Entre le 16 et le 23 décembre 1993, Maître Li a donné une série de conférences sur Falun Dafa dans la ville de Qiqihar dans la province de Heilongjiang. J’ai eu assez de chance pour y participer. Je voudrais partager avec vous plusieurs épisodes touchants qui sont arrivés pendant ces jours.
Quand j’ai vu Maître dans la salle j’ai éprouvé une grande émotion. Bien que je n’avais jamais pratiqué de qigong (des exercices pour cultiver le « qi » ou « l’énergie vitale ») avant, j’étais décidé à apprendre cette pratique. Mon état d’esprit du moment est difficile à décrire.
Durant la classe on nous a dit que Maître venait juste de terminer une série de conférence dans une autre ville et qu’il avait programmé de retourner dans la ville de Changchun, dans la province de Jilin (sa ville natale). Cependant l’Association Chinoise de recherche Scientifique sur le Qigong a décidé d’avoir une conférence sur le qigong dans la ville de Qiqihar et a invité Maître à venir parce qu’ils savaient tous que le Falun Gong est bon. Maître Li sans tenir compte de ses vacances est arrivé à Qiqihar. Comme cette série de conférence n’était pas prévue et qu’une autre conférence était déjà programmée à Beijing, cette classe à Qiqihar n’a pu se faire que sur sept jours. Maître a dit « Avant que je ne vienne à Qiqihar, j’ai envoyé beaucoup e Faluns (Roue de la Loi) pour chercher ceux qui avaient une relation prédestinée avec Dafa. Les gens présents ici ont tous une relation prédestinée. Aussi chacun devrait chérir cette opportunité.»
A la fin de la première journée de conférence, il a commencé brusquement à pleuvoir. Comme personne n’avait amené un parapluie ou un imperméable, nous nous somme tous abrités à l’entrée du bâtiment. La scène était assez chaotique. Juste à ce moment Maître est sorti. Quand nous avons vu Maître nous nous sommes tous calmés. Maître a regardé le ciel avec un sourire et a dit « La pluie va s’arrêter dans un moment. Ne vous inquiétez pas, vous pouvez rentrés chez vous maintenant. » Sous peu la pluie a commencé à baisser d’intensité et s’est arrêtée. Un pratiquant a appelé un taxi et a voulu que Maître le prenne pour retourner là où il logeait. Cependant Maître a insisté pour ne pas prendre le taxi et a dit au pratiquant « STP, ne t’inquiète pas. C’est très gentil à toi, je sais. Mais il n’y a aucune raison de gaspiller de l’argent. » Puis Maître est parti seul à pied.
Les sept jours de classe sont passés très vite. Maître devait partir le soir même pour Beijing à la fin de la conférence, afin d’entamer la prochaine conférence de neuf jours. Les pratiquants se sont précipités à la gare pour voir Maître partir. Quand un autre pratiquant et moi-même avons vu le Maître il nous a dit gentiment « Il se fait tellement tard, pourquoi êtes vous venus sur la pluie ? ». Puis il nous a serré la main à tous les deux. Nous avons été très touchés. Tout de suite après Maître a demandé à un pratiquant qui était avec lui d’acheter des tickets d’accompagnateurs pour nous. En fait nous pouvions entrer et sortir sans tickets tous les deux en montrant notre carte professionnelle car à cette époque nous étions tous les deux des policiers en uniforme. Nous savions que Maître faisait payé le prix le plus bas pour les conférences et qu’il assumait la plupart des dépenses lui-même pour aller donner les conférence à travers la nation. Pourtant Maître a dépensé son argent pour nous acheter des tickets. Nous nous sentions très mal à l’aise. Cependant nous avons compris que Maître nous apprenait comment atteindre le standard d’un pratiquant. Je me rappelle ce que le Maître nous a dit à ce moment là : « Vous êtes encore jeune. Vous devez être diligents dans la pratique du Falun Dafa jusqu’à la fin. Aujourd’hui vous pouvez ne pas comprendre combien Dafa est précieux. Mais d’ici deux ou trois ans vous le saurez. »
Le train est arrivé en gare. Seulement à ce moment nous nous sommes rendu compte que Maître et les pratiquants qui l’accompagnent à travers le pays portaient beaucoup de livres de Dafa et du matériel. Chaque fois que Maître donne une conférence, il emmène ces livres et ces matériels avec lui. Les sacs avec les livres étaient très lourds, même pour nous qui étions jeunes. Pourtant, Maître et les disciples qui voyagent avec lui portaient toute l’année ces livres et ces matériels partout à travers la nation pour propager Falun Dafa. Nous pouvions juste imaginer combien ça devait être dur.
Le train s’élançait doucement et Maître continuait à nous faire signe. En regardant le train partir, mon cœur est resté agité pendant très longtemps.
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