peur dans mon esprit et l’attachement de rester en arrière dans la validation de la Loi. La perversité découvrit mes failles. Pas étonnant que de tels problèmes soient arrivés.

J’ai été choquée quand j’ai reconnu mon problème. Etre surveillée était très stressant. J’avais une idée en tête, « Je ne devrais jamais causer de pertes à Falun Dafa, à mes compagnons de pratique ou au site de production de matériel. Je ne vais pas permettre aux gens de me surveiller pour commettre des crimes contre la Loi. » J’augmentai mon étude de la Loi, gardai de fortes pensées droites et éliminai ma peur avec des pensées droites. J’émettais la pensée droite également plus souvent. Dans un rêve, Maître m’encouragea en me disant de garder un profil bas, et que tant que je garderais des pensées droites, la perversité perdrait automatiquement. Après quelques semaines, ils ne me surveillaient plus. Ils arrêtèrent car je n’étais plus utile pour eux. Mais je sais que c’est arrivé parce que j’avais amélioré mon état de cultivation et éliminer des attachements. J’avais aussi envoyé de plus en plus de pensées droites puissantes, ce qui m’a permis d’échapper à cette dangereuse situation..

Bien que j’aie expérimenté un soulagement, ma mentalité de peur n’était pas totalement éliminée. Je ressentais cette peur tous les jours en distribuant des flyers et en envoyant du matériel de clarification de la vérité. Je me souvins que : « je devais sauver les êtres ouvertement et avec dignité. Je ne devais pas avoir peur d’être reconnue comme une pratiquante de Falun Dafa, car je peux contrôler les autres grâce au pouvoir de Dafa. Je devais émettre des pensées droites pour que les autres m’ignorent. » Cependant, j’oubliais fréquemment de me le rappeler et parfois j’oubliais d’émettre la pensée droite. Je regardais autour de moi guettant le moindre signe d’ennuis. Je mettais les flyers et les lettres dans les boîtes aux lettres seulement quand je sentais que c’était totalement sans risques. Mais c’est la façon de faire des gens ordinaires.

Après avoir lu le nouvel article du Maître, « Abandonner le coeur de l'homme, sauver les gens de ce monde » datant du 1er septembre 2004, je réalisai que clarifier la vérité face à face était très efficace. Maintenant j’étais craintive même quand je n’étais pas face aux autres. Comment mon courage pouvait-il m’abandonner alors que je pratiquais le Falun Dafa depuis si longtemps ? Quand j’étais craintive, je découvrais que j’étais de nouveau sous surveillance.

A la surface, ce pouvait être parce que j’avais envoyé deux fois des lettres contenant les nouveaux articles de Maître à F, ce qui avait attiré l’attention sur moi. Mais je savais que ma peur était la cause fondamentale.

Pourquoi ne pouvais-je pas abandonner la peur alors que j’avais reconnu cet attachement et voulais l’éliminer ? Les nouveaux articles du Maître furent publiés. Je devins très préoccupée et pleurai devant la photo du Maître. Depuis mon enfance, j’avais toujours eu peur de ma mère et de mes camarades de classe. Ma mère n’était pas heureuse dans son mariage et me frappait fréquemment, sans raisons. Je subissais la discrimination et les insultes de mes camarades de classe pendant les jours de la « lutte des classes » à cause du « mauvais milieu socioculturel de ma famille ». Quand j’ai commencé à travailler cette situation a continué. Par conséquent, je n’étais pas bonne dans le relationnel avec les gens. Je suis susceptible, silencieuse et pleine de doutes.

La peur des gens a été un compagnon constant depuis mon enfance. Peut-être, les forces anciennes ont arrangé cela. L’attachement à la peur est-il aussi solide que le granite ? Le Maître nous a dit :

« Lorsque vous raffermissez votre pensée droite, lorsque vous pouvez rejeter ces choses, je les enlève pour vous peu à peu ; autant vous arrivez à faire, autant je vous en enlève, autant je les élimine pour vous. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004 »)

Je dois être diligente dans ma cultivation.

Cela ne marchera pas si j’abandonne simplement ma peur au niveau superficiel. Il n’y a pas longtemps, j’ai clarifié la vérité dans un salon de coiffure. A cause de la peur, l’effet n’a pas été bon. Pour recevoir la récompense pour dénoncer des pratiquants, le coiffeur m’a dénoncée Heureusement, J’ai quitté le salon sans risque. Mais j’ai réalisé qu’avoir la mentalité de faire quelque chose ne marche pas bien pour sauver les êtres. Je suppliai Maître dans mon esprit, « Maître, y a t’il un attachement caché qui me retient dans la peur ? Je vous prie, aidez-moi à être plus déterminée pour que je puisse l’abandonner ! »

Notre compatissant Maître me le remémora. J’ai soudainement réalisé, « Si j’ai peur des gens, comment puis-je les sauver ? Sans le vœu de sauver les êtres, comment puis-je bien faire en clarifiant le vérité ? » Après m’être éveillée à cette compréhension, j’ai trouvé que ma peur venait de mon « égoïsme ». J’avais en fait réalisé cela bien plus tôt, puisque j’essayais souvent de me protéger moi-même. Mais cette fois j’eu une compréhension plus profonde. L’égoïsme fait partie de toutes les vies de l’ancien univers. Pour les pratiquants de Falun Dafa, les forces anciennes se sont assurées que tous les pratiquants aient la nature égoïste de l’ancien univers. Ils voulaient « tester » les pratiquants. A cause de ma peur des gens, je ne pouvais reconnaître mon instinct de me protéger.

