Collection spéciale – Dénoncer les pratiques d’exploitation dans les camps de travail chinois (Partie 1)

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L'histoire derrière la fabrication des baguette « aseptisées » -- Dénoncer les pratiques d’exploitation à l'intérieur des camps de travail Chinois (Partie 1)

En Chine dans les petits restaurants de bord de route, les baguettes jetables largement utilisées sont désignées sous le nom de baguettes « aseptisées ». Elles sont d’usage courant dans les restaurants chinois d’outre-mer. Vous pouvez voir qu'elles ont été placées ensemble dans un emballage ou ont été empaquetées séparément avec la mention « Aseptisé pour votre Sécurité! » ; Selon une enquête en Chine, plus de 80% de ces baguettes n'ont jamais été aseptisées. La féroce concurrence de marché a rendu impossible le recouvrement de tous les coûts, ainsi quelques entreprises ont omis le processus d'aseptisation. D'autres utilisent du soufre pour faire briller et blanchir les baguettes bien qu'ils sachent que cela pourrait rendre les baguettes toxiques. Afin de réduire au minimum les coûts et augmenter les bénéfices, certains postes de manutentionnaires sont sous-traités avec des prisons et des camps de travail forcés où il n'y a aucun contrôle des conditions sanitaires.

1. Les baguettes aseptisées chinoises et les camps de travaux forcés

1.La production de baguette « aseptisées » au Bureau de l’éducation par le travail de Beijing


Il est prouvé que le Département des Expéditions du Bureau de l’Education par le Travail de la ville de Beijing, un camp de travail obligatoire situé dans le comté de Daxing, Beijing, force les détenus dans le camp à travailler de longues heures pour fabriquer des baguettes « aseptisées », de 6:00 du matin à 9:00 du soir ou même parfois jusqu’après minuit. Les baguettes fabriquées là sont loin d'être « aseptisées ». Avec des douzaines de détenus serrés dans une petite pièce, les baguettes à emballer sont arbitrairement empilées sur le plancher et souvent piétinées par les ouvriers. Le travail des prisonniers consiste à mettre les baguettes dans des emballages en papier étiqueté par le département sanitaire et de la prévention épidémique, bien que les détenus ne soient eux-mêmes passés par aucune mesure de prévention épidémique ou sanitaire. Bon nombre d'entre eux ont des maladies de peau, des manifestations de gale, et certains étaient toxicomanes ou diagnostiqués comme étant porteur de maladies sexuellement transmissibles. Le paiement pour le travail obligatoire est devenu un revenu pour les policiers du camp de travail.

M. Yu Ming, pratiquant de Falun gong, ancien directeur d’une manufacture de vêtements dans la ville de Liaoyang de la province de Liaoning, a écrit, « Dans le camp de travail forcé de Tuanhe dans lequartier de Daxing de la ville de Beijing, le département des exportations a forcé tout le monde à travailler du matin tôt à minuit afin que les policiers se fassent de l'argent. La majeure partie du travail consiste à emballer des baguettes jetables « aseptisées » ou « convenables » dans des emballages de papier. Elles sont alors considérées comme de « qualité sanitaire standard » et vendues à de petits restaurants au bord des routes. Le bénéfice pour une boîte de baguettes est d’environ 6 yuan. Chaque détenu fabrique environ 3 boîtes par jour et il y a environ 160 personnes par unité. Vous pouvez imaginer combien d’argent une unité peut faire chaque jour pour ces policiers. » ; M. Yu a également écrit, « les dortoirs des détenus ont été utilisés comme ateliers. Ils y étaient très serrés au début, après les baguettes ont été éparpillées sur le plancher. Parfois elles étaient déposées dans les toilettes ouvertes, sans que personne ne s’en inquiète. Ils ne faisaient que prendre les baguettes et les mettre dans les emballages en papier, aucune baguette ne devait être perdue, pas même une seule. La police surveillait soigneusement le nombre de baguettes utilisées par les détenus, les détenus n’étaient pas autorisés à se laver les mains. La majorité des détenus étaient des toxicomanes et des prostituées, pourtant il n'y avait aucun examen médical formel qui aurait pu déterminer si une personne avait l'hépatite ou des maladies sexuellement transmissibles. Tous les détenus qui pouvaient encore respirer étaient forcés de travailler pour la police. Même ces gens qui avaient de la gale partout sur leurs corps ont été obligés de travailler et ont manipulé les baguettes avec leurs mains couvertes par des vésicules de gale. » « Quiconque était en retard ou n'accomplissait pas la quote-part des policiers était battu par la police et d'autres détenus, obligé de rester à l'extérieur immobile pendant de longues périodes, ou privé de sommeil en guise de punition pour ne pas avoir atteint leur quote-part de production. Dans chaque unité et cellule grouillaient les poux et les détenus n'étaient pas autorisé à prendre des douches pendant de longues périodes. Les gardes patrouillaient, avec des matraques électriques et des menottes. Beaucoup de détenus n'ont jamais osé lever leurs têtes pour regarder le ciel même après avoir été ici durant plusieurs mois. »

M. Gong Chengxi, un pratiquant de Falun Gong, était étudiant en licence à l'université, spécialisé dans l'administration et la gestion, au campus Changping de l’Université de droit et de politique de Beijing. Il était considéré, par le Président de l'association des étudiants et le délégué de sa classe, comme un étudiant droit et aimable avec une excellente intégrité scolaire. En raison de la persécution contre le Falun Gong, il a été sommairement renvoyé de l'école quand il n’a pas voulu renoncer à sa croyanc.

Dans le compte rendu qu'il a écrit à Clearwisdom.net, M. Gong a révélé la persécution contre les pratiquants de Falun gong par le département des expéditions de Beijing. Il a également mentionné les baguettes « aseptisées »: « tôt le matin du nouvel an chinois, le 23 janvier 2001, quatre autres pratiquants de Falun Gong et moi avons été menottés et placés dans un véhicule de police au centre de détention de Changping. Nous avons été escortés au département des expéditions chargé du personnel du travail obligatoire à Beijing près du camp de travail forcé de Tuanhe dans la région de Daxing. Plusieurs jours plus tard, ils nous ont demandés d’emballer à la main les baguettes jetables. Bien que l'emballage ait été étiqueté « aseptisé »; il n'était pas le moins du monde aseptisé. Tous les détenus y compris ceux qui avaient l'hépatite et des maladies sexuellement transmissibles étaient obligés de faire ce travail. On ne nous a pas demandé ni même autorisé à nous laver les mains avant de travailler. Dans une chambre bondée avec environ 40 personnes, les baguettes étaient empilées partout sur le plancher et sur les lits. La salle était pleine de sciure. Les conditions sanitaires dans le département des expéditions étaient extrêmement précaires. On nous accordait seulement quelques minutes pour aller aux toilettes et se laver le matin et le soir. Dès que vous vous étiez assis sur les toilettes, la police pouvait déjà être en train de crier et d’appeler chacun pour sortir et pour se mettre en rang. On ne nous a pas permis de prendre de douches pendant de longues périodes. Ce n‘est que lorsque les autorités du camp ont découvert que beaucoup de détenus avaient des poux partout sur leur corps, qu’ils nous autorisèrent à prendre notre première douche. Néanmoins, des douzaines de personnes ont été envoyées dans une salle avec seulement deux douches, pendant seulement quelques minutes. En été 2002, une épidémie d'hépatite s’est déclarée dans le département des expéditions...) »

Selon le témoignage de M. Gong, « Afin d’optimiser les bénéfices issus du travail des détenus, le département des expéditions a frisé la folie. Le quota pour chaque personne par jour était de 7.500 à plus de 10.000 paires de baguettes. Même en travaillant de 6:00 du matin à minuit, il était impossible de respecter ce quota. Sans compter l’insupportable douleur au dos et aux reins, nous devions également supporter les insultes verbales et les coups de la police et de leurs acolytes. Pendant le mois que j’ai passé dans le département des expéditions, chaque jour était comme cela. Plusieurs pratiquants de Falun Gong âgés, Dao Wanhui, Yang Juhai, Li Xieliang, Chen Jingjian et Jia Lin, travaillaient aussi rapidement qu'ils pouvaient mais ne pouvaient toujours pas atteindre le quota, ainsi le chef de l'unité leur a ordonné de s’asseoir sur le parterre en ciment à l’extérieur pour travailler pendant plusieurs heures par temps glacial. S'ils n'atteignaient toujours pas le quota, ils étaient privés de sommeil, et autorisés à dormir seulement 3-4 heures par nuit. »

