The Epoch Times : Un mur de vérité entoure le ministère des Affaires étrangères

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Le 2 août 2005


Quelques unes des banderoles constituant le "Mur de vérité " à Canberra. The Epoch Times
Par un beau jour d’hiver à Camberra les banlieusards qui vont au travail, ont eu le plaisir de voir un « mur de vérité » entourant le territoire de la Cour suprême de la capitale d’Australie.

Ce sont les pratiquants de Falun Gong qui tenaient ce mur de banderoles colorées, ils soutenaient l’action légale pour empêcher le Ministre des Affaires étrangères, Alexander Downer, de signer des certificats chaque mois, qui empêchent les pratiquants de Falun Gong de faire pacifiquement appel devant l’Ambassade chinoise à Camberra.

Les appels pacifiques devant l’Ambassade incitent à une prise de conscience du génocide qui est en train d’être commis par le gouvernement du Parti communiste chinois « PCC », sur les pratiquants de Falun Gong en Chine.

Le mur de banderoles portait des messages condamnant le PCC pour torture et meurtre, et aussi, demandant à M. Downer de cesser de feindre d’ignorer les atrocités des droits de l’homme en Chine, au profit du seul commerce...

C’était une deuxième audience du procès, et le célèbre avocat des droits de l’homme, M. Bernard Collaery, représentant les plaignants, a soumis une application révisée à la cour, qui a enlevé au Commissaire de la Police fédérale australienne sa qualité à être deuxième répondant pour l’action en justice .

Mtre Collaery a dit qu’il était heureux que l’affaire demeure focalisée sur M. Downer et non sur la police, qui a-t-il dit ne fait qu’exécuter les ordres du gouvernement. Il a dit que le Commissaire de police avait accepté de se soumettre à toute injonction de la cour contre M. Downer.

La prochaine audience aura lieu le 29 août, et Mtre Collaery a dit qu’il se préparait à présenter à la cour, les preuves de l’existence d’une « gestapo chinoise », le bureau 610, expressément établi pour mener à bien la persécution du Falun Gong en Chine, et montrer que les pratiquants de Falun Gong étaient dans leur droit absolu en manifestant pacifiquement contre la brutalité du régime du PCC.

Il a poursuivi en disant : “M. Downer prétend que les appels du Falun Gong à l’extérieur de l’Ambassade de Chine blessent la dignité de la mission chinoise, pourtant, il n’y a rien d’illégal à appeler un meurtrier un meurtrier. »

M. Collaery, représente aussi M. Hao Fengjun, un déserteur du bureau 610 chinois, lequel la semaine dernière s’est vu accorder un visa de protection permanent, et il croit que les deux affaires pourraient décider d’autres hauts fonctionnaires chinois à déserter, emportant avec eux les secrets sur les abus des droits de l’homme sous le régime communiste chinois. « Ceci envoie un message aux autres haut fonctionnaires dans la bureaucratie chinoise qu’on leur accordera l’asile dans cette démocratie aussi longtemps qu’auront lieu les tueries féroces, la torture et les meurtres « contre les activistes pro-démocratie), a-t-il dit.

M. Hao assistait pour la première fois à un rassemblement public de défenseurs du Falun Gong, et il a dit aux médias qu’il connaissait les noms, et les activités, de nombreux pratiquants de Falun Gong qui étaient présents à Camberra, bien avant qu’il n’arrive en Australie, du fait de ses fonctions en tant qu’officier du 610.

"J’ai personnellement été témoin du traitement inhumain envers les pratiquants de Falun Gong par les autorités communistes chinoises," a-t-il dit.

Il a dit avoir vu, à l’intérieur du bureau 610, une pratiquante de Falun Gong être battue avec une barre de fer incandescente, qui lui a laissée deux cicatrices de 20cm sur le dos.

M. Hao a dit que gouvernement du Parti communiste chinois était un « régime malin », et qu’un ami qui l’avait conduit à l’aéroport lorsqu’il avait quitté la Chine pour l’Australie, était à présent persécuté en Chine.

"Il a été arête et sa maison familiale a été mise à sac et ses biens confisqués. Jusqu’à aujourd’hui il a été place sous surveillance (et) ma famille et mes amis le sont aussi et je n’ai plus pu avoir de contacts avec eux."

M. Hao a supplié le gouvernement australien de se réveiller sur la persécution en cours en Chine, "Avec tous ces faits devant vous, pourquoi ne vous réveillez vous pas. J’appelle le gouvernement australien à ne pas abandonner les droits de l’homme de gens sans défense au profit du commerce. »

Il a dit aussi qu’il était choqué que M. Downer, le Ministre des Affaires étrangères d’une nation libre et démocratique, ait signé des certificats, chaque mois, depuis 42 mois, pour restreindre le Falun Gong.

"(Je suis surpris que M. Downer ) soit prêt à aider le régime communiste chinois à empêcher le Falun Gong de dénoncer la vérité devant l’Ambassade chinoise."

Le Professeur Yuan Hongbin, ancien professeur de droit politique en Chine, qui a récemment obtenu un visa de protection permanent a également pris la parole.

Le professeur Yuan a dit qu’il était également choqué par les certificats de M. Downer, et que c’était le résultat de placer les affaires avant les droits de l’homme.

Après l’audience à la cour et la conférence de presse, environ 150 pratiquants de Falun Gong portant les banderoles du "Mur de vérité", ont marché vers les bureaux du département des Affaires étrangères et du commerce (DFAT) pour un court rassemblement lors duquel plusieurs personnes ont pris la parole et fait remarqué la pression exercée par le régime du PCC sur le gouvernement australien, pour ne pas critiquer publiquement leur terrifiant bilan des droits de l’homme.

Il a été confirmé par un officier de la DFAT de la section politique de la Chine, que M. Downer avait de nouveau signé les certificats pour restreindre l’appel du Falun Gong, le mardi 29 juillet pour encore 30 jours.

Source :
http://www.theepochtimes.com/news/5-8-2/30860.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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