Mon voyage en Afrique

Que nous pratiquions le Falun Gong ou prenions soin de notre vie quotidienne, ce qui est le plus important est la façon dont nous faisons les choses. Surtout, pendant la rectification de la Loi, nous jouons tous un rôle différent. Un mois est passé vite lorsque j’étais en Afrique. En regardant en arrière tout ce que j’ai fait et chaque pas accompli, j’ai réalisé que cela avait effectué un véritable changement dans mon cœur.

Il ne m’était jamais venu à l’idée auparavant, ni je n’avais eu de précédent désir de visiter le continent africain. Pourtant après l’incident de fusillade de l’Afrique du sud, les pratiquants de la région ont demandé de l’aide. La vérité a propos du Falun Dafa et la fusillade en Afrique du sud d’un pratiquant de Falun Dafa devait être diffusées. Mais il y avait vraiment peu de pratiquants dans cette région. J’ai compris dans mon cœur ce qu’ il était nécessaire de faire. Mais j’ai intentionnellement essayé de ne pas laisser ce besoin m’affecter. Tout ce à quoi je pensais était que je devais réserver un vol pour Washington DC. Je voulais participer à la conférence d’échange d’expérience de Washington. Il n’y avait pas eu une seule année dans les années passées ou je n’avais pas voyagé le 20 juillet pour DC. Je voulais participer à la conférence d’échange d’expérience et à la grande variété d’activité. Chaque fois je pensais pouvoir entendre le Maître donner une lecture, je pouvais sentir monter l’agitation. Cependant, cette fois ci, j’ai constamment senti un regret inconnu, un malaise.

Le jour avant que je parte pour DC, l’intense sensation que ma place était en Afrique du sud et non à Washington ne pouvait plus être réprimée. J’ai soudain compris, que si je ne partais pas pour l’Afrique du sud, je ne pourrais rien dire, je serais sans mot, peut être qu’un jour les gens me demanderont ou je me trouvais lorsque Falun Dafa avait besoin de moi.

J’avais entendu de la part d’autres pratiquants qu’ils avaient donné la série des 9 jours de conférence en l’Afrique du sud, alors j’ai décidé d’acheter et d’amener un lecteur de VCD. Les pratiquants locaux nous ont accueillis à l’aéroport de Johannesburg. Ils avaient gracieusement arrangé notre logement. J’étais préparé à juste suivre les pratiquants locaux et faire partie de n’importe quelles activités qu’ils avaient préparées. Cependant le jour suivant, les pratiquants locaux sont tous partis. J’ai découvert qu’ils étaient partis à une distance de route de 6 heures de Johannesburg et qu’ils étaient venus ici juste pour nous aider à nous installer.

Au début je n’étais pas sur de ce que nous devions exactement faire et j’étais un petit peu perdu. La seule certitude que j’avais est que je devais avoir de fortes pensées droites à tout temps. Les pratiquants qui étaient arrivé plus tôt, avaient déjà fait beaucoup de travail de clarification aux média. Excepté tenir la série de 9 jours de conférence, nous devions réfléchir à ce qui serait le plus important pour nous à faire. Nous n’avions pas de temps à perdre. Nous pensions que le mieux était de faire une conférence de presse, nous nous sommes alors rendus au commissariat de police pour demander une autorisation. Nous avons profité de cette occasion, en demandant l’autorisation pour tenir un appel pacifique en dehors du consulat de Chine, pour dire la vérité à propos du Falun Gong à la police.

Les pratiquant qui étaient là plus tôt avaient déjà clarifié la vérité à la police après l’incident de la fusillade. Nous avons trouvé que la police avait quelques compréhensions à propos du Falun Gong et plus que tout, ils avaient une bonne impression. Nous avons déjeuné avec les officiers en charge du district où se situait le consulat. Nous avons naturellement profité de cette opportunité pour leur clarifier plus à fond la vérité. Ils avaient une vision sympathique du Falun gong, qui est persécuté par le régime de Jiang Zemin sans raison valable. Ils pensaient aussi que la fusillade était une tentative de meurtre planifiée et définitivement pas une fusillade au hasard.

