(Le premier échange d’expériences écrites pour les pratiquants de Falun Gong en Chine)
(Part 1: http://fr.clearharmony.net/articles/200412/17268.html)
« …À ce moment là, nous avons travaillé aussi dans le but de nous “auto-surveiller” dans le camp de travail, au lieu d’être surveillés par des détenus criminels … Plus tard j’ai compris que nous ne devrions pas endurer passivement la persécution, alors j’ai commencé à écrire aux gardiens. Je leur ai dit qu’il était illégal pour eux de battre sans pitié les pratiquants de Dafa. J’ai été battu et harcelé par les gardes pour leur avoir écrit. Mais je crois fermement que peu importe l’environnement, les principes de Dafa sont vrais universellement dans n’importe quel environnement. La question clé était notre état d’esprit et notre croyance envers Dafa. »
Cité de l’article
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4. Je suis allé de nouveau à Pékin pour valider Dafa et j’ai été emprisonné
En septembre 2000, je suis allé à Pékin à nouveau pour valider Dafa. Le 29 septembre, après avoir été détenu illégalement pendant plus de trente jours au centre de détention du comté de Daxing à Pékin, j’ai été transféré dans la ville de Jilin, province de Jilin. Les policiers du poste de police de Zhihe m’ont emmené à la 4e escouade de la division criminelle du département de police de Chuanying. Ils m’ont attaché au
Durant cette période, j’ai lu la Conférence du Maître : Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi de l'Ouest des Etats-Unis (le 21 octobre 2000). Le Maître a dit : " … qu'est-ce que Bouddha ? Tathagata veut dire "venir à son gré en marchant sur la vérité" c'est l'appellation des gens de ce monde, mais un véritable Bouddha est le défenseur de l'Univers, il doit prendre la responsabilité pour tous les facteurs positifs dans l'Univers "
J’ai réalisé que je devrais corriger tout phénomène qui ne sont pas droits dans chaque environnement de persécution.
Dans le camp de travail de Huanxiling, j’ai résisté à la persécution avec des pensées justes J’ai enseigné avec bienveillance les principes de Dafa aux policiers; et comment agir comme des êtres humains. Finalement, un des plus méchants policiers de la 4e brigade nommé Wang, a dit lors d’une réunion en présence de tous les dix-huit pratiquants de Falun Gong, qu’il admirait les pratiquants. Dans la 4e brigade, ce sont les pratiquants qui lavaient les vêtements des prisonniers criminels, alors que les prisonniers frappaient souvent et harcelaient les pratiquants. Lorsque j’ai vu cette situation, j’ai partagé ma compréhension avec les autres pratiquants que nous ne devrions pas coopérer avec la persécution. Lorsque les autres pratiquants étaient battus ou harcelés, je suis bravement intervenu pour arrêter les facteurs malveillants. Je leur ai parlé gentiment et j’ai rectifié leur manière de pensée erronée.
En deux mois, avec les efforts de tous les pratiquants, la quatrième brigade, qui était la plus malveillante du Camp de Travail de Huanxiling est devenu la plus indulgente. Un des chefs des détenus criminels, qui avait été le plus méchant et battait souvent personnellement les pratiquants, a commencé à changer et finalement en est venu à sentir à travers le comportement des pratiquants que Dafa est sacré et d’un haut niveau spirituel. Lorsque sa mère est venue lui rendre visite, il lui a dit en privé de pratiquer le Falun Gong chez elle. Plus tard, afin d’améliorer davantage notre environnement, les dix huit pratiquants dans la quatrième brigade ont eu une pratique collective des exercices dans la prison en plein jour. Les autorités étaient abasourdies.
Ensuite, sept pratiquants de la 4e brigade ont eu un entretien face à face avec les chefs de la prison et ont demandé à ce que tous les pratiquants soient relâchés, libres de toute inculpation. Les gardes et les prisonniers étaient stupéfaits. J’ai été confiné dans une cage d’isolement pendant sept jours pour « avoir organisé des activités et incité à une rébellion ».
