le bureau de surveillance d’Internet d’information publique, une division du ministère de la sécurité publique, a été fondé officiellement fin 2000, et le « système de police d’Internet » peut maintenant être trouvé dans 31 provinces, dans des villes et des régions autonomes à travers la Chine. Sous le régime de Jiang, ce bureau surveille les cybers café, les sites webs, les réseaux régionaux et les ordinateurs personnels. Le résultat direct de cela est que le gouvernement, les fournisseurs Internet et les utilisateurs internet doivent supporter des coûts significatifs, ils ont leur liberté violée et une quantité colossale de moyens sont gaspillés dans la surveillance du web. Beaucoup de sites web d’outre mer ne peuvent être consultés, et les utilisateurs en Chine n’ont pas de ligne privée.
Le bureau bloquera aveuglément plusieurs sites web dans le but de bloquer un site qui est leur cible actuelle. A part la surveillance de l’utilisateur final, le bureau installe aussi des logiciels de surveillance dans la connexion de réseau ICP, qui peut être fait après l’obtention de l’accord des fournisseurs Internet et des compagnies de télécommunications. A cause du filtrage de l’information, quelques sites ne peuvent être ouverts, et les utilisateurs se plaignent de la qualité médiocre, de la lenteur et la pauvreté du service des compagnies de télécommunication.
Le centre de sécurité de l’information des postes et télécommunication de l’université de Beijing a été un des premiers à introduire un programme de filtrage utilisant des mots clés pour bloquer les sites web. En 1998, le centre présenta un pare feu personnel qui filtrerait l’information de l’unité principale du serveur. La technologie utilisée est très simple, lister les URL des sites web « indésirables » et les filtrer. Mais cette méthode a très vite perdu l’unanimité. En 2001, le centre a développé « le logiciel de surveillance Hanbo » d’après les standards établis par le ministère de la sécurité publique. Ce logiciel a « des mots clés de filtrage » et des fonctions « d’association ». Pour utiliser « les mots clé de filtrage » un ensemble de mots sont enregistrés et le logiciel détermine s’il faut filtrer le message « indésirable » basé sur la fréquence des mots clés dans le message. Le centre a déclaré « le logiciel est 95% plus sûr et la marge d’erreur est de moins de 5% » « association » signifie qu’un mot clé est crée, dans laquelle la séquence de certains mots et l’espace d’allocation entre eux sont encastrés dans le logiciel, dans le cas ou « les mots clés »sont écrits avec des intervalles entre eux dans le message. Pour assurer le blocus maximum « d’information non désirée » les compagnies Internet compilent souvent « des mots suspects » dans une immense « liste noire » pour être filtrés, et cela empêche quelquefois aussi des mots et des phrases normaux d’apparaître..
- 1. surveillance illégale des cybers café
- 2. Surveillance illégale des chambres de discussion en ligne
- 3. patrouille Internet et espionnage
En 2002, afin de trouver des excuses pour contrôler Internet, le régime de Jiang a lancé une bataille contre les Cybers café après qu’un feu ait détruit le cyber café Internet Blue Ultra-speed à Beijing. Ils ont poussé le cyber café sous les feux de la rampe et ont pris le contrôle de l’utilisation d’Internet, de la surveillance de sécurité au contrôle du contenu.
Débutant en mai 2002, le gouvernement chinois a lancé une campagne de grande envergure connue comme « nettoyage ciblé de l’information malfaisante sur Internet ». Courant novembre 2002 , environ la moitié des 200 000 cyber café furent fermés et les survivants ont reçu l’ordre d’installer un logiciel de surveillance connecté au ministère de la sécurité publique.
