L’ équipe éditoriale
Le Falun Gong, une forme de qigong, est une pratique de raffinement du corps et de l'esprit à travers la méditation et des exercices semblables au Tai Chi, mais il met l’accent sur la recherche de la sagesse et de l'illumination. Ceux qui le pratiquent tâchent de devenir de meilleures personnes en appliquant les principes universels de Vérité, Compassion et Tolérance dans tout ce qu'ils font. Une autre différence par rapport au Tai Chi est que les cours sont gratuits.
Ce dont les adeptes du Falun Gong ont bénéficié de leur pratique va d'une meilleure concentration et patience à la guérison de l'Hépatite B et le rétablissement total après une attaque.
« Je ne ressentais rien dans mon bras depuis six ans, jusqu'au jour où nous avons fait [ les exercices du Falun Gong], et tout d’un coup il y a eu ce fort bruit sec » a dit Robert Nappi, pour qui toutes les sensations sont revenues dans son bras six ans après une attaque.
Cette paisible pratique ne pouvait pas être plus inoffensive, mais en Juillet 1999, le gouvernement chinois a lancé une campagne contre elle, la qualifiant de [ mot diffamatoire omis ] et interdisant sa pratique en Chine. Le gouvernement emploie la violence, des campagnes de propagande à pression publicitaire et des « sessions d’étude », où on montre aux gens ce que sont essentiellement les camps de travaux et où on les soumet à des lavages de cerveau jusqu'à ce qu'ils renoncent publiquement à leur croyance dans le Falun Gong, autrement ils sont emprisonnés dans des camps de travaux où ils sont torturés et forcés de travailler.
« Les membres les plus diligents sont directement envoyés dans des camps de travaux où ils sont d’abord ‘détruits’ par les coups et autres tortures » a dit un conseiller du gouvernement chinois.
Le chef du Parti Communiste Jiang Zemin, qui a vu le Falun Gong comme un défi à son autorité morale et culturelle, a commencé la campagne de répression. Les gens dans toute la Chine pratiquaient le Falun Gong, et ils le faisaient de leur propre choix. Zemin a vu cela comme menace à son pouvoir politique et, malgré les objections des membres du Parti Communiste, il a commencé une campagne pour éradiquer le Falun Gong.
La situation s’est intensifiée jusqu’au point où les citoyens et résidants des Etats-Unis en ressentent les effets. Beaucoup d'exemples de groupes ayant des liens avec les consulats chinois locaux battant les gens et les menaçant ont été rapportés dans la Ville de New York. Les journaux chinois basés à New York ont publié des articles diffamatoires concernant les adeptes du Falun Gong. Il y a eu des menaces de mort, des voitures piégées et d’innombrables exemples d'intimidation et de violence dirigés contre les adhérents du Falun Gong aux Etats-Unis. Un citoyen américain est actuellement détenu dans un camp de travaux en Chine, et les fonctionnaires chinois sont même allés jusqu’à faire pression, avec des menaces diplomatiques et économiques sur les fonctionnaires locaux des Etats-Unis qui soutiendraient le Falun Gong et ses droits de l'homme, selon la lettre d’information « Falun Gong Today ».
« Je suis bouleversé par la manière dont le gouvernement chinois a traité les gens qui pratiquent le Falun Gong » a dit le Sénateur John Edwards ( D-N.C. ). « Les Etats-Unis n'approuvent pas la persécution des pratiquants du Falun Gong, et nous voulons qu’elle se termine. »
Malgré les commentaires comme ceux de Edwards, c’est affligeant de voir comment cette sérieuse situation est peu connue. La polémique de Falun Gong a été extrêmement importante parmi les activistes de la Ville de New York et les lettres d’information semblables au Falun Gong Today, mais les médias dominants y ont remarquablement à peine jeté un coup d’œil.
En Octobre dernier, la Chambre des Représentants a unanimement passé une résolution condamnant la répression du gouvernement chinois du Falun Gong aux Etats-Unis et en Chine, mais davantage d'action contre cette sérieuse violation des droits de l'homme ont été pratiquement inexistante.
Le statut de la Chine de Nation-la-Plus-Favorisée dans les accords commerciaux, entre autres, influence évidemment les Etats-Unis à choisir ses conflits, mais les Etats-Unis ont une responsabilité pour le moins de commencer à dévoiler au grand jour ces abus démesurés des droits de l'homme, et si ce n’est pas en Chine, au moins certainement sur son propre sol. Ce problème, au moins, mérite une histoire en première page du New York Times. Les médias doivent prendre la responsabilité de commencer à faire leur travail. C’est dramatique qu'un problème comme ceci puisse exactement comme par magie échapper aux radars.
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