(Le premier échange d’expériences écrites pour les pratiquants de Falun Gong en Chine)
« …À cette époque là, nous avons travaillé aussi dans le but de “nous superviser nous-même” dans le camp de travail, au lieu d’être supervisés par des détenus criminels … Plus tard j’ai compris que nous ne devrions pas endurer passivement la persécution, alors j’ai commencé à écrire aux gardiens. Je leur ai dit qu’il était illégal pour eux de battre sans pitié les pratiquants de Dafa. J’ai été battu et harcelé par les gardes pour leur avoir écrit. Mais je crois fermement que peu importe l’environnement, les principes de Dafa sont vrais universellement dans n’importe quel environnement. La question clé était notre état d’esprit et notre croyance envers Dafa. »
- une citation de cet article
Salutations à notre honorable Maître et à tous nos amis pratiquants
Mon nom est Ming Duo et j’ai 39 ans. Je suis diplômé d’une école de médecine de la province de Jilin. J’ai commencé à pratiquer le falun Gong en 1998, et depuis je suis sur le chemin du retour à ma nature originelle, à mon âme d’origine.
1. Mes épreuves avant l’obtention de Dafa
J’ ai obtenu mon diplôme universitaire en 1989 et ai été recruté par une société pharmaceutique dans laquelle j’ ai travaillé comme agent administratif.
A cette époque, je voulais simplement être promu, gagner plus d’argent, me distinguer, et faire honneur à ma famille. Avec une telle mentalité, je travaillais consciencieusement sans me plaindre. Grâce à mon talent et à mes compétences remarquables j’ai été vite promu à une positon intermédiaire de « management » au sein de la société. Cette même année j’ai épousé Mlle Yu qui avait mon age. Elle avait obtenu un diplôme universitaire en économie et avait beaucoup de talent. Elle travaillait dans une organisation municipale du parti.
Tous nos collègues de classe et autres pensaient que nous étions nés sous la bonne étoile. Cependant j’étais aussi complaisant. Ma vie de famille et ma carrière allaient tous deux merveilleusement bien et je m’attendais à avoir une vie paisible comblée par tous mes désirs. Cependant, je ne savais pas pourquoi par moment je me sentais plutôt vide et seul malgré ma réussite apparente pleine de contentement.
Depuis mon jeune âge, j’observais souvent les ciels nocturnes semés de milliers d’étoiles en me demandant, « pourquoi suis-je ici ? D’ou vient la vie et ou nous mène-t-elle ? »
En 1992, la société a connu des difficultés financières et moi aussi je traversais une période difficile souffrant de nombreux problèmes inter relationnels dans mon travail. Après avoir bien réfléchi, j’ai décidé de me mettre à mon compte. Ce n’était pas facile de s’engager à démarrer une nouvelle affaire, mais je possédais beaucoup d’atouts couronnés d’une intelligence éveillée et en un rien de temps j’ai réussi à bien me placer sur les marchés de vente des produits pharmaceutiques. Mon affaire est ainsi devenue assez rentable et tout allait plutôt trop bien vue la situation économique du moment, mais le bonheur n’est pas simplement un compte bancaire engraissé, la vie peut nous l’enlever encore plus vite qu’elle nous l’ a donné, un malheur m’attendait au tournant...
Ma femme avait 25ans. Elle a hérité d’une santé très fragile. Elle avait beaucoup de difficultés à faire face aux problèmes inter relationnels dans son travail et sa personnalité était celle d’une battante qui cherchait l’excellence dans tout ce qu’elle entreprenait dans sa vie. Elle travaillait avec vigueur souvent sous pression et sa santé ne pouvait que se détériorer. En plus de la psychasthénie, de rhumatismes , de gastrite, d’une descente d’estomac, d’un ulcère du duodenum, et d’une maladie cardiaque, elle souffrait à présent d’arthrite rhumatoïde, d’adnexitis, d’inflammation abdominale, de péritonite, myocarditis, arythmie cardiaque, et d’autres maux.
Elle a terriblement souffert dans sa jeunesse, elle alla partout à la recherche de la guérison, souvent elle passait huit mois d’hospitalisations dans l’année. A plusieurs reprises, son employeur lui conseilla de prendre sa retraite le plutôt possible. En effet, elle coûtait cher à la compagnie et nous même dépensions beaucoup pour régler les factures médicales qui atteignaient 10000 yuan. Notre famille souvent avait été pleine de joie et de rires mais petit à petit elle fut remplie des soupirs de ma femme, de ses gémissements de douleur et de son chagrin et son désespoir accablant chaque jour.
