Le 24 juin le tout premier Sommet Des dirigeants du Pacte Mondial des Entreprises s’est tenu au quartier général des NU à NEW york. Le sommet à recommander aux dirigeants des entreprises de changer leur politique afin de reconnaître et de soutenir les principes droits de l’homme, du travail et de l’environnement.
Principe n°1: Les Entreprises doivent soutenir et respecter la protection des droits de l’homme reconnus au niveau international,
Principe n°2: S’assurer qu’ils ne deviennent pas les complices des abus des droits de l’homme
Principe n°3: L’élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire.
Le 23 et 24 juin, les pratiquants de Falun Gong ont mis en scène une exposition anti-torture sur la place qui se trouve en face du quartier général des NU afin d’aider les gens à visualiser les méthodes de tortures qui sont utilisées en Chine pour persécuter les pratiquants. La scène était choquante et émouvante.
La place se trouve dans un endroit très affairé avec des mouvements continuels de piétons et de voitures. Un grand nombre du personnel des NU, des VIP qui viennent assister au Sommet et les médias passent par cette place pour aller au quartier général des NU. Les pratiquants ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Menez Jiang en Justice », « Arrêtez la persécution du Falun Gong », et toutes sortes d’affiches anti-torture, afin de faire voir aux passants la persécution perverse qui se déroule en Chine et faire appel aux gens de bon cœur de s'opposer à la persécution. Près des affiches anti-torture, un grand groupe de pratiquant faisait la démonstration des exercices tranquilles du Falun Gong qui formaient un contraste frappant avec la torture sanglante et la persécution.
Dénonciation du travail d’esclave
Entre le coin de la place et l’intersection, les pratiquants ont mis une cage en acier dans laquelle les produits émanant du travail d’esclave, comme les jouets et les fleurs artificielles fabriqués dans les camps de travaux forcés et les prisons chinois étaient exposés. Derrière la cage une grande banderole longue où était écrit « 15 heures par jour, sept jours par semaine, 100 000 esclaves (pratiquants de Falun Gong) détenus dans 180 camps de travaux forcés chinois sont persécutés pour leur croyance en « Vérité, Compassion et Tolérance ». Plusieurs pratiquants assis dans la cage jouaient le rôle de pratiquants forcés à faire du travail d’esclave dans les camps de travaux forcés pour fabriquer des articles. L’un d’eux a été, réellement battu au point de perdre connaissance pour avoir refusé de travailler comme esclave dans un camp de travaux forcés chinois.
La pratiquante de Falun Gong Granny Chen a dit qu’elle a été illégalement détenue à Beijing au camp de travaux forcés pour femme et a été forcé de fabriquer des articles comme des baguettes.
Dénonciation des méthodes de tortures reconstituées par des personnes réelles.
Pendant cette exposition, utilisant des personnes vivantes, des pratiquants ont fait la démonstration des méthodes de torture employées dans les camps de travaux forcés et les prisons chinois pour persécuter les pratiquants de Falun Gong, comme le banc du tigre, le fait de brûler la chair, suspendre les gens et les battre et le gavage forcé avec l’intention non de nourrir mais de causer de la douleur et de faire souffrir.
Le banc du tigre: pendant cette torture, la police attache les jambes de la victime bien serrées aux ceintures accrochées sur le banc du tigre. Puis ils déposent des briques ou autres objets lourds sous le pieds de la victime. Ils ajoutent des couches et des couches de briques jusqu’à ce que les ceintures se cassent. Les victimes endurent une souffrance intolérable et souvent perdent connaissance pendant ces sessions de torture.
Beaucoup de pratiquants du continent chinois ont subi cette méthode de torture. Par exemple, Liu Chengjun a été forcé de s’asseoir sur le « banc de tigre » pendant 52 jours. Il a té aussi menotté sur le « lit des morts» (les gens attachés sur le « lit des morts » et exposés devant les autres non seulement souffrent de douleur atroces comme s’ils étaient écartelés, mais ils faisaient aussi leurs besoins sur le lit. Ils subissent des tortures mentales et physiques à chaque instant). A cause de la torture brutale, il n’arrivait pas à marcher normalement et souvent il avançait traîné par les gardiens.