Nous étions juste arrivés en Afrique du sud quelques jours plus tôt, déjà nous trouvions que chaque jours les choses bougeaient parfaitement, et d’une manière organisée. Quelques fois je pensais que j’étais un personnage dans une scène ; dès qu’un acte finissait, le script de l’acte suivant était immédiatement prêt pour moi. Un soir nous avons appris que Chen Zhili, la précédente ministre de l’éducation, était en visite en Tanzanie Nous avons immédiatement discuté de l’importance de déposer un procès contre Chen, étant donné son rôle en tant que membre du gouvernement de Jiang, et tout spécialement sa manipulation du système d’éducation pour persécuter les pratiquants de falun Dafa.

Economiquement, le gouvernement Tanzanien compte financièrement sur Beijing. Il est très facile pour le régime de Jiang de faire valoir ces volontés la-bas. Pour stopper la persécution et pour sauver les êtres vivants trompés, nous avons fait le voyage enTanzanie sans aucune arrière pensée.

Etant donné que la Tanzanie est très amicale avec Beijing, il n’était pas facile de déposer un procès contre Chen Zhili ici. Pendant ces quelques jours, nous avons envoyé le pensées droite toutes les demi-heures pour réprimer la perversité. Nous étions clairement conscients de l’importance pour le peuple chinois que la perversité soit éliminée. Le processus entier s’est passé en douceur. Nous avons tous clairement compris que le procès n’était pas seulement une attaque mortelle pour la perversité, mais que cela était aussi fortement lié au futur de l’Afrique. Chen pensait qu’elle était l’invité d’honneur en Afrique, et soudain elle devenait l’accusée et devait affronter les accusations des pratiquants contre elle.

Après être revenus de Tanzanie en Afrique du sud, nous avons été invités à une rencontre avec des étudiants en droit. Nous leur avons demandé d’arranger un séminaire pendant lequel les gens pourraient prendre connaissance de la persécution ayant lieu en Chine. Il était inévitable que le siège de l’association des étudiants nous demande si nous étions contre le gouvernement chinois. Nous avons répondu « nous ne sommes pas contre le gouvernement chinois, nous sommes juste contre la persécution » il a incliné la tête satisfait et a dit que tout le monde devrait avoir la liberté de croyance et il a accepté de nous aider.

Notre premier séminaire était programmé pour le 31 juillet 2004. Le sujet du séminaire était « La répression en Chine s’est-elle étendue à l’Afrique ? Nous n’avons eu qu’un week-end pour préparer le séminaire et il n y avait que cinq pratiquants d’entre nous en Afrique du sud. Nous avons distribué des dépliants et signalé l’annonce sur le tableau d’affichage de l’école. J’ai rendu visite à chaque professeur de l’école de droit. La plupart d’entre eux savaient que le Falun Gong était réprimé en Chine mais ils avaient une petite connaissance de l’extension de la persécution. Ils étaient choqués après avoir appris combien la persécution était brutale. Le procès global contre Jiang Zemin a attiré leur attention d’une manière générale. Un des professeurs à aussi proposé d’envoyer par e-mail nos documents de clarification de la vérité à tous les avocats des droits de l’homme. Quelques-uns m’ont demandé pourquoi nous pensions que(spécifiquement, le groupe de Jiang) était le coupable de l’incident de la fusillade. Je leur ai patiemment expliqué les faits de la persécution, directe et indirecte, contre les pratiquants en dehors de Chine. En même temps je leur faisais comprendre que les pratiquants travaillaient à clarifier la vérité ni pour un gain ni pour la renommée et qu’ils n’étaient pas effrayés par la dictature. Les professeurs ont tous convenu que l’incident de la fusillade était un attentat de meurtre prémédité après qu’ils aient entendu les faits.

Nous avons aussi reçu une autorisation pour faire les démonstrations des exercices du Falun Gong au campus pendant une heure à midi. Comme nous sommes arrivés à coté de la bibliothèque, en moins d’une heure, plus de 40 personnes s’étaient déjà inscritd pour en apprendre plus sur le Falun Gong. Sur le campus les étudiants ont été vus entrain de lire les documents de Falun Gong. Beaucoup de gens ont accepté avec plaisir les dépliants et les ont lus avec attention. J’ai fréquemment entendu des groupes de deux ou trois personnes discutant du Falun Gong. Ils ont posé beaucoup de questions. Ils m’appelaient “Mme Falun Gong”. Je sentais que tout le campus était rempli d’énergie.