Jing Yuan nous a fourni également des informations internes relatives au département des expéditions du Bureau d'éducation par le travail de la ville de Beijing, « Dans le département des expéditions, les détenus sont obligés de se lever à 6:00 heure du matin. Les lèves tard sont battus. Il y a un appel deux fois par jour, un après s'être levé le matin et l’autre avant d'aller au lit la nuit. Pendant l'appel, les détenus sont obligés de se couvrir la tête de leurs mains et de s'accroupir sur le plancher. Si quelqu’un ne se présentait pas bien, il était battu. Après l'appel du matin, les pratiquants étaient autorisés à utiliser les toilettes et à se laver. Il y avait seulement 5-6 toilettes dans une petite salle partagée par plus de 30 personnes. L’utilisation des toilettes pouvait se résumer à « S’asseoir-s’essuyer-se lever » et nous avions seulement quelques secondes. Ceux qui souhaitaient utiliser les toilettes devaient obtenir la permission du chef de la cellule. S'il n’était pas bien disposé, alors vous pouviez renoncer à l’idée d’être autorisé à aller aux toilettes. C’était encore pire si les chefs de cellules voulaient utiliser les toilettes, puisqu’ils risquaient de les occuper pendant longtemps. Les robinets de la salle de bains étaient loin d’être tous fonctionnels et la police limitait l'écoulement de l'eau de sorte qu'elle ne faisait que ruisseler quand le robinet était ouvert. Avant même les 30 personnes de la cellule, le chef de la cellule avait systématiquement le privilège de commencer le premier. La durée totale pour l'utilisation des toilettes et se laver était de seulement 10 minutes pour tous les détenus, chacun se frayant un passage tant bien que mal et rivalisant pour obtenir une cabine. Ceux qui n'étaient pas très agressifs n'avaient aucune chance de se laver ou d’utiliser les toilettes. La même chose était valable pour prendre une douche. Il était courant que les nouveaux arrivés manquent leur chance d'aller aux toilettes ou de prendre une douche. En pleine chaleur estivale, les corps commençaient à sentir très mauvais après 7-8 jours sans douche ».

Jing Yuan a également écrit, « Dans le département des expéditions, aussi longtemps qu'il ne pleuvait pas, chacun s'accroupissait et mangeait dehors. (on nous signale que depuis octobre 2001, ils ont commencé à manger à l'intérieur.) Avant le repas, chacun devait réciter un paragraphe de l'Ordre et du Rapport N° 23. À midi dans la chaleur de l'été, une poignée de gens s'accroupissait sous le soleil brûlant, se cassait les dents sur des brioches dures et buvaient du potage de légumes infesté de larves, en suant comme des chiens. Ils avaient 5 minutes pour finir le repas. Si quelqu’un ne finissait pas le repas, il devait laisser tomber le bol. »

Jing Yuan disait, « Durant la journée, la majeure partie du travail consistait à empaqueter les baguettes dans des sachets en papier avec les indications « Stérilisé à haute température »; ou « baguettes aseptisées ». Les mains qui avaient été en contact avec les baguettes étaient extrêmement sales et n’avaient jamais été lavées, même après avoir utiliser les toilettes ou s’être essuyé le nez. Il était difficile d'obtenir de l'eau pour boire, et encore plus pour se laver les mains. Les baguettes étaient éparpillées partout, sur les lits et le plancher sale. Tous ceux qui ont un jours visité un tel endroit n'oseront jamais utiliser ces prétendues « baguettes aseptisées ». Ils se sentiraient nauséeux simplement en se rappelant la façon dont les baguettes ont été emballées. Le quota pour chaque jour était très élevé. On devait commencer à travailler juste après s'être levé. Il n'y avait aucune pause à midi et nous finissions normalement aux alentours de 7:00 ou 8:00 du soir, et parfois à minuit. Les détenus réguliers devaient également aider le chef de cellule à finir sa quote-part. Plusieurs chefs de cellule ne travaillaient pas du tout, rendant le travail des autres plus difficile. »

(2) Les baguettes aseptisées et les piques à barbecue fabriqués à Tianjin au Camp de travail forcé de la ville de Shuangkou

Dans une lettre à Clearwisdom.net, un pratiquant de Falun Gong qui a été par le passé détenu dans le camp de travail forcé de Shuangkou de la ville de Tianjin a écrit, « Par la faute des terribles conditions de vie au camp de travail obligatoire, 90 % des détenues ont développé la gale. À ce moment-là, mes jambes, ma poitrine et mes mains étaient tout infectées. Pourtant nous étions obligés de travailler. »

La lettre continuait, « les policiers ont convenu que je devais mettre les baguettes aseptisées dans l'emballage en papier ou parfois fabriquer des brochette végétarienne avec des baguettes en bambou. Beaucoup de pratiquants dans l'atelier avaient la gale. Certains avaient du liquide jaunâtre du fait de l'infection sous leurs ongles, qui se répandait directement sur la nourriture et les brochettes puisque personne n'avait été autorisé à porter de gants. Le camp de travail ne s'inquiétait pas des vies des pratiquants de Dafa ni de la santé des consommateurs. De tels produits n'étaient pas du tout hygiéniques. Ironiquement, la nourriture et les rideaux ignifugés faits de fibre de verre étaient fabriqués en même temps dans le même endroit, et la salle était remplie de particules de fibre de verre. Pendant une période, je faisais un produit à laver la vaisselle. Le quota normal pour une personne était de 170 pièces par jour, mais ils nous ont fait faire 390 pièce par jour. Ceux qui n'étaient pas agiles devaient travailler jusqu'à tôt le matin afin de finir leur quota. Quand les « supérieurs » venaient pour nous inspecter, les policiers notaient 170 pièces dans le registre et laissaient chacun finir le travail à l'heure, mais alors ils nous faisaient lever à 2 heures du matin pour travailler le jour suivant. Pour les pratiquants qui refusaient de coopérer, la police augmentait arbitrairement leur quote-part. Les détenus dans le camp de travail ont été obligés de travailler, comme ceci, en ne recevant absolument aucune compensation. »

(3) Le seul standard sanitaire pour les baguettes dans le camps de travail forcé de Dalian consiste à ne pas mettre de cheveux dans les sachets


Le camp de travail forcé de Dalian dans la ville de Dalian, province de Liaoning a également effectué le même travail et a exporté ces baguettes vers le Japon. On a dit que la seule norme sanitaire n'était qu’il ne devait pas y avoir de cheveux dans le paquet.


En plus des baguettes, le camp de travail forcé de Dalian produisait une série d'articles à prix réduit, y compris des produits brodés, des fleurs séchés, des chapeaux tricotés à la main ou des boîtiers de téléphone cellulaire, des haricots sélectionnés, des paquets d’algues, des fleurs en plastique, des bâtonnets de glace, des pailles pour le café, des manteaux de laines faits main et des boutons. Le camp de travail forcé de Shibali dans la ville de Xuchang, province de Henan faisait des perruques, des tapisseries, des garnitures et de la broderie. Les détenus étaient forcés de travailler de longues heures chaque jour. Pour ceux qui n'avaient pas fini leurs quote-part, le camp de travail usait de toutes sortes de torture, au delà de l'imagination du monde civilisé.


2. Exposer les pratiques esclavagistes au sein des camps de travail (PartII)


B. Les camps de travail forcés en Chine ont communément recours à l’exploitation par le travail pour fabriquer une grande variété de produit

Comme les principales sociétés à travers le monde cherchent de la main d’œuvre à prix réduit, les camps de travail obligatoires en Chine ont augmenté leur exploitation des détenus, en se servant d’eux comme de véritables esclaves. Les pratiquants de Falun gong ne font pas exception. Au cours des quatre dernières années, les pratiquants de Falun gong, comme les autres détenus du camp de travail, ont été forcés d’effectuer un travail de forçat.