Ma femme essaya toutes sortes de traitements et eu recours à des médicaments très coûteux et à la phytothérapie. Elle vit de nombreux spécialistes sans pouvoir trouver aucun soulagement. Après avoir laissé tomber les médecins, elle commença à croire au Bouddhisme. Elle pratiquant d’autres voies parallèles douteuses Ainsi elle s’est prosternée devant toutes sortes de faux dieux maléfiques en vain. Rien ne pouvait la soulager. Elle essaya quelques méthodes de « qiqong » qui parfois l’aidaient quelque fois empiraient les choses. Au début je m’opposais à son recours à ces méthodes de qiqong car j’avais une formation médicale et je faisais plutôt confiance à la médecine moderne. Mais quand j’ai vu son état désespéré, j’ai pensé : pourquoi pas, tant qu’elle garde l’espoir de guérir.
Un jour du mois d’Août 1997, ma femme s’est rendue à une réunion se déroulant dans un endroit touristique de la ville de Jilin. Elle m’a dit qu’elle avait lu un livre sur le Falun Gong et que c’était une pratique de l’école du Bouddha. Je l’avais souvent vue comme ça et répondis sans y penser : vas-y fonces, essayes tout ce qui te semble bon, tant que cela aide à ta guérison.
Au cours des quelques jours qui suivirent, ma femme s’est levée tôt et a veillée tard pour étudier la Grande Loi ( FA ) en pratiquant les exercices. Au bout de trois mois, un miracle se produisit. Sa vie s’est complètement transformée, elle a même rompu sa dépendance aux médicaments qu’elle prenait régulièrement pendant plusieurs années. Elle reprenait des forces constamment et a même commencé à m’aider dans les tâches ménagères.
L’énorme changement chez ma femme m’a incité à me demander sérieusement quel genre de méthode possédait le pouvoir de rendre la vie à ma femme mourante ? Deux pratiquants du Falun Gong nous ont rendu visite un jour pour étudier la Grande Loi avec ma femme. C’était en 1998 et je me rappelle très bien quand elles m’ont invité à les rejoindre aussi à pratiquer le Falun Gong. Ma femme souvent partageait sa compréhension de la Grande Loi avec elles. A cette époque, je ne savais pas ce que c’était « cultivation », mais un jour je leur dis soudain « je veux cultiver et je veux être un Tathagata ». Elles étaient surprises et m’ont demandé : Pourquoi un Tathagata ? Je dis alors : car un Tathagata peut sauver des gens. Moi-même je trouvais ça surprenant de ma part, car je ne savais point ce que c’était un Tathagata. Plus tard, après mon adhésion sérieuse à la pratique, j’ai réalisé que ce que j’ai dit venait peut être de pensées très élevées à l’intérieur de moi, c’était probablement mon souhait depuis des temps infinis.
J’ai effectivement commencé la pratique du Falun Gong en Août 1998. Ma femme, ma petite fille de 5 ans et moi-même étudions, pratiquons les exercices et partageons nos expériences ensemble chaque jour. Notre petite famille jouit d’une vie harmonieuse. Au cours de notre vie quotidienne, tous les trois observions une rigueur constante envers les principes de la Grande Loi comme il est conseillé par le maître. Bien que notre situation financière soit relativement bonne, on n’a pas cédé à la tentation de l’excès. On a pu ainsi économiser de l’argent pour acheter des livres du Falun Gong pour offrir à ceux qui ne peuvent se le permettre. A cette époque, je réussissais à lire un livre sur les conférences du maître à l’étranger en plus des trois conférences que je lisais tous les jours dans Zhuan Falun. J’ai vraiment étudié la Grande Loi avec ardeur et persistance chaque jour. Au bout d’une année, j’avais lu plus de 100 fois Zhuan Falun. Je pouvais presque réciter chaque question sur l’Audio et Vidéo cassettes des conférences du maître données à l’étranger. En moyenne, l’étude de la Grande Loi et les exercices duraient plusieurs heures tous les jours, ceci a bien consolidé mes fondations me permettant de participer activement à la rectification de l’univers par la Grande Loi.
2. Faire appel à Pékin – Nos vies changent subitement
Le 19 juillet 1999, les trois membres de notre famille avec six autres pratiquants avons entendu la nouvelle que quelques personnes mauvaises du gouvernement central avait décidé d’interdire le Falun Gong. En tant que pratiqants de Dafa, nous étions très préoccupés et souhaitions avoir des ailes pour nous envoler à Beijing et clarifier la vérit aux dirigeants du gouvernement central.
Les neuf d’entre nous ( six adultes et trois enfants ) décidâmes de partir pour Pékin sans tarder pour sauvegarder Dafa. On a dépensé environ 4000 yuan pour louer deux voitures et nous avons conduit de longues heures pour arriver à Pékin. Nous avons fait 1200 kilomètres en un jour et demie et sommes arrivés Place Tiananmen à Beijing à 11h le 21 juillet 1999. Nous sommes rentré chez nous sains et saufs.
