The Epoch Times
Le 28 juin 2005
NEW YORK—La mort de Gao Rongrong dans une salle d’urgences n'a pas été accidentelle et elle n’est pas passée inaperçue. Quatre jours après sa mort, les ambassades chinoises autour du monde ont été la scène d’une multitude d’appels.
Le 16 juin, Mme Gao Rongrong, comptable, est décédée suite à plusieurs années de torture et d'abus qui lui ont été infligés parce qu'elle pratiquait le Falun Gong. Le Falun Gong, une paisible pratique de méditation, est interdit et persécuté en Chine par le Parti communiste (PCC).
"Ceci a exposé au grand jour comment les pratiquants en Chine sont brutalement persécutés, et les moyens sans scrupules employés par le PCC en dehors de la Chine, " a dit Sue Zhang, devant le Consulat chinois de Vancouver au Canada. Aujourd'hui, nous sommes ici pour protester contre le gouvernement chinois qui a torturé Gao Rongrong à mort. Nous appelons également le gouvernement canadien à prêter attention à la persécution du Falun Gong en Chine.
Avant la mort de Mme. Gao, les organismes et les activistes des droits de l'homme ont utilisé des photos de Gao torturée pour révéler comment le PCC maltraitait sa propre population. Les photos montrent Gao dans un lit d'hôpital avec plus de la moitié de son visage défiguré par les chocs des bâtons électriques.
" Après avoir appris qu'elle avait disparu, j’ai eu une mauvaise appréhension, " a dit Mme. Lucy Zhou, une habitante de New York qui participe aux expositions anti-torture à Manhattan. Zhou montre souvent les images de Mme. Gao pour réveiller la conscience des gens au sujet de la persécution du Falun Gong en Chine.
Selon un communiqué de presse du Centre d'Information du Falun Dafa de New York (FDI) pendant que le corps de Gao se trouvait au funérarium de Wenguantun dans la ville de Shenyang dans la province du Liaoning, les autorités chinoises essayaient de faire pression sur sa famille afin d'incinérer son corps pour détruire les preuves de la torture et mauvais traitements.
L'ancien officier de police chinois, Hao Fengjun a déclaré lors d’un entretien avec Epoch Times, "A ma connaissance, ils [les autorités chinoises] ont déclaré que la cause de la mort était due au suicide, parce qu'ils autorisent rarement la famille à voir le corps. Ils l’incinèrent tout de suite après que le pratiquant soit mort. La police peut facilement obtenir un certificat de décès qui stipule, ' Cette personne est décédée de maladie,' ou ' cette personne s'est suicidée."
M. Hao a déserté récemment et cherche l'asile politique en Australie.
Les photos du visage défiguré de Mme. Gao Rongrong, et les efforts pratiquants de Falun Gong et ceux des organismes des droits de l'homme ont également attiré l'attention de certains hauts fonctionnaires du PCC. M. Luo Gan un haut fonctionnaire chinois a immédiatement donné l'ordre d'empêcher la diffusion publique d’autres nouvelles concernant Mme. Gao, selon FDI
Les activistes du Falun Gong disent que les photos du visage de Mme. Gao ainsi que les expositions anti-torture peuvent peut-être choquer beaucoup de passants et rendre furieux les fonctionnaires du PCC. Mais pour chaque cas tel que celui de Mme. Gao, il y a des milliers d'autres pratiquants de Falun Gong, des activistes pro démocrates, des Tibétains, et des musulmans travaillant dans les camps de travail chinois dont les sort est inconnu.
" Elle est devenue très célèbre. Avant qu'elle ne meure, si elle avait eu la chance de quitter la Chine, elle aurait pu exposer ce qu'ils [les autorités chinoises] lui ont fait et elle aurait révélé davantage de mauvaises choses que le gouvernement chinois fait pour persécuter le Falun Gong, " a dit Mme. Zhou.
Source :
http://english.epochtimes.com/news/5-6-28/29913.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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