Aussitôt que nous avons entendu que la Convention Economique de Hambourg allait avoir lieu entre le 11 et le 27 novembre 2004, nous avons décidé de tenir une exposition anti-torture à proximité du lieu de la rencontre sur Ida Ehre Place devant l’Hôtel de Ville et à Reesendamn Bridge. Il y a eu des simulations et des démonstrations des méthodes de torture utilisées pour forcer les pratiquants Chinois à renoncer à leur croyance. Les pratiquants ont déployé des bannières sur la persécution près de la Chambre de Commerce et se sont rassemblés à l’extérieur du Consulat Chinois. Notre principal but était de demander au régime chinois de mettre fin à la persécution du Falun Gong et de permettre aux gens de connaître ce qui se passe réellement en Chine.
Nous ne voulions pas nous contenter d’une simple présence lors de la réunion, mais avant le rassemblement, nous voulions exposer la persécution du Falun Gong en Chine aux participants et aux organisateurs. Aussi, nous avons envoyé une lettre d’appel aux participants et aux organisateurs, dans laquelle nous leur avons demandé de ne pas négliger les droits de l’homme pour les bénéfices économiques.
Le jeudi 11 novembre 2004, un monsieur s’est arrêté pour parler avec un pratiquant qui distribuait des dépliants sur la persécution. Il a dit " Avez-vous conscience que pendant que nous sommes entrain de parler ici, il y a une Convention Economique à Hambourg sur le thème 'la Chine rencontre l’Europe ?' "Quand je lui ai dit que c’est pour cette raison que nous étions là, il a demandé pourquoi nous ne protestions pas en face de l’Hôtel de Ville, pour que les participants à la Convention voient l’exposition anti-torture de leurs propres yeux. Je lui ai dit que nous aussi nous aurions préféré installer notre stand là bas mais que le site était interdit à toute démonstration. Il m’a dit alors que nous devrions nous rassembler en face de la Chambre de Commerce ou à l’Hôtel Atlantique. Cet homme parlait sérieusement quand il disait qu’il aurait aimé que les économistes et la délégation chinoise soient confrontés à notre exposition anti-torture. Il a été ravi quand je lui ai dit que nous tiendrions compte de ses conseils. Il m’a remercié profondément, a signé la pétition et a pris plusieurs dépliants avant de partir.
Beaucoup de passants étaient choqués par ce qu’ils voyaient et entendaient. Les gens avaient du mal à croire que des méthodes de tortures aussi inhumaines soient encore utilisées dans le monde d’aujourd’hui. La plupart ont été très touchés et ont signé la pétition*
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Une dame âgée s’est arrêtée pour regarder notre exposition. Elle nous a dit sincèrement que nous faisions une très bonne chose en montrant au monde les choses horribles que faisaient les communistes. Elle a dit que la jalousie était à l’origine de tous leurs actes. Elle nous a dit aussi qu’elle avait été torturée pour des raisons similaires dans un camp de travail en Pologne. Elle faisait souvent des cauchemars la nuit et les tortures qu’elle avait subies lui revenaient en mémoire. Elle espérait sincèrement que les pratiquants en Chine seront bientôt sauvés de leur souffrance. Elle a signé la pétition et nous a souhaité tout ce qu’il y a de meilleur.
Version anglaise disponible à :
http://www.clearharmony.net/articles/200412/23592.html
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