M. Zhang Xiaohong, 29 ans, vivait dans le comté de Nanbu, dans la province de Sichuan. Il exerçait la profession de graveur sur bois. Ce qui suit est la description de la persécution qu’il a souffert ces quelques dernières années. Il nous l’a racontée d’une voix faible et tremblante, car il avait perdu la capacité d’écrire lui-même.
Dès que j’ai commencé à pratiquer Falun Dafa en 1996, j’ai été profondément attiré par l’immensité de Dafa [Grande Loi] Mon corps et mon esprit ont connu un changement complet. Je me conduisais moi-même selon les exigences de Dafa et pensais aux autres d’abord dans tout ce que je faisais.
Le 20 juillet 1999, le régime de Jiang a lancé leur persécution frénétique du Falun Gong. En octobre 1999, plusieurs autres pratiquants et moi même sommes allés au bureau des appels. En apprenant que nous pratiquions le Falun Gong, la police nous a immédiatement arrêtés et nous a renvoyés au bureau de notre gouvernement local où nous avons été détenus. Le directeur du centre de détention, Jing Tiequan (1) ma traîné dehors, m’a poussé sur une chaise, et m’a frappé pendant bien 30 minutes avec un bâton en caoutchouc parce que j’ai déclaré que je continuerais à pratiquer Falun Gong et que je continuerais à expliquer les faits à propos du Falun Gong. Jing Tiequan bondissait en l’air pour me frapper plus brutalement. Mes fesses ont été si méchamment battues qu’elles étaient devenues violettes et extrêmement enflées. J’avais les deux jambes enchaînées. Je ne pouvais ni me tenir debout, ni m’asseoir, ni dormir. J’ai été détenu 36 jours et condamné à payer 4000 yuan avant d’être finalement relâché.
Le 17 décembre de la même année, plusieurs officiers de police ont fait irruption chez moi et ont fouillé les tiroirs. Plusieurs personnes m’ont jeté à terre. J’ai de nouveau été emmené au Poste de Police de Dongcheng. Plusieurs personnes m’ont donné coups de pieds et coups de poings. J’ai été envoyé au centre de détention du comté. J’ai expliqué la vérité à propos de Falun Dafa dans les cellules de la prison. En même temps, je me comportais bien moi-même, donnant un bon exemple. Bientôt, tout est devenu clair [pour les gens autour de moi] et ils ont compris le Falun Gong. Deux mois plus tard, j’ai été condamné à un an de travail forcé et envoyé au Cinquième Escadron, Quatrième Brigade de la Ferme d’Education par le Travail de Xinhua, dans le comté de Mianyang, Province de Sichuan. Là, ils torturaient les pratiquants de Falun Dafa en les forçant à faire un travail très dur. Durant la journée, les pratiquants devaient travailler 12 heures, la nuit, nous étions critiqués devant les autres. Plus tard, j’ai réalisé que nous ne pouvions pas tolérer passivement ce type d’abus. Dès lors, chaque fois que nous étions critiqués, nous criions , « Falun Dafa est bon ! » Nous récitions les articles du Maître ou nous alignions pour faire les exercices du Falun Gong.
Pour résister au dur travail, nous sommes allés trouver le chef d’escadron et avons essayé de le raisonner. Lorsqu’il ne nous écoutait pas, nous refusions de manger ou de participer aux classes de ré-éducation par le travail. Nous faisions seulement les exercices du Falun Gong. La police nous battait, nous traînait par terre, nous suspendait par les menottes ou avec des cordes, ou nous forçait à dormir sur des lits de métal très dur. Quoi qu’il nous faisaient, nous refusions de nous soumettre à leurs demandes. A ce moment là, nos jambes étaient blessés parce qu’ils nous avaient traînés. Une fois, plusieurs personnes m’ont levé et m’ont jeté dans la direction d’une four en brique, disant que si je mourrais qui s’en soucierait. Par la suite, les conditions se sont un peu améliorées.
J’ai été libéré avant mon terme d’origine. En juillet 2001, la police m’a arrêté alors que je distribuais des documents imprimés expliquant la vérité à propos du Falun Dafa, dans le train allant de Guangzhou à Chongqing. Au bureau de police de la gare, j’ai refusé qu’ils prennent ma photo et refusé de leur donner mon nom et mon adresse. J’ai aussi refusé d’accepter de la nourriture ou de la boisson et n’ai fait que demander à être relâché. Le troisième jour au poste de police, ils ont trouvé une carte professionnelle dans mon sac et ont donc su mon adresse. Ils ont pris 680 yuan cash, qui ne m’ont pas été rendus après qu’ils aient été remis à la police locale. Ils ont aussi confisqué une série de couteaux à graver (d’une valeur de 300 yuan). Puis ils ont appelé la police de mon poste de police locale, leur demandant de me reprendre et de m’envoyer en centre de détention. J’ai continué ma grève de la faim pendant tout ce temps. Je leur ai également dit les faits à propos de la soi-disant « Auto-immolation » de la place Tiananamen. Le onzième jour de ma grève de la faim, je me suis évanoui à cause de la chaleur.
