Depuis très jeune, je voulais être infirmière et professeur. C’était mon but dans la vie. Après avoir passé les épreuves du secondaire je suis entrée à l’Université étudier pour la licence et la maîtrise d’infirmière. Tout semblait aller comme je l’avais prévu jusqu’à un jour où, alors que j’étais encore en licence, j’ai été frappée de paralysie et ai perdu la sensation dans certaines parties de mon corps. Je suis allée à l’hôpital de l’Université et j’ai un des médecins du personnel. Il m’a fait passer un examen complet. Après quoi, il m’a regardée sérieusement et m’a dit que j’avais une sclérose multiple.
J’avais alors la vingtaine et n’avait pas même passé ma maîtrise. Tous mes plans de carrière étaient encore en chantier. J’ai pensé à ce que le docteur m’avait dit. En fait, c’était pour moi comme une condamnation à mort. J’ai cherché Scléroses multiples dans mes manuels d’infirmière et j’ai lu ce qu’il m’avait dit, c’était une dégénérescence musculaire et une maladie neurologique et aussi une maladie auto-immunitaire dans laquelle les cellules de votre corps attaquent vos propres organes, conduisant à un handicap extrême.
En quelques mois les symptômes ont disparu et je me suis dit à moi-même que les médecins avaient du se tromper dans le diagnostic. J’étais jeune et en bonne santé. J’en savais beaucoup plus que lui. J’ai continué à travailler pour mes buts et j’ai passé ma maîtrise et commencé à travailler. Les quelques années qui ont suivi, j’ai travaillé dans des hôpitaux, des cliniques, des maisons de santé, et j’ai enseigné dans des collèges et des universités d’infirmières. Je n’ai jamais pensé que la maladie que j’avais était juste dormante et qu’elle réapparaîtrait encore et encore.
Lorsqu’elle m’a frappée pour la deuxième fois, l’implication nerveuse m’a cause une douleur extrême et ma digestion a été affectée. J’ai perdu 13 kilod et ne pesais plus que 40 kilod. Je me suis dit à moi-même que je travaillais trop et que c’était seulement le stress aussi ai-je quitté mon travail et j’ai déménagé dans une région rurale où je pourrais me reposer davantage. Après quelques mois, je me suis sentie mieux et les symptômes ont encore une fois disparu. Je suis devenue directrice d’un Programme pour Infirmières, puis Doyenne assistante du Collège des Sciences de Santé. Je me poussais moi-même et grimpais sûrement l’échelle professionnelle.
Je travaillais sur mon diplôme de Doctorat la nuit et les week-ends tout en étant administratrice et professeur durant la journée. J’ai commencé à avoir de sérieux maux de tête, des pertes de sensation et des faiblesses dans mon bras droit et d’étranges sensations nerveuses dans le bas du dos et les jambes. Je suis allée voir un des médecins de l’école et il m’a dit que je devais consulter un neurologue. Je suis allée en voir un, un monsieur très sympathique, qui m’a ordonné de faire un PRI, qui est un test qui peut voir à l’intérieur du corps comme les rayons x mais qui donne des images plus détaillées de ce qu’ils observent. Il m’a fait une ordonnance pour un MRI de ma colonne vertébrale dans la région cervicale.
J’imaginais qu’il devait observer la courbure de ma colonne. Je pensais que c’était ce qui causait les problème. Donc j’ai fait prendre les images du MRI qu’il voulait que je lui ramène directement à son bureau quand ce serait fini afin qu’il puisse les regarder. Il les a levées à la lumière de la lampe et les observées pendant quelques minutes. Puis il m’a appelée pour que les regarde aussi. Il a commencé à indiquer ces curieuses marques dans ma colonne vertébrale. Je me suis contentée de rire en disant que cela ressemblait à quelqu’un qui aurait éternué sur le film. Le docteur s’est retourné et m’a regardé et m’a dit avec sérieux que ce que je voyais sur les films était appelé des plaques. Elles étaient causées par la progression de la maladie auto-immunitaire qui attaquait mon corps et c’était un signe diagnostique de Scléroses multiples. Il m’a dit aussi qu’ils avaient de nouveaux traitements pour les Scléroses multiples et que je devrais commencer un traitement immédiatement.