A la mi-février 2004, au moins 896 pratiquants de Falun gong ont été torturés à mort pour leur croyance en Vérité-Compassion-Tolérance. Des milliers d'autres sont illégalement détenus et obligé d’effectuer un travail épuisant, y compris, l’empaquetage des baguettes, la fabrication de jouets pour l'exportation, et la fabrication de produits capillaires pour Henan Rebecca Hair Products, Inc. dans la ville de Xuchang.

1. Selon le rapport d’un témoin oculaire pratiquant le Falun gong venant de la ville de Wuhan publié en février 2004 sur Clearwisdom.net, les fonctionnaires du camp de travail forcé de Hewan dans la ville de Wuhan ont obligé les détenus pendant une longue période à fabriquer des produits pour l'exportation, y compris un jouet en forme d'aigle et un jouet en forme d'ours. L'atelier commence le jour à 6:00 heure du matin et reste ouvert jusqu’à 2:00 heure le matin suivant.

2. Les personnes détenues au centre de détention de Dashaping dans la ville de Lanzhou ont seulement assez d'espace pour se coucher sur le côté en dormant, et on leur donne pour repas quotidiens uniquement des brioches à la vapeur et des nouilles à peine cuites. En dépit des conditions de vie terribles, les détenus sont forcés de faire quotidiennement un travail manuel intensif. Selon les lois chinoises, un centre de détention est un endroit où des suspects qui n'ont pas été condamnés sont détenus temporairement, ils ne devraient pas être soumis au travail forcé. Cependant, tous ceux qui sont envoyés dans ce centre de détention sont obligés de faire un travail de forçat et de travailler pour Zhenglin Melon Seeds Corporation, une entreprise bien connue dans la province de Gansu.

Les détenus du centre de détention de Dashaping sélectionnent des graines de pastèque en hiver et retirent les cosses de graine en été. Ils doivent sans cesse utiliser leurs dents pour fendre et enlever les cosses des graines de pastèque, tout en s'accroupissant dans la même position pendant plus de 10 heures par jour. On leur permet seulement de prendre une pause pendant les repas. En hiver, les gens doivent rester dans un endroit à ciel ouvert pour sélectionner les graines. Beaucoup de gens ont souffert d’engelures, de gale et ont eu la peau fendue, les graines de pastèque étaient souvent couvertes de sang et de pus. En été, fendre les cosses fêlait les dents et les faisait tomber, les lèvres étaient gonflées et les ongles fendus, et les ongles parfois se détachaient. Les autorités du centre de détention savent que ce genre de travail est illégal, ainsi elles demandent toujours aux détenus de cesser de travailler et de mettre les graines dans des sacs avant la visite des journalistes ou des inspecteurs du gouvernement. Les autorités distribuent alors des journaux à chaque détenu, qui feignent de les lire. Quand les journalistes ou les inspecteurs partent, le travail reprend.

Les détenus ne sont pas payés un seul centime pour leur travail. La Zhenglin Watermelon Seed Co. et le centre de détention ont joint leurs forces en exploitant les détenus et en partageant les bénéfices entre eux. En quelques années, la Lanzhou Zhenglin Food Corporation est devenu le plus grand centre de production en Chine pour la fabrication de graines grillées. En 1999, le montant des ventes totale de la compagnie a atteint 460 millions yuan [ approximativement $55.577.287 USD ]. La société a vendu son premier produit, les graines de pastèque triées à la main, à l’exportation dans le monde entier à plus de 30 pays, y compris les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, la France, la Nouvelle Zélande et l'Asie du Sud-Est.

Le centre de detention Xiguoyuan de la ville de Lanzhou et l’usine de la prison de Kefa ont aussi participé à cette exploitation anticonstitutionnelle du travail.

3. Le camp de travail N°3 de la province de Henan, également appelé le camp de travail de la ville de Xuchang dans la ville de Xuchang, est situé dans la province de Henan, où la plupart des produits capillaires chinois sont fabriqués. Quand le camp de travail était à court de fonds et sur le point de fermer, beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont été enlevés et ont été forcés de fabriquer des produits capillaires, ce qui a rétabli les affaires du camp de travail.

Qu Shuangcai, directeur du camp de travail N°3, a brutalement persécuté les pratiquants de Falun Gong et a été promu par ses supérieurs. En mai 2003, il a été transféré au camp de travail pour femme de Shibalihe dans la ville de Zhenzhou et promu directeur de ce camp de travail. Il a signé tout de suite un contrat avec Henan Rebecca Hair Products, Inc. localisé à 120 miles du camp de travail dans la ville de Xuchang. Il a également institué l'utilisation de camisoles de force employées pour torturer les pratiquants. En l’espace de quelques mois après son arrivé, trois pratiquantes de Falun Gong ont été torturées à mort.

Le garde Shen Jianwei du camp de travail du N°3 disait souvent , "Quelque temps en arrière, quand le camp de travail était à court de fonds et était sur le point de fermer, beaucoup de pratiquants de Falun Gong sont devenus disponibles. Le gouvernement a assigné 20.000 yuan [ $2.416 USD ] pour forcer chaque pratiquant à renoncer à sa croyance dans Falun Dafa." Le camp de travail a dépensé huit millions de yuan [ $966.561 USD ] des fonds alloués par le gouvernement pour construire des bâtiments résidentiels et encourager les gardes à persécuter les pratiquants. A ce moment, le camp de travail achetait les pratiquants de Falun Gong d'autres endroits pour 800 yuan chacun afin de les employer en tant que esclave, pour augmenter le volume de production du camp de travail. Dans ce camp de travail, on ordonne de torturer celui qui crie "Falun Dafa est bon!". [ note : 500 yuan équivaut au salaire mensuel moyen d'un ouvrier urbain en Chine. ]

Récemment, parce que les pratiquants de Dafa à l’intérieur et à l’extérieur de Chine ont exposé les crimes des autorités du camp de travail, le nombre de commandes reçues par le camp de travail a nettement diminué. En raison de la perte de bénéfice, les autorités de travail du camp ont conçu un plan pour tromper leurs clients avec une démonstation de fausse bonté. Elles ont invité beaucoup de propriétaires d'entreprise dans le commerce du cheveux et d'autres personnes concernées à visiter le camp de travail forcé N°3 le 16 février 2004, afin d'essayer de dissimuler leurs crimes et de continuer à faire des bénéfices énormes.

4. Celui qui est envoyé au centre de détention de la ville de Langfang apprend que le travail obligatoire est là extrêmement intensif et difficile à supporter. Il y a toujours d’innombrables haricots qui attendent d’être sélectionnés et des baguettes qui attendent d’être emballées. Le chef du projet est chargé de l’assignation des travaux quotidiens à chaque détenu. Les détenus qui ne peuvent pas finir leurs tâches sont punis en n'étant pas autorisés à dormir ou en travaillant durant toute la soirée. Ils sont forcés de travailler plus de 12 heures chaque jour. Beaucoup souffrent de coups de chaleur pendant l'été caniculaire à force de travailler dans des cellules mal aérées sans être autorisés à boire de l’eau en quantité suffisante. Le seul cas où ils obtiennent une pause est quand les autorités de niveau supérieur viennent pour visiter ou inspecter le centre de détention. À ce moment-là, l'officier dit à chacun d’arrêter le travail et déplace les produits pour les cacher. Tous les détenus commencent alors à nettoyer les cellules et les jardins. Alors on leur ordonne de s’asseoir sur le sol et de réciter les règles et les règlements du centre de détention. Après le départ des visiteurs, les détenus sont obligés de commencer à nouveau leur travail.

5.Un pratiquant de Falun Gong qui a été détenu au camp de travail forcé par Shuangkou dans la ville de Tianjin a écrit dans une lettre à Clearwisdom.net, « En raison de l'environnement de vie hostile dans ce camp de travail obligatoire, 90% des détenus ont la gale, une maladie contagieuse de la peau provoquée par des mites. À ce moment-là mes jambes, mon torse, et mes mains avaient été infectés, mais le camp nous forçaient toujours à faire le travail de forçat.


La police du camp avait prévu que je mette les baguettes dans les emballages de papier ou que je fabrique des brochette végétariennnes. À l'usine de transformation des produits alimentaires, beaucoup de pratiquants détenus avaient la gale, et un certain nombre avait du pus jaunâtre qui suintait des boursouflures sur leurs doigts. Puisque nous n’utilisions pas de gants, le pus souillait la nourriture et les baguettes.