Le 27 mars 2001, quarante pratiquants déterminés et moi-même avons été transférés. J’ai été envoyé au camp de travail de la ville de Tonghua, province de Jilin. A ce moment-là, le camp de travail de Tonghua déclarait qu’il avait un « taux de transformation » de 100 % (chaque personne devait renoncer à sa ‘cultivation’ peu importe leur véritable intention). Je me souviens du jour de mon arrivée au camp : Sun Jianfu, le chef du bureau de l’éducation est venu m’agresser alors qu’il était ivre. Il était accompagné d’un de ses plus mauvais gardiens. Il a tenu une matraque électrique afin de me menacer. Je lui ai dit calmement et avec droiture : « Faites attention à votre image de fonctionnaire du gouvernement s’il vous plaît. » Sous l’effet de mon champ droit, Sun Jianfu s’est éloigné penaud. Il n’a jamais plus osé me persécuter directement de nouveau. Dans cet environnement diabolique, environ une dizaine de pratiquants qui avaient été transférés avec moi ont continuellement émis des pensées justes et étudié la Loi afin de créer un meilleur environnement. En quelques mois, 90 % des pratiquants qui avaient déjà renoncé à la pratique du Falun Dafa, sous la pression de la torture, ont fait des déclarations solennelles qu’ils cultiveraient de nouveau et ils se sont rectifiés.
Nous avons aussi travaillé dans le but de “nous auto surveiller ” dans le camp de travail au lieu d’être surveillés par des détenus criminels. Nous étions en fait le 1er exemple d’ « auto-surveillance » dans le système des camps de travail en Chine.
Le 27 décembre 2001, plus de cent pratiquants déterminés provenant de trois camps de travaux forcés à Tonghua, Baishan et Liaoyuan ont été transférés à la soi-disant « base de réforme » dans la province de Jilin – le camp de travail le plus malveillant de Chaoyanggou dans la ville de Changchun. Au camp de travail Chaoyanggou, j’ai subi toutes sortes de brutalités. J’ai été torturé par le soi-disant supplice de « s’asseoir sur une planche de bois » [1] pendant longtemps. Quatre ou cinq policiers m’ont électrocuté avec des matraques électriques simultanément pendant de longues périodes. Ils m’ont violemment frappé avec le manche d’une pelle. Ils m’ont électrocuté dans l’anus et d’autres parties sensibles, et ont utilisé toutes sortes de punition corporelle.
Quand le brutal chef de brigade me réprimandait, je raisonnais calmement avec lui mais fermement Quand les prisonniers criminels me battaient, me harcelaient ou m’imposaient une amende sans aucune raison. Je les avertissais sévèrement de la relation de cause à effet du « bien et du mal », et que cela avait toujours des conséquences et j’ai rapporté ces actions illégales aux dirigeants dans la brigade de la prison selon la loi. Finalement, même les policiers les plus malveillants et les prisonniers criminels les plus menaçants n’étaient plus aussi violents avec moi. Ils ont dit en privé que ce que je leur disais était logique. Au camp de travail Chaoyanggou, j’ai refusé d’être exploité comme un esclave pour fabriquer des produits. Normalement cela donnait lieu à une punition, mais j’ai pu éviter la punition par mes pensées justes. La police a épuisé toutes sortes de moyens et on décida finalement de me laisser en paix.
Dans les environnements les plus pervers, j’ai vécu beaucoup d’épreuves relatives à des situations de vie ou de mort. J’ai ainsi renforcé mon chemin de rectification de la Loi par un éveil juste en affrontant la vie et la mort. Après avoir souffert toutes sortes de tribulations, j’ai quitté le camp de travail avec droiture et dignité le 11 décembre 2002.
Dès mon retour à la maison, Je ne m’attendais pas du tout à recevoir des nouvelles bouleversantes. A peine plus de sept mois auparavant, ma femme avait été persécutée à mort dans la prison pour femmes de Heizuizi, province de Jilin, après avoir été condamnée illégalement à cinq années de prison parce qu’elle pratiquait le Falun Dafa !