Les “ régulations de gestion pour les fournisseurs de service Internet » 2002 a soumis une « demande d’enregistrement de vrai nom ».En premier, la police a seulement demandé aux utilisateurs d’Internet de s’enregistrer manuellement lorsqu’ils venaient dans un cyber café . Mais très vite « une carte électronique d’identité » fut demandée. Tous les cyber café furent obligés d’installer « le logiciel de gestion d’Internet », qui enregistre automatiquement les URL de tous les sites web visités dans les 60 jours passés , tandis que la carte IC enregistre le nom , l’adresse et l’identité et d’autre information personnelle de chaque utilisateur d’Internet. Il est possible à la police de trouver chaque utilisateur Internet avec les informations enregistrées.
Par exemple, après le Nouvel an chinois en 2003, Liu Fuhai et ses collègues, la police Internet de la Division de surveillance d’Internet de l’information Publics du Département de Police de Jinzhou dans la Province Liaoning, était occupés à installer le " logiciel de gestion d’ enregistrement des cyber café de la Province de Liaoning " dans presque 600 cafés Internet de la ville. Dès lors, les gens ont dû acheter une carte IC avec leur identité, et ils ne pouvaient pas utiliser d'ordinateur dans un cyber café sans taper leur carte IC en premier. Ce logiciel est capable de filtrer des dizaines de milliers de sites web qui contiennent " des informations illégales ". Si quelqu'un accède à un " site web illégal, " le logiciel alertera les Centres de surveillance Internet d’information Publique, indiquant l’adresse du cyber café et le numéro de code de l'ordinateur incriminé en même temps, permettant à la police de localiser rapidement le propriétaire du café et l'utilisateur de cette façon. D'un ordinateur dans la Division de surveillance d’Internet de l’information Publique des services de Police de Jinzhou, la police est capable de diriger des activités sur approximativement 20,000 ordinateurs dans 600 cafés Internet dans la ville. En même temps, la police Internet peut trier aussi les sites web, et ils vont périodiquement dans les cybers cafés et les sites web enquêter et vérifier les registres d'activités.
La Ville de Jinzhou, Ville de Yingkou, Ville de Dandong et la Ville de Dalian ont été les premières à installer le logiciel d'essai. D'après une source de la Division de Surveillance de Sécurité Internet de l’information Publique du Département de la Sécurité Publique de la Province de Liaoning, il y avait plus de 7,000 cafés Internet dans Province de Liaoning en 2003, et chacun d'entre eux aurait été forcés à installer le logiciel d'écoute. Approximativement 40% des utilisateurs Internet accèdent à l'Internet à travers les cafés Internet dans la Province de Liaoning, et la police peut regarder attentivement chacune de leur action en ligne.
Ce système de surveillance a été rapidement encouragé à travers le pays tout entier. Au 27 avril 2004, un fonctionnaire du Ministère de la Culture a dit que fin 2004, tous les cafés Internet en Chine auraient installé le " System de Gestion du Fournisseur de Service Informatiques En ligne ". À travers ce système, la police et les départements de l'administration de la culture seraient capables de contrôler complètement tous les cafés Internet.
Sina est probablement le plus grand et le plus actif média en ligne en Chine. Il a plus de 100 BBSs et plus de 100 chambres de discussion qui aux heures de pointe peuvent contenir plus que 60,000 personnes échangeant en même temps. Un jour moyen, des dizaines de milliers de messages sont affichés sur le BBS. Sina lui-même poste aussi plus de 10,000 articles de nouvelles, un équivalent de 300 pages de journal, et chaque article de nouvelles est souvent suivi par plusieurs articles écrits par les lecteurs.
Les administrateurs des communautés Sina ont souvent des pages web ouvertes sur leurs écrans, ainsi que des outils de discussions communs tel que QQ ou MSN. Ils patrouillent les forums et en même temps effacent rapidement " les messages illégaux ". Beaucoup de gens qui ont affiché des messages sur Sina ont eu l'expérience de recevoir un message disant, " S'il vous plaît faites l'attention au choix de vos mots, merci pour votre coopération " après qu'ils aient tapé leur message. Il n'y a aucune explication, et les gens sont très souvent perplexes sur pourquoi leur message n’était pas approprié et ne pouvait pas être affiché.
