Détails au sujet de la persécution et de la mort de la pratiquante de Falun Dafa, Sun Yuhua, par les policiers du bureau 610 du comté de Hulan dans la province de Heilongjiang

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A l’Organisation Mondiale qui enquête sur la persécution du Falun Gong, à la Cour de justice de la Hayes, à la Haute Commission pour les Droits de l’Homme des Nations Unies.

Au sujet du « bureau 610 » du comté de Hulan dans la province de Heilongjiang, Section de la Sûreté Politique de l’unité de police, Section Sûreté Nationale, et au sujet du centre de détention n°1 du comté de Hulan.

Détails de l’affaire :

A environ 14h :00, le 14 janvier 2004, six policiers de la Section de la Sûreté Politique et de la Section de la Sûreté Nationale, connues sous le nom de « bureau 610 » (1) ont arrêté Sun Yuhua, pratiquante de Falun Dafa, dans le secteur de la Electric Power Engeneering Company n°3 de Harbin. Ils ont effectué cette arrestation au grand jour. Vers 18h :00, le même jour, la police a arrêté chez elle la fille de Sun Yuhua, Zhang Hui (18 ans, étudiante au département chinois de l’université de Hulan, dépendant de l’Ecole Normale de Harbin). Ils sont arrivés à la piéger en lui faisant croire que sa mère avait eu un accident de voiture. Ils ont ensuite brisé la grille d’entrée de l’immeuble et sont entrés de force chez Sun Yuhua, où ils ont volé l’ordinateur, l’imprimante, une grosse somme d’argent et d’autres objets de valeur. SunYuhua a été interrogée par Chen Zhaolin, Wang Keda et d’autres membres de la Section de la Sûreté Nationale. Au cours des quatre jours qui ont suivi l’arrestation de Sun Yuhua et de sa fille, la police a essayé d’obtenir des aveux en utilisant la torture. Comme ils ne pouvaient rien tirer d’elle, les autorités l’ont alors détenue en prison et ont encouragé les policiers de garde et les criminels à extorquer des aveux en la persécutant. Sa fille a été interrogée sans relâche pendant plus de quatre jours à Hulan et à Harbin. Elle a été envoyée au centre de travaux forcés de Wanjia pour y être encore plus persécutée après avoir été détenue dans le centre de détention n°2 de Harbin.

Sun Yuhua a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution illégale et la détention dans les centres de détention n°1 et n°2. Les gardes de la prison et les criminels ont nourri de force Sun Yuhua avec une solution à haute teneur en sel. On lui a introduit un tube dans le nez pour la nourrir, ce qui lui a sérieusement abîmé l’estomac, l’œsophage et les voies respiratoires. Les jours de Sun Yuhua ont rapidement été en danger à cause de la persécution. Elle a été envoyée à une clinique de phytothérapie pour y être persécutée, alors qu’elle était au seuil de la mort et qu’elle avait failli mourir d’étouffement à plusieurs reprises. La police a continué à lui refuser d’obtenir r un traitement médical de l’extérieur. Quelques jours plus tard, ils ont à nouveau renvoyé Sun Yuhua dans sa cellule pour y être persécutée sans relâche. Sun Yuhua, qui était une personne en bonne santé, est morte le 8 mars, après 55 jours de persécution.

Les policiers peuvent tuer des gens en toute impunité parce qu’ils sont soutenus par Jiang Zemin. Même les policiers le disent : « c’est Jiang Zemin qui nous dit de faire ça. Allez donc vous plaindre auprès de lui ! »

Ce qui a été fait par l’unité de police du comté de Hulan, le « bureau 610 », la Section de la Sûreté Politique et la Section de la Sûreté Nationale, et les centres de détention n°1 et n°2 a violé les articles suivant de la Constitution chinoise :

Article 35 : Les citoyens de la République Populaire de Chine jouissent de la liberté de parole, de la liberté de la presse, de la liberté de se réunir ; ils sont libres de faire partie d’associations de leurs choix, ils sont libres de faire des marches et des manifestations.

