Lettre d’un pratiquant à sa femme dans un camp de travail forcé

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Lorsque j’ai appris que tu avais été enlevée, sans pouvoir découvrir où tu avais été emmenée, mon cœur tremblait. Cependant, j’étais confiant, je savais que tu surmonterais certainement les épreuves et passerais les tribulations.
Cette nuit-là, lorsque je suis rentré à la maison j’ai découvert que tu n’étais pas là. Comme le temps passait, je me suis de plus en plus inquiété et j’ai su que quelque chose t’était arrivé. Mais je n’avais pas peur et savais comment tu y ferais face. Je savais que tu protégerais tout avec ta fermeté dans Dafa et tes pensées droites.

En fait notre enfant a su ce qui était arrivé bien avant, mais elle n’a jamais mentionné quoi que ce soit à ce sujet. Je sais ce qu’elle pensait, mais je n’en ai jamais rien dit non plus. A Midi, le deuxième jour, notre enfant m’a soudain demandé, "maman peut-elle passer cette tribulation ?" Je me suis arrêté un moment et lui ai dit, "Elle le peut, c’est sûr." Plus tard j’ai cherché à savoir où tu étais et j'ai entendu que tu avais été illégalement placée dans un centre de détention, aussi nous préparions nous à te rendre visite. Au moment du départ, j’ai demandé à notre fille ce qu’elle voulait que je te dise. Elle a réfléchi un moment et a répondu par une seule phrase, "j’ai confiance en elle." J’ai été satisfait et fier de notre enfant, et je pense que tu sera fière d’elle toi aussi.

Bien que je n’ai pas pu te voir ce jour-là, je parlais intérieurement avec toi face au centre de détention; "je suis juste là dehors, je suis venu te voir, je souhaite juste te dire, aie confiance en Maître, aie confiance en Dafa, alors il n’y aura aucune épreuve que tu ne puisses passer." Plus tard je suis passé plusieurs fois par le centre de détention, et chaque fois je t’ai dit, "je suis encore plus proche de toi : souviens-toi, aie confiance en Maître, aie confiance en Dafa, aie confiance en toi, alors il n’y aura aucune épreuve que tu ne puisses passer."

Plus tard avec l’aide d’amis, j’ai finalement pu te voir. C’était juste un mois après que tu aies été enlevée, je me souviens clairement de la scène de notre rencontre, je n’ai pas du tout eu l'impression de te rendre visite en prison, mais de rencontrer une compagne de pratique dans une circonstance spéciale. Je t’ai vue sortir, nous nous sommes salués de la main, et nous étions si paisibles, si calmes en nous voyant. Tu m’as demandé, "la police est-elle venue chez nous ?" je t’ai répondu, "Non". Lorsque je t’ai demandé de quoi tu avais besoin, tu a s dit que tu n’avais besoin de rien. Puis tu as dit, "s’il te plaît achète plus de choses nécessaires à la vie quotidienne car dans ma cellule de nombreuses pratiquantes n’ont rien du tout."

Parce que tu avais été enlevée, mon unité de travail a fait pression sur moi et les amis m’ont aussi persuadé de te conseiller de sortir de prison en signant une lettre garantissant d’abandonner la pratique de Dafa. Il n’était pas nécessaire de souffrir autant. J’ai refusé à tous. Ils ont aussi dit que parce que tu étais détenue, notre famille n’en était plus une, et notre enfant manquait de l'attention dont elle avait besoin, que cela affecterait ses études et ainsi de suite.

Mais qu’est-ce qui a causé tout cela ? Si ce n’était cette persécution maligne, en serait-il ainsi ? Je t’aime profondément, ma femme, mais je sais aussi que nous sommes pratiquants de Dafa. Pouvons nous courber l'échine devant le mal ? Non, jamais. Bien que nous ne puissions être ensemble, les cœurs de toute notre famille sont connectés les uns aux autres, nos cœurs communiquent. Je souhaite aussi te dire que cette fois lors de son examen mensuel notre fille a progressé dans sa classe à l’école. Tu es ma femme, mais tu es aussi ma compagne de pratique. Je me souviens la fois où tu es allée à Beijing faire appel pour Dafa, je suis allé te dire au revoir. Te regardant t'éloigner de dos, j’ai pressé mes mains ensemble devant ma poitrine, te bénissant silencieusement. La personne à laquelle je disais au revoir était ma compagne de pratique.
Aujourd’hui, je sais que tu as été enlevée et emmenée au camp de travail forcé. Je sais que tu es ferme, tu abandonneras tout ce que tu as pour ta croyance, y compris ta propre vie. Nous sommes dans des environnements différents, il y a encore beaucoup d’épreuves à conquérir, beaucoup de tribulations à passer, et plus d’attachements à laisser de côté, mais j’attends ton retour noblement et avec dignité.

Source:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/5/7/21755.html
Chinese version available at http://www.minghui.org/mh/articles/2002/5/2/29413.html

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