Après notre retour, à plusieurs reprises on a eu plusieurs occasions de partager nos expériences avec nos amis pratiquants. Et plusieurs d’entre eux sont allés valider Dafa à tour de rôle à Pékin. Le 6 septembre 1999, date à laquelle trois pratiquants ont été torturés à mort. Je suis allé faire appel de nouveau. Le 11 octobre, on a été arrêtés et escortés jusqu’ à chez-nous par les policier de Jilin city qui travaillaient à Pékin. On pouvait lire sur plusieurs Gazette locales que Ma femme et moi étions des « leaders locaux » militant pour le Falun Gong, ainsi on s’est trouvés sur le banc des accusés par l’opinion publique, la radio n’a pas tardé à relayer cette grossière diffamation. On a été détenus pendant trois jours dans le centre de détention de la ville de Jilin avant de nous transférer à une autre prison, ainsi se poursuivait notre détention illégale. Dans cette prison, j’ai été traité inhumainement. Je n’ai jamais été en prison et mon entourage était un cocktail de vrais criminels et de rejetés sociaux. Chaque jour me semblait une éternité, ma famille a dépensé environ 40 à 50000 yuan pour persuader quelqu’un de me libérer sur parole et sous condition de déclarer mon abandon total à la pratique du Falun Gong, et ce par voie orale et écrite. Impatient de rentrer chez moi, j’ai cédé à leur requête allant contre ma meilleure nature.
3. Redoubler d’efforts pour me rattraper de mon égarement en validant Dafa en plein jour
Quand je suis retourné chez-moi, ma femme était encore en détention dans la première prison et notre fille vivait chez ma belle mère. Je fût embauché par un proche et occupais un poste de « manager » dans un magasin spécialisé en ventes en gros. Après ma libération de prison, j’ai commencé à réaliser le profond sérieux de la ‘cultivation’.
Ma femme m’a écrit quelques lettres de la prison m’encourageant à corriger ma faute d’avoir accepté de signer une « lettre de Garantie » pour me tirer d’affaire. J’ai ainsi bien compris que ce que j’avais fait était « mal » et j’ai recommencé à étudier Dafa sérieusement.
J’ai profondément regretté ce que j’avais fait et voulais vraiment me rattraper en redoublant d’efforts. J’ai donc travaillé plus durement et ai étudié la Grande Loi plus consciencieusement. Je traitais chaque employé que je supervisais avec dignité. Je n’ai pas seulement réussi à les aider dans leur travail mais aussi à intégrer la vérité de Dafa dans ma vie quotidienne. Très vite, le département du magasin que je supervisais a connu un nouvel essor en abandonnant les comportements égoïstes, et les profits n’ont pas tardé à augmenter à chaque fin de mois. Encore plus important, tout le monde s’est mis à observer une courtoisie et un sérieux remarquable dans le travail, la bonté fleurissait dans mon département et l’ambiance est devenue plutôt familiale. Les collègues des autres départements connaissaient tous, les qualités irréprochables des pratiquants de Dafa, plus tard trois d’entre eux ont commencé à pratiquer.
Bien que j’étais très pris par mon travail durant l’an 2000, je grattais toutes les minutes de mon temps pour étudier la Grande Loi. Même au cours de mes courtes promenades, j’écoutais les conférences du maître sur mon walkman. Des fois, quand j’étais trop pris, je ne dormais qu’une heure ou deux pendant tout un mois complet. Les jours s’envolaient si vite, et même tout en étant heureux dans ma vie, je me demandais toujours : Pourrais-je un jour atteindre l’état de « plénitude» bien que j’aie échoué à valider la Grande Loi au cours d’un moment crucial ? Cette question m’a hanté pendant longtemps.
Un matin, très tôt vers 3 heures, au cours de l’exécution de l’exercice 5, la sombre chambre est soudainement devenue brillante de lumière dorée. J’ai ouvert mes yeux et je me suis vu. J’étais couvert de lumière dorée et je méditais dans une brillante boule de même lumière dorée. J’ai pensé que mes yeux étaient bandés mais en regardant bien encore une fois, le spectacle restait le même. Cette scène a duré plus de 10 minutes environ. Après la fin de ma méditation, je n’éprouvais aucune joie, à la place, dans mon coeur je sentais la solennité, et je ne pouvais arrêter mes larmes de couler sur mon visage. Je savais que notre vénérable maître me disait que je pouvais encore atteindre la « plénitude » tant que je continuais à pratiquer avec persévérance sans la moindre déviation.
En juillet 2000, j’ai été illégalement arrêté et de nouveau renvoyé en prison sous l’accusation d’avoir partagé mes expériences avec d’autres pratiquants. Cette fois-ci j’ai résisté à toute manipulation démoniaque et j’ai pu valider la Grande Loi dans toutes les situations. J’ai été battu sans pitié et mes hanches se trouvaient sérieusement esquintées—jusqu’au point de ne plus pouvoir marcher. J’ai été libéré sans inculpation vingt huit jours plus tard.
(à suivre)
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