Le camp de travail obligatoire ne prête aucune attention au bien-être des pratiquants détenus. Ils ignorent également les questions de santé des consommateurs ! Évidemment, les produits de camp ne sont pas hygiéniques. Dans le même atelier, la fibre de verre ignifugée était également fabriquée, il y avait là des morceaux de fibre de verre partout. Pendant une période, je liais des brosses pour des batteries de cuisine. La charge de travail régulière par personne était habituellement de 170 pièces, mais ils nous ont assignés à chacun un quota de 390 pièces. Une personne lente devait travailler jour et nuit continuellement. Chaque fois qu'il y avait une inspection par des gens de l’extérieur ou une visite officielle, la police du camp de travail redescendait la charge de travail à 170 pièces par personne et nous pouvions nous reposer vers la fin de l'après-midi. Cependant, ils nous réveillaient alors à 2:00 heure du matin pour rattraper les heures de travail de forçat perdues. Ils ont arbitrairement rajouté du travail aux pratiquants qui avaient refusé de coopérer avec les instructeurs du camp. Les détenus du camp de travail obligatoire ont travaillé jusqu’à l'épuisement extrême sans aucune compensation. »

6. Le camp de travail forcé de Jianxin de la ville de Tianjin a été agrandi spécialement pour persécuter les pratiquants de Falun Dafa. Depuis le début de la sixième Division, pour les femmes détenues, plusieurs centaines de pratiquantes de Dafa ont été détenus là. La plupart avaient plus de cinquante ans, la pratiquante la plus âgé ayant soixante-treize ans.

Le camp de travail force les pratiquantes de Dafa à travailler pendant des périodes aussi longues que 17-18 heures chaque jour. Si elles ne peuvent pas finir leur quota de travail assigné, on ne leur permet pas de dormir ; certaines d'entre elles même doivent travailler la nuit sans dormir pendant plusieurs jours, ou tout au plus elles ne sont autorisées à dormir qu’ une ou deux heures par jour. Plusieurs des pratiquantes de Dafa, particulièrement les plus âgées, ont commencé à pratiquer le Falun Gong afin de guérir leurs maladies et améliorer leur santé. En raison de l'environnement pervers dans le camp, on interdit aux pratiquants d'étudier les livres de Dafa et de pratiquer les exercices du Falun Gong. En plus des heures prolongées de travail et du labeur épuisant, elles ont supporté une pression mentale et physique intolérable. C'est la raison pour laquelle quelques pratiquantes ont souffert de rechutes de leurs maladies originelles, qui avaient été traitées avant qu'elles aient été détenues dans les camps de travail. Une femme âgée dont le nom de famille était Li avait une hypertension et a eu de sérieux problèmes de cœur, mais elle a toujours été toujours obligée de finir sa charge de travail quotidiennement assignée. Une nuit à minuit, elle s'est effondrée dans la salle de bain. Ils ont tenté pendant plus d'une heure de la réanimer dans la salle de bains sans réussir à la faire revenir à elle. Les autorités du camp ont dû l'envoyer à l'hôpital pour un traitement de secours. Ils ont diagnostiqué une hémorragie cérébrale. Après que son crâne ait été ouvert, les médecins ont trouvé que trois ventricules cérébraux sur quatre ont souffert d’hémorragies massives. Après que l'incident se soit produit, afin de tromper la famille de Madame Li, la police a essayé d’éviter sa responsabilité en incitant les prisonniers criminels et leurs "collaborateurs" ; des anciens pratiquants qui s'étaient retournés contre Dafa sous la pression, à créer des preuves falsifiées.

Les malfaiteurs ont également forcé les pratiquants de Falun Gong qui avaient la gale et dont les mains suintaient de pus à traiter d'autres types de nourriture. Ils ont demandé à quelques détenus et des prostituées dont les corps étaient couverts de pus et qui avaient des MST [Maladies Sexuellement Transmissibles] de sélectionner des graines de tournesol, des boites de chocolats et de sucreries, des plateaux de dessert et des plateaux de gâteau de lune. Ils ont effectué tout ce travail sur les lits des prisonniers, ce qui est une violation sérieuse des lois réglementant les méthodes de production et l'hygiène alimentaire. Ils ont même ordonné à des détenus avec des maladies contagieuses d’empaqueter des jouets d’enfant se trouvant dans certains produits alimentaires.

7. Depuis juillet 2001, les fonctionnaires du camp de travail de Longshan ont obligé les pratiquants de Falun Gong à traiter de la cire de bougies de diverses couleurs (d'autres détenus communs sont également forcés d'effectuer ce travail). La cire est alors exportée et les camps de travail font de grands bénéfices grâce à la main d'œuvre bon marché.

Le camp de travail de Longshan a reçu sa première commande pour la fabrication de cire à la mi-Juillet 2001. Les pratiquants de Falun Gong âgés et faibles ont été forcés de travailler dans leurs cellules, faisant les caisses d'emballage en plastique pour la cire.

La majorité de pratiquants de Falun Gong ont été déplacés dans un grand hall près de l'entrée du camp de travail pour traiter et emballer la cire. Plus d'une douzaine des couleurs ont été utilisées pour la cire, et chacune d'elles dégageait une forte odeur de parfum artificiel qui irritait leurs passages nasaux. Après une journée entière de travail, les pratiquants étaient couverts de miettes de cire et leurs vêtements sentaient l’odeur des produits chimiques irritants. Beaucoup de pratiquants semblaient pâles, étaient pris de vertige, devenaient malade et perdaient leur appétit à force d’inhaler ces odeurs toxiques.

Environ 100 personnes ont été obligées d'effectuer ce travail quotidiennement. Les prisonniers de droit commun pouvaient faire 80 à 90 boîtes par personne et par jour s’ils allaient vite.

La colle transparente employée pour sceller les boîtes était toxique. Puisque les pratiquants devaient utiliser leurs doigts pour serrer et appuyer, leurs doigts restaient souvent collés ensemble. Parfois quand ceci se produisait à plusieurs reprises, la peau était arrachée et restait coller dans la boîte.

Au début, les heures quotidiennes de travail allaient de 7:00 heure du matin ou de 8:00 heure du matin à 5:00 le soir. Mais plus tard, les gardes ont dit que plus de container attendaient d’être remplis pour la livraison. Parfois les heures de travail étaient prolongées jusqu'au minuit passé ou même autour de 1:00 heure du matin ou 2:00 heure du matin. Plus tard, quand elles ont manqué d'espace dans le grand hall, les autorités ont déplacé la chaîne de montage de production de cire dans les vestibules étroits entre les cellules. Ces cellules étaient déjà mal aérées. Maintenant, non seulement les cellules étaient complètement remplies des odeurs de parfum chimique mais les vestibules étaient également devenus souillés. Cela provoqua des vertiges et une perte d’énergie. Les longues heures de travail et l'odeur toxique ont rendu des pratiquants de Falun Gong étourdis et faibles. Par exemple, un pratiquant appelé Ning, de la 1ère brigade, en revenant du grand hall s'est senti étourdi et faible. Il s'est étendu sur son lit et ne pouvait plus se lever. Une fois, un vieux pratiquant de Falun Gong est devenu pâle et a dû être aidé pour revenir du hall de traitement de la cire. Le travail de traitement de la cire a continué jusqu'à début 2002. C'est seulement un exemple de manufacturier qui utilise le travail de forçat des camps de travail chinois. Ils tirent particulièrement profit de ce type de travail autour de la période de pointe des vacances d'outre-mer comme Thanksgiving, Noël et la Nouvelle Année.

Indépendamment des produits fabriqués par le travail d’esclaves mentionnés ci-dessus, le camp de travail de Longshan assemble et/ou fabrique également des décorations de fête telles que des bonhommes de neiges et des flocons de neige, etc... En outre, ils font également des semelles de chaussure et cousent des pardessus et d'autres produits. Les heures de travail pour ces produits sont encore plus longues et le travail est plus intense.