Le président de l’union des étudiants m’a informée que s’était la première fois qu’il permettait à un étranger de tenir un séminaire dans le campus. Le jour d’après le séminaire, quelques participants ont posé plusieurs questions difficiles tel que « est ce que le gouvernement sud africain a manifesté son soutien ? » Et « pourquoi le gouvernement chinois déteste-t-il le falun Gong ? »Quelques-uns ont aussi demandé ou ils pourraient apprendre la pratique.

Le vice-président de l’union des étudiants a été ému par le séminaire et s’est proposé pour en organisé un autre dans le campus Est. Il a été décidé que le sujet pour le séminaire suivant serait « Corps humain et activité spirituelle- les effets de la pratique du Falun Gong dans la prévention des HIV », vu qu’un professeur en médecine des Etats –Unis qui pratiquait aussi le Falun Gong pouvait participer et discuter de ces expériences de la perspective médicale.

De manière inattendue, deux jours avant le séminaire, ont nous a dit que l’université n’approuvait pas cela, et les 500 dépliants que nous avions affichés pour le séminaire ont été enlevés. On nous a alors dit que le séminaire pouvait uniquement être approuvé si tous les membres de l’union des étudiants la signaient. Cela semblait impossible. Le vice-président ne savait pas quoi faire.

Nous avons rapidement compris que cela était une opportunité de clarifier la vérité à tous les services, ce que nous avons fait. Lorsque nous avons finalement eu toutes les signatures, on nous a dit qu’il nous fallait payer une taxe exorbitante pour la salle du séminaire. Le vice-président de l’union des étudiants était embarrassé par toute l’interférence et incapable de nous affronter. Nous ne nous sommes pas laissé entravés et avons continué à clarifier la vérité. Finalement, le séminaire a été approuvé et nous avons été autorisés à utiliser le lieu gratuitement.

Le processus entier que nous avons traversé était un test pour nous. Nous avons du clarifier la vérité avec de puissantes pensées droites lorsque les problèmes surgissaient, éliminer les interférences, et exposer les mensonges, ce par quoi les perversités sont le plus effrayé.

Le second séminaire, sur la santé humaine, a touché les professeurs et les étudiants de l’école de médecine, le centre de recherche sur les HIV, et quelques organisations non-gouvernementales. Le séminaire a été un gros succès. Comme résultat un second point de pratique en Afrique du sud a été mis en place.

Pour les pratiquants de Dafa dans la période de rectification par la Loi, il n’y a pas d’événement accidentel. Tout ce que nous rencontrons est pour que nous clarifiions la vérité. Etant de retour depuis deux semaines maintenant et considérant mon mois en Afrique du sud, j’ai réalisé que ce fut une bonne expérience de ‘cultivation’. Les pratiquants qui sont venus en Afrique du sud sont venus de différents pays et avec différentes compréhensions. Dans un nouvel environnement, la seule chose sur laquelle nous pouvions compter était de surpasser nos propres difficultés. Avec nos pensées droites et notre croyance ferme en Dafa, beaucoup de portes se sont ouvertes à nous. Maître nous guidera toujours pour marcher sur le meilleur chemin.

Je voudrai remercier Maître de m’avoir donné une telle opportunité dans ma cultivation. J’ai pu voir mes insuffisances à travers les relations avec les autres pratiquants. Toutes les fois que j’ai rencontré des difficultés que je ne pouvais pas dépasser, Maître laissait les autres pratiquants me rappeler mon problème afin de m’éveiller. J’ai réalisé que c’était moi, moi –même qui devait m’améliorer. Je me sentais libéré dans mon esprit, et j’ai éprouvé la joie de trouver les mérites d’autres personnes. Cela est vraiment une expérience formidable.

Les Africains sont des personnes aimables. Lorsque nous leur parlons de la persécution du Falun Gong en cours en Chine, plusieurs d’entres eux versent des larmes de sympathie. Un mois est un moment court, et beaucoup de personne en Afrique attendent encore pour en apprendre sur Dafa. Plusieurs fois, les gens là-bas m’ont dit « vous êtes une bénédiction » ils avaient raison. A chaque fois, je voulais leur dire en pensée : notre Grand Maître pense toujours à vous.

Le 27 août 2004

(1)Fa : loi et principes ; l’enseignement du Falun Dafa.

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