Si je commençai le traitement cela serait une confirmation de la réalité de son diagnostic. J’ai donc quitté son bureau et n’y suis jamais retournée. Je croyais que ça ne pouvait pas être ce qu’ils pensaient, parce que ça allait toujours mieux quelques mois plus tard. En continuant à croire que les stress était la cause de tous mes problèmes, j’ai quitté mon travail, ai vendu ma maison et ai décidé de prendre un congé sabbatique. Ne travaillant plus j’avais le temps de réfléchir et de lire. J’ai réalisé que mes symptômes devenaient de plus en plus sévères et se produisaient de plus en plus souvent. J’ai commencé à lire à propos des SM et j’ai découvert que chacun des symptômes que j’avais en était le signe et qu’il y avait un type de SM avec des cycles de rémission et d’exacerbation. De plus à chaque cycle la SM empirerait, deviendrait plus fréquente et que c’était ce qui se passait.
J’ai eu des attaques de la maladie encore plusieurs fois et les symptômes ont rapidement empiré. A ce point ma vue était affectée et mon champ de vision a diminué de plus en plus, j’avais des difficultés à marcher, et j’avais des spasmes musculaires dans tout mon corps me causant douleur et inconfort. Il y avait du sang dans mes selles, j’étais incapable de digérer la nourriture et j’avais des réactions allergiques à presque tout ce que j’essayais de manger. Mon équilibre fut affecté me faisant tomber lorsque j’essayais de marcher. J’ai finalement réalisé ce que les médecins essayaient de me dire depuis plusieurs années.
A ce point, je ne pouvais plus travailler, mes économies étaient épuisées, et je vivais dans une caravane avec une amie. Nous nous débattions sans chauffage, sans eau courante avec à peine le minimum vital. Mon ami partageait avec moi ce qu’elle avait. Elle était une véritable amie et essayais de m’aider et de s’occuper de moi au moment où ma vie devenait si sinistre. Très souvent, j’ai prié demandant à mourir me demandant pourquoi une personne devrait vivre comme je le faisais. Les gens qui me connaissaient pensaient pensais que j’étais sur le point de mourir. A un moment au milieu de tout ça, j’ai consulté un médecin de médecine chinoise et il a dit qu’il ne me traiterait pas parce que mes pouls étaient trop faibles. J’ai vu un ophtalmo et il a dit qu’il ne pouvait rien faire pour moi et de revenir le voir lorsque je serais devenue complètement aveugle. Je continuais à glisser dans cette spirale et pensais qu’il n’y avait plus d’espoir pour moi et que je devais accepter mon sort.
Un après-midi en rentrant du travail mon amie a entendu un entretien sur la Radio publique nationale. La personne qui parlait était une femme âgée qui avait été atteinte de plusieurs maladies. Elle disait comment elle avait découvert Falun Dafa et comment, en seulement une année tous ses symptômes de maladie avaient disparus. Mon amie est rentrée chez nous et m’a raconté ce qu’elle avait entendu à la radio. Elle m’a dit que peut-être cela pourrait m’aider et j’ai dit que je n’avais plus rien à perdre. Nous avons donc fait une recherche sur Internet. Nous ne savions pas comment épeler Falun Dafa, mais nous étions déterminées. Finalement, nous avons trouvé ce que nous cherchions. Elle a commandé la vidéo d’enseignement des exercices et les livres Falun Gong et Zhuan Falun.
Je me souviens du jour où j’ai reçu le petit paquer au courrier et où j’ai passé la video des exercices. Puis j’ai lentement commencé à lire Falun Gong et Zhuan Falun. Je devais faire un effort pour lire chaque mot mais j’ai continué à lire. J’ai eu les réponses à toutes les questions que je m’étais jamais posée et j’ai découvert le Maître que j’avais cherché toute ma vie. A présent cela n’avait plus d’importance que je sois ou non malade parce que Maître Li Hongzhi dans ses enseignements s’adressait directement à mon cœur et à mon esprit, à mon être véritable. Je savais que j’avais découvert une méthode juste pour ‘cultiver et pratiquer’.
J’ai continue à faire les exercices, quelque fois assise sur une chaise et quelque fois debout. J’ai lentement lu Zhuan Falun. Je suis devenue de plus en plus forte et ma vision est devenue plus claire. En seulement quelques mois tous mes symptômes ont disparu et ne sont plus réapparus depuis plus de 4 ans. Ma vue s’est améliorée et j’ai la plus petite correction dans mes verres que depuis que j’ai commencé à porter des lunettes. J’ai pu reprendre mon travail, et je mène une vie pleine et active nouveau. Dans la Parade du Jour du Mémorial, j’ai même pu pratiquer les exercices sur un char qui roulait sans tomber. Avant je n’arrivais même pas à rester debout les deux pieds par terre sans tomber.
Je remercie sincèrement Maître Li Hongzhi et je vous remercie de m’avoir offert cette opportunité de partager mon histoire avec vous.
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