Les gens disent que je suis jolie et gentille, que je suis une bonne épouse et une bonne mère, et que je suis bonne dans mon travail. Mais en fait, je voulais juste me protéger pour vivre une vie plus confortable. J’étais une personne qui se préoccupait surtout d’elle et ignorait tout le reste.

Je me demandais pourquoi je n’avais pas de compassion. Maintenant j’ai réalisé que, si je ne faisais pas attention aux autres, comment la compassion pouvait elle être générée de nulle part ? Comment pouvais-je devenir moins égoïste ? Je dois me changer pour être capable d’avoir de réelles relations avec les gens et prendre soin des autres du plus profond de mon cœur.

Ma famille sait la vérité sur la persécution de Falun Dafa, et pourtant ils ne pouvaient pas accepter ma pratique du Falun Dafa. Mon mari voyageait à l’étranger fréquemment et comprenait complètement la vérité à propos de la persécution et de la propagation du Falun Dafa dans les autres pays. J’ai essayé de communiquer avec ma famille mais j’ai trouvé cela difficile. A chaque fois que j’effleurais le sujet nous étions en conflit. Pour éviter les disputes, je leur écrivis des lettres pour clarifier mes points de vue. Pourtant nous avions toujours des conflits. Mon mari me battait fréquemment. Une fois il gifla ma figure plusieurs fois. Si je n’avais pas eu la protection du Maître, mon visage aurait été défiguré par les coups. J’étais fréquemment blessée. Plus tard, le Maître nous dit les formules, « La Loi rectifie l’univers, le mal est complètement éliminé. » Un jour, alors qu’il se ruait vers moi pour me frapper, je dis les formules. Il s’arrêta instantanément et n’osa plus me frapper. Mais il me menaça, « Je te tuerais si tu parles de ce sujet à notre fils ! »

Ma sœur changea d’attitude envers Dafa en apprenant les faits. Mais une fois que mon mari apprit que j’envoyais du matériel de clarification de la vérité, il se disputa avec moi et me demanda que nous nous séparions. Quand il me renvoya chez mes parents, ma sœur soutint sa décision.

Mon mari voulut même payer pour m’envoyer dans un centre de détention. Heureusement, mes parents savaient que le Falun Dafa était bon. Ils me donnèrent un bon environnement de pratique. En étudiant la Loi diligemment et avec l’aide de mes compagnons de pratique, je surpassai cette difficulté. De nouveau, Maître m’aida. Après deux semaines, je revins à la maison.

Pourquoi n’arrivais-je pas à bien faire avec mes proches ? La cause fondamentale était toujours mon égoïsme. Comme j’étais pressée de leur clarifier la vérité, je n’ai en fait pas fait beaucoup attention à la vie de mes sœurs et ne les ai pas aidées quand elles en avaient besoin. Elles sont très compétentes et j’apprécie leur aide. Mais j’ai considéré que leur aide allait de soi. Je ne les ai pas remerciées et ne leur ai montré aucune gratitude. Par conséquent comment pouvaient-elles accepter ma clarification des faits ? C’était la même chose avec mon mari. J’avais apprécié sa protection et accepté qu’il fût fort et moi faible. Je faisais toutes les tâches et prenais soin de ses besoins quotidiens, mais dans mon esprit, profondément, je faisais tout ça passivement, Je ne l’aimais pas beaucoup. Il l’a compris et me l’a mentionné. Mais je n’y ai pas fait attention. Pas étonnant qu’il n’acceptât pas ma cultivation et ne voulut pas parler de cela avec moi. (J’ai reconnu cette erreur en écrivant ce partage.)

Après que j’ai réalisé cette lacune, je l’ai éliminé. Une fois dans un bus, je calmai une dame qui se disputait parce que le bus était trop encombré. Je lui parlai de Vérité-Compassion-Tolérance et lui dis que j’étais une pratiquante et combien j’avais bénéficié de ma pratique. Puisque je n’avais plus le temps de lui clarifier la vérité plus en profondeur, je lui dis de se souvenir que « le Falun Dafa est bon » et que »la Vérité, la Compassion et la Tolérance sont bonnes ». Je lui dis que de se souvenir de ces mots lui apporterait une belle vie. Elle me remercia. Les gens autour écoutaient attentivement.

