Depuis le 20 juillet 1999, les pratiquants de Dafa de l’agglomération de Yichun, dans la province de Heilongjiang ont souffert une sérieuse persécution. Trente pratiquants ont été détenus, quatorze ont été condamnés à l’éducation par le travail forcé (deux d’entre eux ont été condamnés deux fois) et un pratiquant a été persécuté à mort. Sept pratiquants sont encore détenus actuellement. Eux et leurs familles sont dans une grande souffrance du fait de la persécution.
Mme Chen Guiqin, 58 ans, était professeur à la Première école élémentaire. Après le 20 juillet 1999, des officiers du bureau de la sécurité publique local, le bureau de la sécurité national, le gouvernement, des représentants de son unité de travail et de la zone de sa résidence, sont venus fréquemment chez elle la harceler et l’ont plusieurs fois détenue dans des centres de détention.
L’été 2000, un pratiquant a accroché des bannières disant, “Le Falun Gong est bon” dans le district de Tangwanghe. La police locale n’a pas réussi à savoir qui les avait accrochées. Un groupe d’officiers de police conduits par Jiang Wei, le vice-chef de bureau, ont emmené Mme Chen du centre de détention au bureau de la sécurité publique locale pour essayer de la forcer à « confesser » qu’elle avait écrit et accroché les bannières. Jiang Wei insistait que c’était elle qui l’avait fait une analyse ayant déterminé que l’écriture était la sienne. Les policiers ont passé toute une nuit à essayer de lui extorquer une confession. Le matin suivant, ils ont continué à la torturer.
Un officier femme l’a battue à terre puis l’a traînée par les cheveux. Elle a été torturée par la méthode du « Corps plié » (1) On l’a aussi forcée à tenir une flasque pleine d’eau bouillante avec les bras tendus devant elle. En même temps, l’officier lui a interdit de manger et de boire. Ils ont été jusqu’à menacer Mme Chine que si elle ne confessait pas [avoir écrit les bannières] elle serait jetée du haut de la montagne et tuée.
La policière Huang Yan du centre de détention lui a dit : “Tu ferais mieux de le reconnaître. Ce sera toi que tu le reconnaisses ou ne le reconnaisses pas. » Mme Chen a succombé à la torture et a parlé sous la contrainte disant qu’elle avait écrit les bannières. Les policiers sont immédiatement allés chez elle et ont confisqué les crayons de ses enfants, les appelant les « preuves ».
Elle a été condamnée à deux ans de rééducation par le travail et envoyée au Centre de Réhabilitation pour drogués de Harbin, où sa condition physique s’est graduellement détériorée.
Elle était extrêmement faible au moment où ils l’ont relâchée. La police n ‘a cessé de la harceler chez elle aggravant son piètre état de santé. Elle est morte le 6 janvier 2004. Beaucoup de personnes ont pleuré pour cette mort.
(1) "Plier le corps": Se tenir les deux jambes tendues et rapprochées, et baisser la tête vers le bas en direction des pieds, devant les genoux. Les doigts pointent le sol, la tête est à l’envers, et le corps forme un angle à 90 degré. La victime est forcée à tenir cette position de 17 à 18 heures par jour, sauf pour manger dormir et aller aux toilettes.
Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2005/1/22/93995.html
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