Voici un autre exemple pour montrer combien le régime Jiang craint les chambres de discussion en ligne. En 2003 quand ils essayaient de dissimuler l'épidémie SRAS et arrêter " désespérément les rumeurs, " même le mot " SRAS " (lequel sont deux mots chinois communs réunis) a été filtré dans quelques chambres de discussion en ligne.
D'après M. Li, le directeur d'un grand site web, plus de 100 " mots clef " sont installés sur le pare-feu de son site web, et les chambres de discussion individuelles et BBSs ont aussi leurs propres mots clés. Ces mots clef sont déterminés par les règlements et décidés après consultation avec les agences du gouvernement apparentées. Ils sont mis à jour et augmentés suivant les changements de situation.
D'après des rapports, M. Li a une centaine de professionnels ou responsables volontaires Internet travaillant pour lui, qui dirigent les sites web 24 heures sur 24. Chaque personne est responsable de douzaines de chambres de discussion. Ils ont reçu une formation professionnelle avec certification approuvée. Les utilisateurs Internet surnomment ces responsables " mesdames " ou " forces de défense communes en ligne ". Quatre à cinq heures du matin est la période la plus affairée pour ces hommes patrouille d’Internet, parce que c’est lorsque l’heure de pointe d’accès commence, qui est aussi le moment où ils doivent rapidement effacer « les informations indésirables » des sites web.
Il est dur pour plusieurs centaines d’agents de police de contrôler des dizaines de millions d'utilisateurs Internet. D'après M. Li, il y a aussi des assistants volontaires (aussi appelé espions Internet) travaillant pour lui. Ils notifient immédiatement les agents de police de toute " situation anormale, " effacent les informations, Mettent dehors du BBS ou de la chambre de discussion la personne qui l'a affiché, et le dénoncent à la police.
Un autre groupe d’ " assistants " sont les propriétaires BBS. Sina a des douzaines de propriétaires BBS et coordinateurs volontaires. D'après l'administrateur principal de service après-vente Sina, les propriétaires BBS doivent répondre à " toutes informations malfaisantes " dans les 30 minutes d'affichage, et ils peuvent effacer le message ou même bloquer l'IP. Les propriétaires BBS peuvent mettre le violateur dehors, enlever l'ID de cette personne du système, ou bloquer l'IP de la personne. Un document du gouvernement a l'exposition suivante concernant les propriétaires BBS et les coordinateurs, les propriétaires " BBS doivent avoir une conscience politique et un sens fort de la responsabilité, doivent maintenir un haut niveau de vigilance politique, et ont une base de connaissance générale et une large expérience de la vie, afin qu'ils puissent jouer un rôle dans la vérification du contenu Internet ".
En fait, il n'est pas entièrement injustifiable pour une surveillance et une gestion en ligne appropriée d’ exister, et généralement les informations malfaisantes reconnues, telles que les informations qui incitent à la haine raciale et à la pornographie de l'enfant, etc., devraient être filtrées. Cependant, le contrôle du régime de Jiang sur Internet est basé sur la consolidation du pouvoir politique personnel de Jiang, et leur contrôle est par nature une attaque politique et un blocus des informations sous le déguisement de la prévention de la pornographie et d’autres informations malfaisantes. Ce qu'ils essaient d'accomplir est d’empêcher les informations factuelles d'accéder à des millions de Chinois. Presque tous les articles des nouvelles qui sont publiés dans les médias chinois ont été filtrés. Les gens qui accèdent à Internet en Chine continentale savent très bien qu'ils peuvent trouver facilement de la pornographie sur de nombreux sites web, et ils peuvent accéder aussi à des sites web de pornographie basés à l'extérieur de Chine sans aucune difficulté. Le régime de Jiang n’a jamais été vraiment intéressé à bloquer ces types de sites web.
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