Quand la quatrième soeur de mon mari fut hospitalisée, j’offris d’envoyer des repas à l’hôpital. Avant j’aurai pensé que je n’avais pas le temps de l’aider. En fait, quand mon mari était malade et à l’hôpital, ma quatrième sœur s’occupa de lui sans se plaindre. Je leur apportai un livre de Falun Dafa quand je leur envoyais des repas et me préoccupais véritablement de la santé de ma belle-sœur. Maintenant, ma quatrième sœur ainsi que ma belle sœur pratiquent toutes les deux Falun Dafa.

J’ai trouvé que ma peur était en train de disparaître. Une fois en recevant plus de monnaie que je ne devais en faisant des courses, je rendis la monnaie. Le vendeur du magasin me remercia. Je dis au vendeur que tous les pratiquants de Falun Gong feraient cela et donnai au vendeur du matériel de clarification de la vérité. Une autre fois, lors d’un rassemblement public, je dépassai ma peur et clarifiai la vérité aux gens ouvertement et paisiblement.

A ce moment, certaines personnes me demandèrent de leur apprendre les exercices de Falun Dafa. Ma mère qui souffrait de maladies commença à étudier la Loi. Des amis à qui j’avais envoyé des livres de Dafa auparavant ou clarifié la vérité mais avec qui j’avais perdu contact me dirent qu’ils aimaient Falun Dafa et qu’ils essayaient de vivre selon les principes de vérité, de compassion et de patience. Une de mes domestiques copia plusieurs paragraphes de Zhuan Falun. Maintenant elle lit ces paragraphes tous les jours et dit qu’elle peut réciter beaucoup d’entre eux et qu’elle aime beaucoup Falun Dafa.

De si bons retours m’encouragèrent. A ce moment-là, en me purifiant moi-même, j’éliminai la perversité qui avait contrôlé mon mari et l’avait fait s’opposer à Falun Dafa. Puisque les pratiquants de Dafa nient tous les arrangements des forces anciennes, bien que ce soit difficile à faire, je crois qu’aussi longtemps que je suis droite, et avec l’aide de Maître, je franchirais cette barrière. En fait, dès que j’ai réalisé mon attachement fondamental, mon mari a accepté mon étude de la Loi et ma pratique des exercices.

Il y a quelques jours, mon mari partit pour un voyage d’affaires. Je pensais lui donner une carte « Falun Dafa est Bon » pour lui porter chance et le protéger. Mais rapidement, une notion se forma dans mon esprit. Et s’il disait que j’étais superstitieuse et se mettait à m’insulter ? A ce moment, je réalisai l’interférence des forces anciennes et émis les pensées droites pour les éliminer et suppliai le Maître de me renforcer. Je voulais que mon mari comprenne que la science actuelle est pleine de lacunes. Après avoir émis les pensées droites pour éliminer la perversité derrière lui, je mis une carte dans la poche de sa chemise et dit, « Je te donne une carte dans l’espoir que tu reviennes sain et sauf. » Il jeta un coup d’œil sur moi et ne dit rien.

Je voulais clarifier la vérité à ceux qui m’avaient surveillée. Je pensais que c’était la seule façon d’éliminer la perversité qui les contrôlait. Mais comment pouvais-je le faire puisqu’ils étaient cachés ? Je réalisai cela. Puisque mes lettres destinées à F étaient lues, pourquoi ne clarifiais-je pas la vérité dans ces lettres ? Dans ce but, j’écris de l’information clarifiant la vérité directement dans ces lettres, pour les sauver et pour éliminer leur mauvaise opinion et enlever la pensée que les pratiquants sont une menace pour la sécurité nationale ou impliqués dans la politique.

Pendant le processus, ma compréhension s’est améliorée grandement. Au début, j’étais juste en train d’essayer d’abandonner ceux qui me surveillaient. Maintenant je comprends que tous les êtres qui m’ont surveillés sont des êtres que je devrais sauver. Ils ne me restreignent pas, c’est moi qui ai besoin de prendre soin d’eux. Je ne peux pas leur permettre de persécuter Falun Dafa et ainsi détruire leur futur. Je décidai que dans ma lettre je devrais utiliser une compassion puissante, qui dissoudrait les mauvaises pensées qui les font persécuter Dafa. Si ma compassion n’était pas suffisante, je suppliais le Maître de m’aider, pour qu’ils ne commettent pas de crimes contre Dafa. Ils devraient simplement rester ici pour pouvoir être sauvés dans le futur. Le résultat de cette clarification fut que je n’ai jamais plus été surveillée.

Il peut y avoir encore des obstacles sur mon chemin de cultivation, et mes attachements ont besoin d’être totalement éliminés. En écrivant cet article, j’ai pu découvrir de nombreux attachements auxquels je n’avais pas prêté attention. J’ai réalisé qu’il n’y avait pas de modèle à suivre dans la cultivation. C’est seulement en suivant la Loi du Maître que nous pouvons traverser les difficultés et bien marcher sur notre chemin. Chaque pratiquant a ses accomplissements et ses difficultés à traverser. Peut-être est-ce dû à la multitude d’êtres et la variété de la composition de l’univers sans limites.

Le 7 novembre 2005

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