J’ai éprouvé un profond chagrin en apprenant cette triste nouvelle. Malgré le fait que j’avais perdu ma femme et que ma famille était brisée, je comprenais entièrement la mission et la responsabilité des pratiquants de Dafa durant la période de la rectification par la Loi. Il s’agissait de clarifier la vérité et de sauver les êtres vivants. Alors j’ai essuyé mes larmes et je me suis lancé à nouveau dans le grand courant de la glorieuse rectification par la Loi.
5. Abandonner le « soi » et se fondre dans la Loi
Le travail de la rectification de la loi dans ma région était à moitié bloqué, puisqu’ en début 2002 le centre de production des imprimés de clarification de la vérité avait été détruit par les facteurs malveillants et plus de vingt pratiquants avaient été condamnés illégalement à de longues peines de prison. Quand j’ai été entièrement préparé à commencer mon travail de rectification de la loi avec tout mon cœur et avec toute mon âme, des rumeurs se sont soudainement répandues au sein des pratiquants que j’étais « un espion ».
J’étais désorienté face à cette « attaque » soudaine. J’étais prêt à préserver Dafa avec ma vie et avec mon sang. Comment pouvais-je être considéré comme un « espion » ? Je me suis calmé et je me suis examiné avec un esprit clair. Je me suis évalué et j’ai évalué la situation selon Dafa et j’ai conclu que la rumeur n’était pas causée par des problèmes propres à moi, mais plutôt parce que les facteurs malveillants craignaient que les pratiquants forment un seul corps, ils avaient donc répandu des rumeurs qui ont dupé certains pratiquants qui ne savaient pas la vérité. Le but était de semer la discorde parmi les pratiquants locaux afin d’affaiblir nos efforts.
Après avoir compris cela, j’ai cessé de me plaindre de ces gens qui avaient aidé à répandre la rumeur. Au lieu de cela, j’ai cherché à l’intérieur mes insuffisances et mes attachements, et j’ai fait tous les efforts pour résoudre le manque de confiance que les autres pratiquants avaient envers moi. J’ai commencé à échanger mes expériences avec chaque pratiquant avec qui j’entrais en contact, j’ai étudié la Loi avec eux, je me suis amélioré avec eux, et j’ai travaillé avec eux sur des projets de rectification de la loi. Plus tard plusieurs pratiquants qui coordonnaient des projets de Dafa avec moi ont été arrêtés par la police, alors j’ai dû prendre plus de responsabilités pour compléter ces projets. Avec le temps, la rumeur s’est dissipée lentement au fur et à mesure que plus de pratiquants ont commencé à me faire confiance. Se corriger soi-même est le plus court chemin à toute solution naissant d’un problème relationnel, j’ai ainsi éliminé l’ « obstacle » qui les empêchait de former un seul corps dans la rectification de la Loi avec mes paroles et mes actions.
Dans le processus de coordonner des activités avec davantage de pratiquants, je me suis graduellement rendu compte de l’importance d’englober et de s’assimiler à tout le groupe. Si tu ne me fais pas confiance, je commencerai par te faire confiance. Si tu ne te coordonnes pas avec moi, je commencerai par me coordonner avec toi. Si tu ne cherches pas à l’intérieur de toi, je commencerai par chercher à l’intérieur de moi. Tant que c’est bénéfique pour la rectification de la loi, je peux abandonner totalement mes idées personnelles pour soutenir le tout. Après avoir compris ce principe, je l’ai partagé avec plus de pratiquants. Après plus de trente conférences locales d’échanges d’expériences de la Loi, chaque pratiquant pouvait chercher à l’intérieur de lui-même et là où il n’était pas d’accord avec les autres, il pouvait faire ressortir avec bonté les problèmes des autres. Les conférences locales d’échanges d’expériences issues de la mise en pratique de la Loi sont devenues de plus en plus attrayantes et efficaces. Au sein de ce champ droit, un plus grand nombre de pratiquants est venu valider Dafa et clarifier la vérité. Le travail de rectification de la loi dans notre région a changé pour devenir un chemin pur.
(à suivre)
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