Mercredi 21 septembre 2005
Les avocats des droits de l’homme se préparent à demander l’intervention des Nations-Unies pour faire cesser la persécution alléguée des pratiquants de Falun Gong sur le continent.
[Les pratiquants ] du groupe [spirituel] controversé déclarent avoir souffert aux mains des autorités du continent depuis qu’ils ont été interdits en 1999.
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Une organisation pro-Falun Gong basée à Washington, les Avocats Internationaux pour la Justice qui comprend plus de 40 avocats de 35 pays, devrait initier une pétition dont ils espèrent qu’elle mènera à une enquête de la Cour Internationale de Justice des Nations Unies
Des plus de 40 avocats des Avocats Internationaux pour la Justice, qui s’occupent principalement des questions de droits de l’homme liées au Falun Gong, trois sont des adeptes de la foi, selon sa directrice Theresa Chu.
"Notre but est de demander à l’Assemblée Générale des Nations Unies de demander une opinion consultative de la Cour International de Justice déclarant que la persécution des membres du Falun Gong en Chine est une violation de la loi internationale, » a dit Chu dans une interview.
Les Avocats Internationaux pour la Justice disent que la persécution en Chine viole la Convention de Génocide adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1948, qui déclare que tout génocide – qu’il soit commis en temps de paix ou de guerre – est un crime sous la loi internationale et par conséquent punissable par les Nations Unies. Chu a dit qu’elle a confiance que la Cour légifèrera en faveur du Falun Gong.
La Cour, établie en 1946 à laquelle on se réfère communément comme à la cour internationale, comprend 15 juges et a été créée pour résoudre les controverses et examiner les questions de droits de l’homme.
En dépit de sa stature internationale, les décisions de la cour sont purement symboliques car elle n’a pas de pouvoir réel pour appliquer ses jugements.
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Des dizaines de pratiquants de Falun Gong ont fait une manifestation mardi devant la Haute Cour, qui entend un appel judiciaire sur le refus des services de l’immigration de laisser entrer quatre adeptes de Falun Gong taiwanais à une convention organisée par le groupe sur le territoire en 2003.
En dépit des douches matinales, les manifestants se sont rassemblés à l’entrée de la Station de métro Centrale pour soutenir les requérants de l’appel en marchant jusqu’à la Haute Cour.
Ils étaient vêtus de T-shirts d’un jaune éclatant et portaient des bannières avec des messages tels que « Chine : arrêtez de persécuter le Falun Gong » et « Relâchez tous les pratiquants de Falun Gong emprisonnés. »
Au moins dix policiers sont arrivés et ont commencé à marcher à côté du groupe. Certains inspectaient les bannières et mettaient par écrits les détails de leurs contenus et leurs dimensions.
"Nos supérieurs veulent savoir," a répondu un policier à la question de pourquoi ils documentaient la nature des bannières.
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