Le 24 Juin 2005, le Réseau japonais de Nouvelles de Yahoo a réimprimé un article du journal Japonais, Sankei Shimbun. Le titre original en était, « Dans les camps de travaux forcés en Chine, il y a 400 000 personnes y compris des prisonniers religieux, parmi eux 60 000 sont du ‘Falun Gong.’ » L’article original mettait particulièrement en évidence la gravité de la persécution du Falun Gong. Les médias et la communauté japonaise commencent à prêter attention à la persécution du Falun Gong en Chine.
Un journaliste de Sankei Shimbun à Washington a rapporté que le Congrès américain et le gouvernement fédéral des Etats-Unis ont conjointement crée une organisation pour l’étude et l’analyse de ce qui concerne la Chine – la « Commission du Congrès exécutif sur la Chine. » L’organisation a tenu une audition publique le 22 Juin intitulée, « L’éducation par le travail forcé en Chine. » Plusieurs activistes des droits de l’homme renommés de Chine ont dit dans leurs discours que 400 000 personnes, y compris des prisonniers politiques et religieux en Chine, sont forcées de travailler sous le prétexte de recevoir une rééducation par le travail.
Lors de l’audition publique, l’activiste des droits de l’homme Wu Hongda, qui a été détenu et « rééduqué » par 19 ans de travail forcé pour avoir protesté contre le Parti communiste chinois en Chine, et qui plus tard est venu aux Etats-Unis dans les années 80, a témoigné des faits mentionnés plus haut. Il représentait la Fondation Lao Gai pour l’enquête et l’étude sur les problèmes liés au système de camp de travail du PCC.
Wu a dit dans son rapport qu’en Chine, dans plus de 1000 prisons (camp de travail), environ 400 000 personnes sont emprisonnées et reçoivent une rééducation par le travail, où elles sont obligées de travailler. La plupart de ces personnes sont des prisonniers politiques, des prisonniers [de conscience] et des prisonniers religieux, qui s’opposent au PCC, et des citoyens qui protestent contre la destruction violente de leurs maisons par le PCC. De plus, le nombre de prisonniers qui enfreignent les infractions criminelles générales est en train d’augmenter. Parmi les 400 000 prisonniers, 60 000 sont des pratiquants de Falun Gong. La répression du Falun Gong par le PCC n’a pas cessé. Dans plus de 1 000 camps de travail et prisons, que les détenus le veuillent ou non, ils sont forcés de travailler dans recevoir de salaire. Les prisons accroissent leurs revenus en s’engageant dans des activités de production pour un grand nombre d’entreprises.
Bien que forcer les détenus à travailler soit interdit par la convention internationale, et que le PCC a cosigné le mémorandum avec les Etats-Unis en 1991 s’engageant à ne pas exporter les produits fabriqués en prison, M. Wu a dit que les prisons forcent les détenus à fabriquer des vêtements, des composants d’automobiles, des petits véhicules, des crayons et du thé, et de nombreux autres produits. Ceux-ci sont exportés en grandes quantités vers les Etats-Unis, le Japon et l’Europe.
Lors du discours, le Ministre du Commerce de la Fédération américaine du Travail forcé et du Congrès des Organisations industrielles (AFL-CIO), l’expert sur la question Chinoise Jeffery Field a également attesté que bien que le PCC ait signé le mémorandum avec les Etats-Unis s’engageant à ne pas exporter des produits fabriqués par le travail forcé, non seulement l’exportation de ces produits continue toujours, mais la Chine encourage également les entreprises étrangères à fournir et investir dans la technologie pour la production liée au travail forcé. Field a également dit dans son discours que les Etats-Unis n’avaient pas pris au sérieux la question d’interdire l’entrée dans le marché américain de produits illégalement fabriqués par le travail forcé en Chine.
Version anglaise disponible sur :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/6/27/62294.html
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