8. Afin de se faire de l’argent rapidement pour eux-mêmes, les gardes de la prison du camp de travail forcé de Jiamusi dans la province de Heilongjiang ont accepté des projets illégaux de production, et ont forcé les détenus du camp, pratiquants de Falun Gong inclus, à effectuer un travail de production intensive. Ils ont employé une qualité très inférieure de caoutchouc avec des niveaux de toxicité dépassant les normes industrielles pour fabriquer des boîtiers de téléphone portable. Ceci a sérieusement nuit à la santé des détenus qui ont manipulé ces matériaux. En raison du travail de forçat et des matériaux toxiques, les pratiquants de Falun Gong ont énormément souffert et ne pouvaient plus travailler après un moment. Les pratiquants qui ont refusé d'effectuer le travail ont été sévèrement battus.

Des pratiquants ont également été soumis à des travaux obligatoires impliquant d'autres matières premières cancérigènes. A partir du 8 mars 2003, tous les détenus de la brigade N°9 du camp de travail de Jiamusi, soit plus de 80 personnes, ont été forcés de fabriquer des boîtiers de téléphone portables. L'usine a fourni les matières premières et le camp de travail a fourni la main d’œuvre. La production annuelle prévue a été évaluée à trois millions yuan, exemptés d'impôts, et les deux parties ont gagné un bénéfice énorme dans cette affaire. En fait, le camp de travail vend des licences de travail. Le caoutchouc était de qualité inférieure et dégageait des gaz irritants qui provoquaient de cruelle sensation d'étouffement. Les gardes en service ne pouvaient pas résister à l'odeur et ont demandé au bureau technique de surveillance d’envoyer leurs personnels pour vérifier. Les personnes du bureau technique de surveillance sont venues avec les instruments de détection. Après les essais en laboratoire, ils ont indiqué que les niveaux de toxine dans les matières premières utilisées étaient bien au delà des normes industrielles et pouvaient causer le cancer. Ainsi, les gardes en service ont commencé à porter de grands masques protecteurs et restaient à l'extérieur tout en surveillant les pratiquants, ils ne sont jamais entré dans le secteur de production alors que les pratiquants travaillaient là. En même temps, les boîtiers de téléphone portables dans ces matières premières toxiques ont été nocifs pour les consommateurs.

Des heures supplémentaires obligatoires ont été imposées afin d'atteindre la quote-part quotidienne de production. Beaucoup de pratiquants et de détenus ont souffert d’écoulement sanguin nasal constant, d’arythmie cardiaque et de difficultés respiratoires. Mme Shi Jing, pratiquante de Dafa, avait le visage pâle et s’est effondrée sur la table de travail suite à sa surexploitation. Plus tard, quand elle fut rétablie, elle a été forcée de continuer de travailler.

En avril 2002, la brigade N°7 a reçu un projet de production impliquant la fabrication de coussins de lin pour les sièges de voiture. Des pratiquants ont été forcés d'exécuter le travail de forçat de 7 heures du matin à 8 le soir sans pause. Ce genre de lin produit beaucoup de particules et de poussière, nocives pour la santé, qui irrite le système respiratoire et occasionne des irritations de la gorge et des difficultés pour respirer. Il n'y avait aucune mesure de sécurité en place dans le secteur de production. La pratiquante Mme Cao Xiuxia est devenue malade suite à de longues heures de travail de forçat et aux conditions de travail terribles. Puisqu'elle ne pouvait plus travailler, le garde de prison Sun Limin l'a battu sauvagement.

En juillet 2002, les autorités responsables de la brigade N°7 ont forcé des pratiquants de Falun Gong à fabriquer des boîtes en papier pour les gâteaux de lune, en utilisant de la colle toxique à l’odeur fétide. Beaucoup de pratiquants sont devenus malades, avec les yeux enflammés et gonflés, mais les gardiens de prison n’en n’ont eu cure.

9. Le camp de travail obligatoire pour femmes No.1 dans la province de Shandong a conspiré avec plusieurs usines pour forcer les pratiquants de Falun Gong à faire des produits de literie, des sacs en plastique pour ciment et à mettre des étiquettes de marque sur des édredons.

Les pratiquants de Falun Gong détenus à la Cinquième Division du camp de travail souffrent le plus. Leur atelier est situé dans le sous-sol de la cafétéria du camp de travail, où passent les conduits d'égout. La salle avait un plafond bas et était sombre, de l'eau à l’odeur fétide fuyait constamment des conduits et inondait la salle. Une douzaine de machines à coudre, électriques et manuelles, ainsi que huit tables de travail de 3 mètres de long étaient dans la pièce. La sortie de la salle du sous-sol était bloquée pour servir de toilette, et un urinoir a été placé là. Puisqu'il n'y avait aucun mur qui séparait réellement les toilettes de l'atelier, la puanteur était insoutenable. Quand les pratiquants travaillaient dans la pièce du sous-sol, le bruit des machines à coudre et des machines dans la cuisine donnaient lieu à une expérience traumatisante et insupportable.

Des pratiquantes de Falun Gong ont été forcées de travailler dans ce sous-sol pendant 12 à 15 heures chaque jour et ont été privés de lumière et d'air frais, il devaient en plus supporter un bruit de plus de 200 décibels. La santé des pratiquants a significativement diminué, ils sont tombés malades avec des faiblesses nerveuses, des rhumes, des maux de tête, des douleurs d’estomac, des problèmes gastro-intestinaux et une altération de l'audition. Les pratiquants sont fréquemment allés parler aux gardes et ont demandé une coupure de dix-minute à midi ou en soirée, mais les gardes Niu Xuelian et Zhao Jie ne leur ont pas accordé.

Les gardes ont également prolongé le temps de travail des pratiquants. Si la quote-part quotidienne de production n'était pas atteinte, les gardes insultaient les pratiquants, leur enlevaient des points et prolongeaient leurs peines. Le garde Zhao Jie a déclaré, « le gouvernement ne peut pas vous nourrir pour rien ! Si vous ne faites pas un bon travail vous recevrez plus de punition ! Nous en avons plus qu'assez de marchander avec vous! »

3. La vérité derrière le fabrication des baguettes chinoise « aseptisées »- Exposer la travail d’esclave à l’intérieur des camps de travaux chinois (Partie 3)

10. Les méthodes de persécution des pratiquants de Falun Gong incluent non seulement la torture cruelle mais également le travail forcé intense dans le camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi dans la province de Jilin. Surmener les pratiquantes est une méthode employée par les fonctionnaires du camp de travail obligatoire pour briser les pratiquantes de Falun Dafa physiquement et mentalement. Par exemple : chaque personne qui fabrique des masques est obligé de finir 500 pièces par jour quand il est possible d’en faire seulement environ 300. Chaque personne travaillant à la main sur de petits vêtements est censée finir de 100 à 150 pièces par jour. Il est impossible d’en faire autant. Tout pratiquant qui n’a pas atteint le quota de production peu raisonnable, est puni et battu. Ainsi, les insultes et les menaces sont choses commune.

Sous la pression mentale extrême et le labeur physique harassant les pratiquantes de Falun Gong ne peuvent pratiquer le Falun Gong dans le camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi, ainsi leurs corps sont devenus très faibles. Plusieurs pratiquantes ont des troubles cardiaques, de l'hypertension, crachent du sang, ont des maladies pulmonaires, sombrent dans le coma ou connaissent des hémorragies. Bien que quelques pratiquantes ne puissent plus se lever, la police les force quand même à aller travailler. Aussi longtemps que les pratiquantes peuvent respirer, elles doivent travailler.

L'Usine de Matériaux d'Hygiène de la Zone de Changchun Nanguan (Usine de fabrication de masque) et l’Usine de travaux manuel et des Beaux Art de Changchun Yuping (les vêtements des marionnettes Ling fabriqué à la main sont produits dans cette usine) ont des contrats avec le camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi.

Le camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi force également les pratiquantes à assembler des pages de livre, ce qui est très difficile à faire. La première procédure pour fabriquer un livre standard s'appelle l’assemblage des grandes pages pour un livre. La forme et la taille des grandes pages sont identiques aux pages des journaux chinois classique. Tout en pliant une grande page, la personne doit s'assurer que les numéros de page correspondent les uns avec les autres et sont dans l'ordre approprié. Puis, ils doivent graduellement plier la grande page jusqu’à obtenir la taille standard d'un livre. Une grande page s'appelle un « Tai » ; et il y a environ huit ou de neuf « Tai » pour un livre. En raison des grandes quantités, ces grandes pages peuvent, empilé, être aussi grandes qu'une personne. Le pliage de cinquante pièces s'appelle un « Da » (certains livres nécessitent cent pièces pour un « Da » ;) et cinq « Da » forme un paquet. Ceux qui travaillent rapidement peuvent finir entre neuf et onze paquets en quinze à dix-huit heures. Les débutants peuvent seulement finir deux ou trois paquets. Le travail est surveillé aussi bien au niveau de la qualité que de la quantité. Si une personne plie la grande page juste légèrement de travers, il sera très facile de couper des mots ou des numéros de page lors de la troisième procédure qui consiste à couper les pages pour le classement. Les pratiquants de Falun Dafa sont tous battus et insultés par la police et les criminels pendant la procédure de pliage.

