Un Directeur d’un Camp de Travail : « Puisque vous êtes allé à Beijing faire appel, vous méritez d’être traités comme les condamnés à mort. »

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Je suis une pratiquante qui a été illégalement détenue dans le centre de Détention de la ville de Anda dans la Province de Heilongjiang. Le 8 Décembre 2001, je suis allée à Beijing faire appel pour le Falun Gong et ai été arrêtée près de la place Tiananmen. J’ai été envoyée à un poste de police, où des pratiquants de Falun Gong de différents endroits étaient injuriés et battus par la police. Cette nuit là, j’ai été envoyée au Bureau de Police du Comté Yanqing, Beijing, où j’ai été fouillée, interrogée et torturée toute la nuit puis menottée et enchaînée pendant 24 heures. Lorsque j’ai demandé pourquoi j’étais traitée aussi méchamment, le directeur Chen m’a dit, « Puisque vous êtes allé à Beijing faire appel, vous méritez d’être traitée comme les condamnés à mort. Vous n’êtes pas autorisés à faire appel ». Cet officier et un autre policier m’ont interrogée ensemble. Ils ont juré et garanti qu’ils ne le rapporteraient pas à leurs cadres supérieurs si je leur donnais mon adresse. A ce moment je n’avais rien mangé depuis deux jours et avais été menottée à une chaise derrière mon dos pendant 24 heures. Je me sentais épuisée et leur ai donné mon adresse. Plus tard, j’ai été envoyé au Centre de Détention Yanqing de la Province de Hebei.

Dans le centre de détention, j’ai vu que de nombreux pratiquants de Dafa étaient brutalement torturés. Une pratiquante dans la soixantaine de la région Yimianpo, Cité de Harbin, Province de Heilongjiang avait été si méchamment battue que tout son corps étaient couvert de plaies. Ses yeux étaient enflés et elle ne pouvait plus les ouvrir du tout. Le directeur Zhang et un officier nommé Chi Lin avaient brûlé le visage d’une autre pratiquante avec des cigarettes. Ils inséraient la cigarette allumée dans son nez et sa bouche, et alors commençaient à lui brûler le visage, le couvrant de cloques. Une autre pratiquante qui venait de la Province de Sichuan a été si gravement torturée qu’elle ne pouvait plus parler. Ceci parce qu’ils ne pouvaient pas comprendre son dialecte. Il y avait là beaucoup d’autres pratiquants inhumainement traités.

Nous étions entassés ensemble dans une seule cellule, et plusieurs jours plus tard avons été emmenés par nos officiels de gouvernement respectifs. Sans aucune procédure légale, j’ai été escortée au Centre de Détention de la ville d’Anda. Une fois arrivée là j’ai commencé une grève de la faim pour protester contre la détention illégale. Le cinquième jour de la grève de la faim l’Officier Wang Yinhua et un autre policier du Département de l’Application des Lois, au Bureau de police de la ville d’Anda m’a emmenée de force au Camp de Travail Shuanghe de la ville de Qiqihar. Sur le chemin, ils m’ont brutalement nourrie avec du pain et de l’eau. Comme je refusais de manger quoi que ce soit, ils on eu peur que je ne meure, aussi m’ont ils renvoyée au Centre de Détention de la ville d’Anda. Parce que je continuais ma grève de la faim, le directeur Liu Yingshan du Bureau 610 (une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, avec un pouvoir absolu sur chaque niveau d’administration dans le Parti et sur tous les autres systèmes politiques et judiciaires) amena les membres de ma famille au centre de détention et les força à me persuader d’abandonner. Comme je ne renonçais toujours pas, Liu devint furieux et insulta méchamment les membres de ma famille. Après plusieurs jours de grève de la faim, mon corps commença à montrer des signes de problèmes. Je découvris du sang dans mes urines et mes selles pendant plusieurs jours. J’écrivis deux lettres au gouvernement pour demander ma libération inconditionnelle, mais ils les ignorèrent.

Après le Festival de Printemps, j’ai commencé ma troisième grève de la faim. J’avais de nouveau des symptômes physiques, y compris une chute de tension et un pouls irrégulier . J’ai alors été envoyée à l’hôpital. Dans l’hôpital j’ai refusé d’être traitée puisque mon objectif était de demander ma libération inconditionnelle. J’ai été renvoyée de nouveau au centre de détention. Je voulais continuer ma grève de la faim jusqu’à ce qu’ils me relâchent inconditionnellement. En dépit de ma terrible condition physique, ils continuèrent à m’enfermer dans le centre de détention. Le Maire Wang Yinghe planifia même de m’envoyer au Camp de Travail de Shuanghe dans la ville de Qiqihar de nouveau afin de continuer à me persécuter.
Dans le centre de Détention de Anda, il y avait beaucoup plus de pratiquantes en but à une persécution similaire. A cause de longues périodes de détention illégale et de mauvais traitements, elles étaient gravement blessées à la fois physiquement et mentalement. Par exemple, Diao Fenglian a un pouls très irrégulier et de fréquentes attaques. Deux autres pratiquantes ont une pression artérielle très élevée. On a découvert à Cui Jinghong un problème cardiaque. Wang Caiyun a une grosse tumeur au foi (7,1.cm de diamètre).

Nous faisons appel aux Nations Unies et aux organisations de droits de l’homme pour qu’ils envoient un groupe en Chine faire une enquête sur la persécution des pratiquants de Falun Gong. Tous ce que les pratiquants ont fait a été d’insister pour pratiquer « Authenticité-Compassion-Patience ; » Nous faisons appel à toutes les personnes de cœur dans le monde pour qu’elles expriment leur préoccupation de la situation du Falun Gong en Chine et fassent cesser l’inhumaine persécution.

L’individu responsable est Liu Yingshan, Superviseur du bureau 610 , Directeur de Département de la Sécurité Politique, Téléphone: 86-455-7332909, 86-13945624994.


Source: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/4/21/21209.html
Chinese version available at http://minghui.ca/mh/articles/2002/4/3/27781.html

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