M. Liu Chengjun a été arrêté le 5 mars 2002. Il a été gravement torturé en prison et est mort à 4h30 du matin le 26 décembre 2003. Afin de cacher leur crime, les criminels responsables de sa mort ont incinéré son corps à 10h40 du matin, le même jour, contre la volonté de sa famille.
“Suspendre et battre”: Pendant cette torture les pratiquants sont suspendus pendant une longue période de temps et battus sévèrement. Plusieurs pratiquants ont été battus à mort de cette façon. Mme Zhao Xiaoping âgée de 62 ans habitait la ville de Urumqi et était une enseignante de l’Usine de Céramique à la retraite. Le 28 décembre 2000 elle a été à Beijing pour faire appel contre la persécution du Falun Dafa et a été détenue au centre de détention de Yanqing. Le 4 janvier 2001, Mme Zhao a été gavée de façon barbare, interrogée par les responsables et brutalement torturée. Elle avait le visage défiguré avec 3 bosses sur la tête. Son corps était couvert de saleté, elle ne pouvait pas parler et elle avait les lèvres serrées. Le 5 janvier elle a été envoyée en urgence à l’hôpital. Les médecins ont constaté qu’elle avait des blessures internes, un saignement du foie, de la rate et de l’estomac. Ils ont aussi diagnostiqué que le cœur était enflé suite au traumatisme qu’elle a subi ainsi qu’une insuffisance rénale. Suite à toutes ses blessures lourdes, Mme Zhao est morte le 7 janvier 2001.
La punition par gavage forcé n’a rien à voir avec l’alimentation médicale utilisée pour sauver les vies. En Chine les tortionnaires l’utilisent comme moyen de torture pour amener les pratiquants à renoncer à leur croyance. Aussi le gavage forcé est très brutal. Selon des rapports, une centaine de pratiquants sont morts des suites de gavages forcés administrés par des personnes non professionnelles (y compris des prisonniers) et un grand nombre de pratiquants ont des séquelles des suites de ces gavages forcés.
Certains pratiquants sont gavés avec des solutions salines fortement concentrées, de la soupe pimentée, de la très forte liqueur, du détergent et même avec de l’urine et des matières fécales. Certains policiers ordonnent aux prisonniers de torturer les pratiquants qui sont gavés de force, en mettant de l’air dans le tube, puis en marchant sur l’estomac du pratiquant qui a pour conséquence le jaillissement de l’estomac d’une solution saline fort concentrée et qui brûle les yeux et le nez du pratiquant. Certains tortionnaires ne permettent pas aux pratiquants d’utiliser les toilettes, au contraire ils suspendent les pratiquants la tête en bas et les forcent à uriner et à aller à la selle sur eux-mêmes.
Les réactions des gens
Les passants étaient choqués par la brutalité révélée par l’exposition. Beaucoup se sont arrêtés pour voir l’exposition, les affiches et pour parler aux pratiquants. Beaucoup de gens au bon coeur ont montré leur sympathie et ont demandé « Que puis je faire ? » et ils ont signé la pétition pour demander la fin de la persécution.
Un jeune homme a dit “Le fait de voir les tortures en réel est complètement différent que de lire sur un journal. L’exposition est très parlante »
Un professeur qui allait à une réunion de l’ONU a dit aux pratiquants “Vous avez fait un bon travail”.
Une collaboratrice de l’Edition des Droits de l’Homme au Wall Street Journal a regardé l’exposition pendant un bon moment. Puis elle a appelé des stations de radio et leur a demandé de venir interviewer les pratiquants. Elle a dit « Je suis au courant de la persécution qui a lieu en Chine. Vous avez fait un bon travail »
Un monsieur juif a observé l’exposition de torture et de travail d’esclave pendant un long moment et a dit aux pratiquants qu’il a signé une pétition pour soutenir les pratiquants.
Les pratiquants de Falun Gong ont continué l’exposition anti-torture le 25 et le 26 juin.
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