La planche à plier pour les grandes pages est faite en bambou. Elle fait environ 38cm de long et 6cm de large. Elle est également employée comme instrument de punition. Liu Lianying, le chef de la deuxième brigade, bat les pratiquantes de Falun Dafa avec la planche à plier en bambou, particulièrement sur leurs visages et leurs bouches. De 1999 jusqu'en 2001, les pratiquantes de Falun Dafa Zheng Donghui, Zheng Sixiang, Xu Gongchun, Tian Xiuhua et d'autres ont tous tellement souffert de cette torture que leurs visages et leurs yeux étaient enflés et il y avait de grands noeuds sur leurs fronts.

Un article révélant les crimes commis contre des pratiquantes dans cet endroit a été écrit par une pratiquante de Falun gong de Jilin et a été édité sur le Minghui.net. Dans l'article, elle a précisé que le but du travail obligatoire pour les pratiquantes de Falun Dafa dans le camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi est d'essayer de détruire la volonté des pratiquantes. Elle a écrit : « Le 8 mars 2003, les fonctionnaires du camp de travail forcé pour femme de Changchun Heizuizi ont sans interruption obligé les pratiquantes de Dafa de trier du soja et leur ont autorisé à dormir moins de deux heures par jour pendant trois jours, en utilisant l'excuse que le travail était urgent. Tout en triant le soja, les pratiquantes étaient si fatiguées que leurs vues ont baissé. Dans l’indifférence générale, nous avons dû porter les sacs de soja triés à l’étage. Chaque sac pesait environ quarante cinq kilogrammes et nous en avions pour plus de vingt tonnes. Après, nous avons dû porter à l’étage des sacs de soja non trié. Chacun de ces sacs pesait près de soixante cinq kilo. En tout, nous avons déplacés plus de soixante-dix tonnes. À ce moment-là, tout le monde qu’il soit vieux, jeunes ou malades étaient impliqués dans ce travail urgent. J'ai sans interruption porté des sacs, seize voyage aller retour en deux heures et une autre pratiquante qui travaillaient avec moi a fait dix-sept voyages aller retour dans la même période. Pendant ce « travail harassant », quelques pratiquantes ont été blessée à leurs dos et certaines ont même vomis en raison de l’épuisement extrême ».

Une jeune femme de tout juste vingt-deux ans venant de Jilin , a dit en 2004 : « Le 8 janvier 2003, j'ai été transféré au camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi, où ils m'ont affectée à « l’équipe ». Après cela, j'ai été séparée des d'autres. Je n'étais autorisé ni à sortir de la salle ni à parler avec quiconque pendant les périodes prévues pour se baigner ou aller à la salle de bains. On ne m'a même pas permis d'avoir un repas à l’étage inférieur. Pendant la journée, on ne me laissait pas fermer mes yeux, m’asseoir avec mes jambes croisées ou me tenir devant les fenêtres. Nous ne pouvions même pas nous regarder les uns les autres. Ce n'était pas tout, ils m’ont forcé d'assister à des sessions de lavage de cerveau, de lire la propagande et d’observer des émissions télévisées toutes diffamantes le Falun Dafa. C'était la première fois dans mes vingt années de vie que j’ai senti comment il était terrible de perdre sa liberté. » « Puisque je persistais dans ma pratique du Falun Dafa, la policière Xiao Aiqiu m’a parlé plusieurs fois. Quand elle a vu que cela ne marchait pas, elle a décidé de ne plus permettre à ma mère de me rendre visite et m'a menacée plusieurs fois en disant que si je n’abandonnais pas le Falun Gong je devrais rester là plus longtemps et seraient enfermées à clef dans une cellule isolée. J'ai eu des blessures qui se sont infectées très rapidement. Elle n’a pas osé me toucher, ainsi elle m'a seulement donné des coup de pied à plusieurs reprises. Sous la pression mentale énorme et la peur de chaque jour, je pouvais à peine dormir. Parfois je me réveillais avec des cauchemars bien que je venais juste de m’endormir. Je me suis senti beaucoup plus âgé que vingt ans pendant cette période. Plus tard, je suis devenu effrayée, très émotive et nerveuse, et je ne voulais plus parler avec quiconque. Je ne pouvais plus tenir plus longtemps et j’étais sur le point de devenir folle. Avant cela j'étais une fille si active et brillante. » La jeune femme a dit cela après qu'elle ait écrit la « Déclaration de renoncement » (la proclamation écrite déclarant l’abandon de la pratique du Falun Gong), qui était contraire à sa croyance intérieure, elle a été libérée de la salle solitaire, où elle avait été confinée pendant trente-cinq jours. Alors elle a été envoyée au travail dans l'atelier et à la pratique de la danse.

Elle a également déclaré : « notre programme de travail régulier et de repos était : lever entre 4:30 et 5 : 00 AM. Après s'être lavé le visage et s'être brossé les dents, nous allions immédiatement travailler et dormions à 8:30 P.M.. Parfois nous étions forcés de faire des heures de travail supplémentaire jusqu’à 9:00 ou 10:00 P.M.. Le plus tard était jusqu’après minuit et nous devions nous lever à 4:00 AM afin de finir le travail urgent. Notre seul temps de repos était quand nous avions des repas ou quand nous allions à la salle de bains. Il a même été programmé quand nous pouvions aller à la salle de bains. Ils nous ont seulement permis d'avoir vingt minutes pour finir le processus entier consistant à s’aligner dans l'ordre, compter le nombre de personnes, descendre à la cantine, prendre un repas, faire la vaisselle, et à compter le nombres de personne avant de retourner à l’étage, ainsi nous devions manger rapidement. Après une longue période, beaucoup de gens ont développé des problèmes d'estomac à force de faire de la sorte. »

La fille qui a constamment refusé de donner son nom : « Dans le camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi, la première brigade a été réquisitionnée pour faire des papillons et des oiseaux. La deuxième brigade faisait des oiseaux et des pages reliées pour les livres. La troisième brigade faisait des oiseaux et des pages reliées pour les livres. La quatrième brigade assemblait des pages de livre et fabriquaient des vêtements à la main pour les jouets. La cinquième brigade produisait divers oiseaux. Certains oiseaux étaient faits en plumes tandis que d'autres étaient faits en papier. La sixième brigade produisait des oiseaux et fabriquait à la main des petits vêtements pour les jouets. La septième brigade faisait des oiseaux, des jouets en forme de bateau fabriqué à la main et des produits de couture. En plus de ceci, ils produisaient également quelques autres produits tels que des banderoles de publicité, des sacs en papier, des boîtes en papier et d'autres choses. Les oiseaux et les papillons fabriqués à la main et les petits vêtements pour les jouets ont été exportés vers le Japon, l'Amérique et d'autres pays. Chaque année les brigades rapportent régulièrement beaucoup d'argent au camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi, tout le reste de l'argent devient la bonification des gardes, ainsi la quantité de production est directement liée aux bénéfices des gardiens. »