J’ai été alors condamné à deux ans dans un camp de travail et envoyé au Camp de Xinhua, d’abord au Second Escadron de la Sixième Brigade, ensuite au Cinquième Escadron de la Quatrième Brigade, puis ramené de nouveau au Second Escadron. Les gardes forçaient les pratiquants qui refusaient d’être « transformés » à se tenir debout et droit pendant de longues périodes de temps. Quiconque refusait était violemment battu. Par exemple, ils assignaient deux détenus à tenir les bras du pratiquant pour le faire tenir debout. Ils ordonnaient aussi aux pratiquants de s’asseoir avec les jambes tendues en touchant leur orteils avec les mains. Quiconque refusait était maintenu de force dans cette position. Durant les journées d’été les plus chaudes, les pratiquants étaient traînés dehors en plein soleil après le déjeuner. Ils étaient aussi forcés à courir constamment. Quiconque refusait, était poussé et tiré par une équipe de deux détenus criminels qui tournaient constamment. De plus, les pratiquants n’étaient pas autorisés à boire de l’eau. Pendant les nuits, ils n’étaient pas autorisés à dormir et étaient surveillés par des détenus qui surveillaient les pratiquants à tour de rôle. Une fois, j’ai été assigné au nettoyage. J’ai vu des mots calomnieux sur Dafa et nôtre Enseignant sur le tableau noir et les ai effacés. Lorsque les gardes l’ont remarqué, ils m’ont battu si méchamment que ma tête était tuméfiée et saignait. Ils se sont servis d’un bâton électrique avec plusieurs centaines de volts pour m’électrocuter sur les zones sensibles. (La racine de mes oreilles, le nombril, les lèvres et la plante des pieds). Ma chair était brûlée. Ils m’ont aussi attaché serré avec des cordes fines jusqu’à perdre conscience. Lorsque je me suis réveillé, mon corps était couvert de sang. Plus tard, ils m’ont demandé de me « repentir », et d’écrire des lettres de concession. J’ai dit que je n’avais rien fait de mal. Ils m’ont suspendu dans la cour d’exercices toute la nuit et prolongé mon terme de détention de 25 jours.
Après cet incident, je ne pouvais plus manger. Ils m’ont envoyé à l’hôpital de la ville pour un check-up, où ils ont dit que je n’avais pas de problèmes. En avril 2003, j’ai été envoyé à l’hôpital du camp de travail avec deux détenus assignés à ma surveillance. Ils essayaient constamment de faire pression sur moi pour me faire écrire les « Trois déclarations » (2) Ils ont dit que si je refusais de leur écrire, je ne devais même pas pensé à jamais quitter cet endroit. Je leur ai dit que je n’écrirai pas ces déclarations parce qu’elles allaient contre ma conscience. Aux environs du 10 mai, l’hôpital a rapporté au camp de travail que j’étais en danger de mort. Le camp de travail a envoyé quelques personnes pour enquêter. Voyant que je n’avais plus que la peau et les os et que ma vois était si faible, et ayant peur d’être tenus pour responsables de ma mort, ils ont immédiatement demandé les numéros de téléphone d’un de mes parents. Je leur ai dit que j’étais parti de chez mois il y avait deux ans et ne me souvenait d’aucun numéro. Ils ont immédiatement averti le bureau de police du Comté de Nanbu et ont appelé les membres de ma famille pour qu’ils viennent me chercher. Après avoir signé un accord de parole médicale, mes membres de famille m’ont emmené à la maison.
Telle est l’histoire de la brutale persécution de Zhang Xiaohong par le régime de Jiang Zemin.
Tous ceux qui ont connu Zhang Xiaohong ne diraient de lui que du bien. Après qu’il ait été ramené chez lui, tout le monde était sous le choc en apprenant ce qui lui était arrivé. Un jeune homme autrefois sain avait été torturé jusqu’à ressembler à un vieillard bossu. Il avait même une grande difficulté à parler. Il avait complètement perdu la capacité de prendre soin de lui-même. En dépit des soins attentionnés de sa famille, sa vie ne pu être sauvée. Deux mois après être rentré chez lui, il mourut d’une mort absurde et injustifié.
Après sa mort, sa famille emmené son corps au poste de police locale pour demander justice. La police détint la famille sans leur donner aucune chance de dire ce qu’ils avaient à dire et incinéra le corps. Chaque fois que la famille essayait de nouveau de s’expliquer, la police les battait brutalement. Les membres de sa famille ont été détenus pendant plus de douze jours.
Les anciens chefs et assistants du Cinquième Escadron, la Quatrième Brigade et le Second Escadron , la Sixième Brigade sont tous responsables d’avoir torturé des pratiquants de Falun Gong et responsables de la mort de Zhang Xiaohong.
Notes :
(1) L’implication de Jing Tiequa dans la persécution des pratiquants de Falun Dafa a précédemment été rapportée par le site web Clearwisdom. Il a été démis de sa précédente position et a été transféré au Poste de Police de Beicheng, où il continue à torturer des pratiquants de Falun Gong
(2) Les pratiquants sont forces sous le lavage de cerveau et la torture à écrire ces déclarations comme preuve qu’ils ont renoncé à leur croyance. Créées par le « Bureau 6-10 » les Trois Déclarations consistent en une lettre de repentir, une garantie de ne plus jamais pratiquer le Falun Gong, et une liste de noms et d’adresses de tous les membres de famille, les amis et les connaissances qui sont des pratiquants.
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/7/26/80339.html
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