Article 37 : La liberté des citoyens de la République Populaire de Chine est inviolable. Nul citoyen ne peut être arrêté sans l’approbation ou la décision d’un procureur du peuple ou la décision d’une cour de justice du peuple. Les arrestations doivent être effectuées par un organisme de sécurité publique. Priver ou restreindre de façon illégale la liberté d’un citoyen en l’emprisonnant ou par tout autre moyen est interdit. La fouille faite de façon illégale sur une personne est interdite.

Article 38 : La dignité personnelle des citoyens de la République de Chine est inviolable. Les insultes, la diffamation, les fausses accusations ou les coups montés contre les citoyens par quelque moyen que ce soit sont interdits.

Article 39 : Les foyers des citoyens de la République Populaire de Chine sont inviolables. Les fouilles faites de façon illégale et les intrusions dans les foyers des citoyens sont interdites.

Article 36 : Les citoyens de la République Populaire de Chine jouissent de la liberté de croyance.
Non seulement ils ont violé la Constitution chinoise et d’autres lois, mais ils ont également violé les accords internationaux sur les Droits de l’Homme signés par la Chine.

Le « bureau 610 » du comté de Hulan, le bureau de la Sûreté Politique, la Section de la Sécurité Nationale et les centres de détention ont arrêtés des pratiquants de Falun Dafa de manière illégale et de façon systématique depuis l’an 2000. Jusqu’à présent plus de 60 personnes ont été condamnées à être réformées dans des camps de travaux forcés et 20 personnes ont été condamnées à la prison. La peine le plus longue a été une peine de 12 ans. Trois personnes (Ren Pengwu en février 2001, Zhang Xuewen en août 2003 et Suan Yuhuan le 8 mars 2004) sont mortes à cause de cette persécution. D’après une étude incomplète faite auprès de 150 personnes, Chang Haijiang, le précédent directeur du bureau de la Sûreté Politique, aurait extorqué jusqu’à 360 000 yuans (2) des pratiquants de Dafa.

Le centre de détention n°1 du comté de Hulan est bien connu pour sa persécution cruelle. En 1997, 18 criminels détenus dans ce centre sont morts de façon inattendue. Un criminel dans une des cellules nous a dit « Quelqu’un qui pesait 90 kilos a été tellement persécuté qu’il n’en pesait plus que 35. Il est mort en moins de 6 mois après son arrestation. »

Nous incitons donc vivement la Cour Internationale de Justice, le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies et l’Organisation Mondiale qui enquête sur la persécution du Falun Gong à sanctionner et à punir par l’intermédiaire de filières diverses les auteurs et les responsables du « bureau 610 » du comté de Hulan, de l’unité de police et les autres. Nous souhaitons aussi que la persécution soit exposée à chaque coin de rue dans le monde entier, de façon à ce que les gens voient par eux-mêmes la situation des droits de l’homme et qu’ils travaillent ensemble pour faire arrêter ces atrocités.

Les pratiquants de Falun Dafa du comté de Hulan, dans la province de Heilongjiang, en République Populaire de Chine

14 mars 2004-05-12

Liste des auteurs de ces crimes et leurs numéros de téléphone :
Wei Zhiqing, directeur du “bureau 610” du comté de Lan: 86-451-57310438
Wu Wei, Chef de la Police: 86-451-57321531
Chen Zhaolin, directeur de la Section de la Sûreté Nationale: 86-451-57334774 (mobile), 86-13945126069
Wang Keda, directeur adjoint de la Section de la Sûreté Nationale: 86-451-57323904 (privé) 86-13904661216 (mobile)
Zhao Liangui, directeur du centre de détention No.1: 86-451-57343203 (bureau) 86-451-57332968 (privé)
Wang Yufeng, surveillant: 86-451-57343203 (bureau) 86-451-57322567 (privé)


(1) « bureau 610 » : un organisme créé spécialement pour persécuter le Falun Gong, avec un pouvoir total au-dessus de tous les niveaux administratifs du Parti et au-dessus de tous les autres systèmes politiques et légaux
(2) Yuan : 500 yuan représentent le salaire moyen d’un travailleur citadin en Chine


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http://www.minghui.org/mh/articles/2004/4/21/72871.html
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/5/9/47867p.html

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