Le journal allemand "Leipziger Volkszeitung" rapporte que Xiong Wei a été libérée d'un camp de travaux forcés et est retournée en Allemagne

Selon un reportage dans le journal allemand Leipziger Volkszeitung du 7 octobre, le jour même la Cour d'Etat de Leipzig ouvrait un procès concernant la première poursuite judiciaire que les pratiquants de Falun Gong ont intenté contre le fait d'être traités de secte. L'accusé est un universitaire allemand qui a publié un article dans les médias allemands l'an dernier dans lequel il appelait le Falun Gong une "secte psychologique."

Leipziger Volkszeitung a cité Mme Lilge-Stodieck du Centre d'Information du Falun Gong: "Nous n'avons pas réagi jusqu'à présent au mot 'secte', mais cette fois-ci la diffamation malveillante est abominable. Le Falun Gong n'a aucune liste de noms ni collecte d'argent. Nous n'avons ni intérêt ni objectif politique. Si quelqu'un ne veut pas pratiquer le Falun Gong, il ou elle peut tout simplement abandonner." Le fils de Lilge-Stodieck en est un très bon exemple – il a essayé de pratiquer le Falun Gong pendant un moment et a trouvé que le Falun Gong n'était pas ce qu'il recherchait.

Hubert Seiwert, un universitaire sur les religions de Leipzig, pense que peu importe combien est grande la controverse au sujet du Falun Gong, le Falun Gong n'est certainement pas une secte. Enseignant à Oxford, Seiwert est l'un des rares universitaires qui connaît le Falun Gong. Il a dit au Leipziger Volkszeitungqu'il n'y a pas un seul aspect qui montre que ce mouvement est dangereux. Il a dit, "Pour rendre la persécution légale, l'agence de propagande de l'état chinoise détermine le Falun Gong comme étant hérétique et comme une secte. Au cours des dernières années, Amnesty International et l'Association Internationale des Droits de l'Homme ont fait appel auprès du gouvernement chinois afin de stopper la persécution."

Leipziger Volkszeitung a également rapporté la persécution en Chine: "Bien qu'il y ait des protestations à travers le monde entier, les pratiquants de Falun Gong en Chine sont toujours persécutés. Xiong Wei, qui est apparue devant la cour de Leipzig en tant que témoin, est un des milliers de cas. Cette dame de trente-cinq ans a étudié l'économie à Berlin et est retournée à Beijing afin de travailler pour une compagnie allemande. Elle a été arrêtée en 2002 pour avoir distribué des brochures. Le régime chinois l'a condamnée à deux ans de "rééducation" par le travail sans aucun procès. Xiong Wei a dit, "Là-bas, ils veulent vous transformer." Elle a également parlé des passages à tabac, de la torture, être forcé à rester debout ou agenouillé pendant des jours d'affilée et utiliser une brosse à dents partagée par vingt-trois autres prisonnières."

Parlant du soutien de l'étranger, Xiong Wei a dit, "J'ai eu de la chance. La police ne m'a pas traitée aussi brutalement que les autres." Ceci était dû à la pression de l'Allemagne. Le gouvernement allemand et le Premier ont fait appel pour la libération de Xiong Wei à Beijing. Il y a eu aussi des pétitions contre la détention de Xiong Wei et une activité à grande échelle d'envoi de cartes postales au camp de travail où elle était détenue. Dès que Xiong Wei a été libérée, l'ambassade allemande a mené quelques actions diplomatiques et Xiong Wei a pu revenir en Allemagne la semaine dernière.

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.