« les équipes de danse n’ont pas un rendement fixe dans le camp de travail forcé pour femme de Changchun Heizuizi, mais cela n’était pas le cas de la cinquième brigade. Nous devions non seulement faire le travail ordinaire mais nous préparions également les danses. Il n'y a aucun mot pour décrire à quel point nous étions fatigués. Toutes les fois que nous nous sommes dépêchées pour finir un type de produit, nous devions sans interruption travailler des heures supplémentaires. Il nous semblait que nous venions juste de nous endormir, qu’il était déjà temps de se lever. Les gens étaient si fatigués qu'ils pouvaient dormir debout. Chaque fois que les vacances arrivaient le premier mai, le premier juillet ou le premier octobre, nous devions répéter les représentations de danse à plusieurs reprises du matin jusqu'au soir. Après avoir dansé tout le temps, nous ne pouvions plus sentir nos pieds. L'épuisement et la pression mentale extrême m'ont rapidement fait vieillir. Maintenant, j'ai déjà quelques rides sur mon visage et je fais beaucoup plus âgée qu’il y a seulement une année. Une fois la policière Xiao Aiqiu m’a dit d'apporter une cassette de danse à l'atelier et de la mettre sur la table, ce que je fis. Cependant, il y avait également une boîte de colle sur la table. Quand elle a vu que la cassette était à côté de la boîte de colle, elle a hurlé : « Si la cassette est salie, je te tuerais. » A un autre moment tout en allant en bas pour préparer la danse, Xiao Aiqiu m'a demandé de tenir son verre et m’a dit: « Si tu fais tomber mon verre, je te tuerais. » Une fois avant la représentation formelle, une danse n’était pas assez préparé, et elle m’a dit: « Si votre performance demain n’est pas bonne, je vous électrocuterais à mort avec un bâton électrique ». C’était comme si une cassette, un verre, ou une performance étaient plus précieux que ma vie. Une fois j'ai vu la policière Wang Limei électrocuter une pratiquante de plus de cinquante ans parce qu'elle insistait pour pratiquer le Falun Dafa. Quand j'ai entendu les bruits de son électrocution, j’avais l’impression que le bâton électrique électrocutait mon propre corps. Je ne pourrais jamais oublier cette scène. » ;

Une autre pratiquante de Falun Gong qui a écrit a Minghui.net a dit : « J’ai été enlevée par la police chez moi le 16 mars 2003, et j’ai été condamné à une année et demi de travail obligatoire dans le camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi. Leur excuse était qu’il s’avérait que je possédais un livre de Falun Dafa. La majeure partie des gens qui était tenus de travailler était les pratiquants de Falun Dafa et le restant était des criminels. Chaque jour, nous traitions des produits fait main tels que des oiseaux, des papillons, et de petits vêtements pour les jouets dans les ateliers de la troisième brigade. On disait que ceux-ci étaient exportés outre-mer. Il y avait plus de trente personnes dans notre atelier. »

« Un jour en mai ou juin 2003, nous travaillions dans l'atelier. Vers environ 2:00 de l’après midi, la police de camp de travail nous a soudainement crié de fermer toutes les fenêtres et de ne pas regarder dehors. Toutes les fenêtres ont donc été fermées mais ils ont oublié de fermer les fenêtres de l’atelier. Que s'est-il produit ? Que faisaient-ils ? Certaines pratiquantes de Falun Gong et moi avons regardé dehors par les fenêtres ouvertes. Nous avons vu quatre membres du personnel médical avec des masques et des vêtements d'isolement portant une personne sur une civière. Ils venaient de la salle vis-à-vis de la deuxième brigade. La personne sur la civière portait les vêtements du camp. Sa tête était couverte et elle ne bougeait pas du tout. Tout en descendant les marches, le vent souffla la couverture loin de sa tête et nous avons vu son visage. Il semblait qu’elle était morte. Ils l'ont portée à l’extérieur du camp et l'ont emmené dans un véhicule. Entre temps la porte automatique s’était refermée et nous ne pouvions plus rien voir. » ;

« Plus tard, nous nous sommes discrètement renseigné et avons constaté que la personne qui a été emmené à l’extérieur du camp était une pratiquante de Falun Dafa et qu’elle était effectivement morte. Nous ne savions pas son nom et ni comment elle avait été torturée à la mort. Tout cela parce que les pratiquantes n'ont pas été autorisés à parler entre elles dans le camp obligatoire de Lobar. Si tout va bien, quelques pratiquantes qui ont été libérés de la deuxième brigade du camp de travail obligatoire pour femme de Changchun Heizuizi pourront exposer les faits de son meurtre au public. »

4. La réalité derrière la fabrication des baguettes chinoises aseptisées--Exposer le travail esclavagiste à l’intérieur des Camps de Travail Chinois (Quatrième Partie)

11. Selon les pratiquants de Falun Gong qui ont été par le passé incarcérés au centre de détention de Yitong dans le comté autonome manchu de Yitong, de la province de Jilin, le personnel du centre de détention de Yitong les a forcés à travailler comme des esclaves sans aucun salaire, ni droits de travail, ni même droits de l'homme, pour fabriquer un type de produit manuel pour l'exportation désignée sous le nom d’ "oiseaux artificiels artisanaux". Tous les jours ils ont travaillé de longues heures et cela a gravement compromis leur santé. Les pratiquants de Falun Gong incarcérés ont été utilisés comme esclaves pour fournir un travail libre de toute rémunération au delà de leur limite physique, ils ont été également soumis au personnel disciplinaire, au travail de forçat et aux coups brutaux des superviseurs. Wang Qi du bureau 610 de Yitong du comté autonome de Manchu n’a pas démenti quand le journaliste Chu Tianxing de Minghui l'a contacté pour confirmer le travail de forçat allégué aux camps de travail forcés dans le comté de Yitong. [ le bureau 610 est une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, avec une autorité absolue sur chaque niveau de l’administration du Parti et sur tous les autres systèmes politiques ou juridiques. ]

Les « oiseaux artificiels artisanaux » sont un type de produit pour l'exportation. Chaque oiseau est fait de polystyrène moulé en forme d'oiseau enveloppé avec du papier de riz (ou médulla Tetrapanacis) sur lequel on colle de l'écorce pour faire les ailes et des plumes pour sa queue. Les détenus du centre de détention de Yitong travaillaient en tant que surveillants du travail de forçat à différents niveaux. Les pratiquants de Falun Gong illégalement détenus au centre de détention de Yitong n'ont eu droit à aucun jour de repos comme cela était le cas des autres détenus. D'ailleurs, ils ont souvent été forcés de travailler durant toute la nuit jusqu’à une ou deux heure du matin. Afin d'augmenter le rendement de production, le personnel disciplinaire refusait même aux pratiquants de Falun Gong l’autorisation de dormir pendant trois à quatre jours. Tout le revenu du travail de forçat allait dans les poches des membres du personnel disciplinaires et des autres personnels du centre de détention de Yitong. En plus d'être tenu, comme des esclaves, de travailler de longues heures au delà de la tolérance humaine normale, les pratiquants de Falun Gong étaient également soumis au personnel disciplinaire et aux coups brutaux et délibérés quotidien des prisonniers superviseurs qui utilisaient les outils. Les sources intérieures ont indiqué qu'à tout moment le personnel et les détenus superviseurs pouvaient utiliser des outils censés être utilisés dans la fabrication des « oiseaux artificiels artisanaux » pour torturer les pratiquants de Falun Gong. Par exemple, ils battaient les pratiquants de Falun Gong sur leurs omoplates avec des marteaux en caoutchouc, leur causant d’atroces douleurs. Ils flagellaient également les pratiquants de Falun Gong les plus téméraires avec des cannes en rotin.

Le personnel disciplinaire et les superviseurs du travail de forçat ont également inventé un nouveau type d’instrument de torture appelé « la Planche de Bois Géante ». Quelqu'un du centre de détention de Yitong a inventé un couplet bancal d'humour noir pour décrire l'impact terrible d'un tel dispositif de torture : le « Un coup vous rend pâle ; deux coups vous rendent rouge ; trois coups déchirent la chair. » Il était assez commun que le personnel disciplinaire et les détenus superviseurs déchirent la chair des pratiquants de Falun Gong avec l’épouvantable flagellation de « la Planche de Bois Géante ». Un pratiquant avec le prénom de Bao était sujet par le passé à des flagellations répétés sur les hanches avec « la Planche de Bois Géante ». Les dommages étaient si graves que le pratiquant n’a pu récupérer même un mois après la flagellation.

Un fonctionnaire du gouvernement du Comité Economiques de Yitong dans le Comté Autonome de Manchu a par le passé indiqué que plusieurs unités du Comité Economique étaient en effet responsables des contrats de production des "Oiseaux Artificiels Artisanaux." Il est "normal" pour les centres de détention et les camps de travail forcés de proposer des contrats à un prix extrêmement bas par rapport aux usines locales et puis de forcer des détenus à fournir un travail de forçat pour respecter les contrats. L’utilisation de pratiquants de Falun Gong incarcérés comme esclaves dans la production commerciale est la raison même qui explique que les centres de détention et les camps de travail forcés peuvent avoir les moyens de proposer des contrats commerciaux à des prix aussi bas tout en faisant toujours un bénéfice.

12. Le camp de travail forcé de Xin'an à Beijing et la Mickey Toy Co. Ltd. de Beijing ont par le passé coopéré à travers un contrat de production de lapin en peluche, ils ont asservi les pratiquants de Falun Gong incarcérés pour faire des lapins en peluche pour la compagnie Nestlé.

Photo 1: Photo de l’enseigne de la Beijing Mickey Toys Co., Ltd à l’entrée principale

Photo 2: Lapin en peluche produit par Mickey Co., LTD pour Nestle

13. Le camp de travail forcé pour femme N° 1 de la province de Shandong est devenu une usine [ employant le travail de forçat ] pour la Lider General Corporation Ltd dans la Province de Shandong et la Tianyi Printing Company Ltd dans le Jinan, province de Shandong. Les pratiquants de Falun Gong incarcérés ont été forcés de traiter et de coudre des édredons pour la Lider General Corporation Ltd et de mettre des étiquettes de nom de marque sur les édredons tels que « Beijing Jiangyaling » et « Shuanghe » pour la Tianyi Printing Company Ltd. Les édredons sont exportés vers plus de dix pays, y compris les Etats-Unis, le Canada, le Chili, l'EU, le Japon, la Corée du Sud, Singapour et d'autres pays.

III. L’utilisation d’esclaves viole les lois chinoises et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies

Le travail de forçat en Chine viole la constitution chinoise, ainsi que les lois chinoises suivantes :

Constitution de la RPC, Articles 17, 35, 42, 43, 44

Loi de la RPC sur la Sécurité au Travail -- 2002

Loi de la RPC sur la Prévention et Le Traitement des Maladies Professionnelles -- 2001

Loi de la RPC sur les Syndicats -- 1992, amendé en 2001

Loi Du Travail de la RPC -- 1994

Règlements sur la Protection du Travailleur dans les Lieux de Travail où des Articles toxiques sont Utilisés -- 2002

Règlements sur le Salaire Minimum d'Entreprise -- 1994

Règlements de la RPC Régissant le Règlement des Conflits de Travail dans les Entreprises -- 1993

La Constitution des Syndicats de la République Populaire de Chine – 1998.
Elle est incluse dans la constitution chinoise qui interdit le travail d’esclave. En raison de la limite dans la longueur d'article, nous énumérerons seulement l'article 42 et 43 de la constitution chinoise

Article 42. Les citoyens de la République Populaire de Chine ont aussi bien le droit que le devoir de travailler. Utilisant divers moyens, l'état crée les conditions pour l'emploi, renforce la protection du travail, améliore les conditions de travail et, sur la base de l’augmentation de la production, augmente la rémunération pour le travail et les prestations sociales. Le travail est le devoir glorieux de chaque citoyen apte. Toutes les personnes travaillant dans les entreprises publiques et dans les collectivités économiques urbaines et rurales devraient accomplir leurs tâches avec une attitude en harmonie avec leur statut de maîtres du pays. L'état favorise l'émulation du travail socialiste, et recommande et récompense les ouvriers modèle et avancés. L'état encourage des citoyens à participer au travail volontaire. L'état fournit la formation professionnelle nécessaire aux citoyens avant qu'ils ne soient employés.

Article 43. Les personnes travaillant dans la République Populaire de Chine ont le droit de se reposer. L'état augmente les équipements pour le repos et la récupération des travailleurs, et prescrit des heures de travail et des vacances pour les ouvriers et le personnel.

Selon les observateurs [des droits de l'homme ], l’exploitation par le travail dans les camps de travail obligatoires, les centres de détention, et les prisons en Chine viole des lois chinoises, aussi bien que la Déclaration Universelle des droits de l'homme des Nation Unies. L'article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme déclare, « Personne ne sera tenu dans l'esclavage ou la servitude ; l'esclavage et le commerce d’esclave seront interdits sous toute leur forme. » ;

En mai 2002, la Commission du Congrès Exécutif sur la Chine a fait plusieurs recommandations au Congrès des Etats-Unis concernant les responsabilités des Etats Unis dans la surveillance et l’amélioration des droits de l'homme en Chine. Une des recommandations réclame l’imposition de la prohibition de l'importation des marchandises faites par des prisonniers à l’intérieur des frontières des Etats-Unis.

Selon un rapport de l’Agence Central de Taiwan le 11 mai 2002, bien que la section 307 de la Loi tarifaire de 1930 (10 U.S.C. 1307) interdit l'importation des marchandises faites par des prisonniers sur le sol des Etats-Unis, les fonctionnaires des Etats-Unis n'ont pas convenablement ou n'ont pas efficacement exécuté cette loi ou n'ont pas nié l'importation des produits de camp de travail aux Etats-Unis.

Selon la Commission du Congrès Exécutif concernant le Rapport Annuel sur la Chine 2002, « Les Etats-Unis et la Chine ont signé un protocole d'accord en 1992 pour empêcher l'importation sur le sol des Etats-Unis des produits fabriqués en utilisant le travail des prisons chinoises. Un accord ultérieur en 1994 a autorisé les Fonctionnaires des Etats-Unis, avec la permission du gouvernement chinois, de visiter les équipements de prison suspectés de produire des marchandises pour l'exportation aux Etats-Unis[ 1 ]. Les fonctionnaires des Etats-Unis ont fait 13 demandes de visites d'emplacement depuis 1996, mais ils n’ont été autorisés à mener seulement 3 visites d'emplacement en Chine. »

La Commission du Congrès Exécutif sur la Chine a recommandée que « Le gouvernement des Etats-Unis encourage les entreprises à adopter et suivre un code de conduite progressif. Le secrétaire au commerce, l'OPIC, et la banque d'importation et d'exportation devraient faire en sorte d’accorder leurs préférences aux compagnies qui ont un code de conduite fort et leur prouver qu’ils les encourage dans leurs façon de mener leurs affaires. » ; [ 1 ]

Selon la Commission du Congrès Exécutif sur le rapport annuel de 2002 en Chine, « l’acte de coopération entre les Etats-Unis et la Chine de 2000 a créé un groupe de travail sur le travail en prison pour surveiller et favoriser l'application effective de la loi des Etats-Unis dans ce secteur. Son premier rapport annuel au congrès a indiqué, « nous considérons que les fonctionnaires de prison proposent fréquemment du travail à des institutions privés, quasi-gouvernementales, ou à des installations de production propriété de l'Etat pour effectuer les activités de fabrication et d'assemblage, et que les rémunérations que les prisons reçoivent pour le travail des prisonniers n’incitent pas les fonctionnaires de prison à coopérer et à empêcher l'exportation vers les Etats-Unis de marchandises faites avec le travail des prisonniers. » D’un bout à l’autre la coopération chinoise dans la mise en application de ces compréhensions a été minimal. » ; [ 1 ]

Fondé en janvier 2003 « pour enquêter sur la conduite criminelle de tous les établissements, organismes, et individus impliqués dans la persécution du Falun Gong » [ 2 ], l'Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG) à révélé dans un rapport d’enquête que « le système de travail forcé ne viole pas seulement les droits de l'homme de base des détenus, mais encourage également les systèmes des camps de travail et des prisons à persécuter les détenus à cause du bénéfice énorme issu des produits du travail obligatoire. En outre, il ébranle la stabilité du marché international du travail et du commerce car ces produits bon marché font du dumping sur le marché international ». [ 3 ]

De plus en plus de chinois continueront à surmonter le blocus de l'information établi par la Chine et à révéler les faits sur le travail esclavagiste dans les camps de travail forcés en Chine.

Références :
[ 1 ] « Droit du travail et condition de travail » chapitre 2 : Activités de la Commission en 2002 : questions et recommandations de la Commission du Congrès exécutif sur le rapport annuel sur la Chine en 2002
[ 2 ] Rapport de Mission de la WOIPFG
[ 3 ] « Rapport de la WOIPFG sur les produits que les pratiquants sont forcées de fabriquer dans les camps de travail en Chine (Photos) »


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