[The Epoch Times, 22 avril 2004] Sur les lieux de la Conférence des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève, une pratiquante de Falun Gong récemment libérée d’un camp de travail en Chine et qui a été invitée à prendre part à la conférence, Mme Yoko Kaneko, a tout de suite reconnu un homme qui se faisait passer pour un membre de l’ONG « l’Association Chinoise des Nations Unies », comme ayant encouragé la torture et le lavage de cerveau en Chine.
Yoko Kaneko, qui réside actuellement au Japon, a été condamnée sans jugement aux camps de travaux forcés pour femmes pour avoir seulement distribué des tracts sur la persécution du Falun Gong, et y a été persécutée pendant un an et demi. Elle y a été cruellement torturée. Elle se souvient que dans les camps, les policiers diffusaient une cassette vidéo où cet homme faisait un discours. Dans cette cassette, il récapitulait les progrès des techniques de « reconversion » au lavage de cerveau. Il disait que dans un premier temps, la reconversion des pratiquants de Falun Gong avait été difficile, mais qu’à la fin, ils avaient découvert un certain nombre de méthodes. Cet homme mettait particulièrement en évidence que la « privation de sommeil » est une bonne solution.
Après identification par photo, cet homme est bien Wang Yu Sheng, secrétaire général du « Service Anti-Secte Chinois ». L’Association Falun Gong de la Suisse a pour cela contacté «Enquête Internationale » (comité international d’enquête sur la persécution du Falun Gong). Selon « Enquête Internationale », cet homme avait attiré leur attention dès le début. Si on en croit leur rapport, l’identité officielle de Wang Yu Sheng est le conservateur du musée de la technologie chinoise, « c’est un des fondateurs du ‘Service Anti-Secte Chinois’ en même temps que son administrateur adjoint et secrétaire général, il est en fait son véritable fondateur et son responsable effectif. ‘Le Service Anti-Secte Chinois’ et une autre enseigne ultérieure le ‘Service Chinois de Protection’ sont tous les deux raccrochés au musée des technologies où il est conservateur. Les deux ont pour représentant judiciaire Wang Yu Sheng. »
« Le Service Anti-Secte Chinois utilise les positions religieuses et scientifiques de ses membres pour proposer aux autorités chinoises des mesures de répression du Falun Gong, inventer des théories contre le Falun Gong et même participer directement dans des activités de persécution comprenant la reconversion des pratiquants. » dit le rapport de « Enquête Internationale »
Selon ce rapport de « Enquête internationale », en public, Wang se dit être un scientifique, mais est en réalité un homme de main de l’organisme de Jiang qui s’occupe de l’opinion publique, se concentrant sur l’incitation à la haine contre le Falun Gong à l’étranger, masquant ainsi cette persécution illégale. C’est le principal acteur de l’organisme de Jiang dans la propagation de la haine. Depuis 2001, Wang vient tous les ans à Genève faire sa propagande de haine pour masquer la persécution du Falun Gong par les autorités chinoises.
D’après les faits évoqués par Mme Yoko Kaneko, après consultation d’un avocat, les actions de Wang visant à encourager la torture ont clairement enfreint l’accord international contre la torture. L’association Falun Gong de Suisse a alors rapidement lancé une procédure judiciaire. La décision de l’association de porter plainte contre Wang a reçu une réponse enthousiaste de la part des avocats de Genève. En huit jours, 7 avocats représentant différents pratiquants victimes de la persécution ont soumis au parquet 6 procédures pénales (l’une étant faite par deux avocats en coopération), accusant Wang Yu Sheng de crime de torture et de génocide, en réclamant du parquet que Wang soit arrêté pour mener une enquête. Un autre avocat a fourni à l’ONU ainsi qu’à la délégation suisse de l’ONU des documents dénonçant les actes d’incitation à la haine menés par Wang Yu Sheng. Les huit avocats ayant admis la cause contre Wang Yu Sheng sont : Mauro POGGIA, Philip GRANT ，Doris LEUENBERGER, Delphine GONSETH, François CANONICA, Olivier CRAMER, Yaël HAYAT, et Yves BERTOSSA. Parmi eux, maître Philip Grant est le président de l’ONG « Track Impunity Always ».
Le 16 avril, les représentants de ce groupe d’avocats ont organisé une conférence de presse devant le siège de l’ONU et officiellement annoncé cette affaire.
« La Chine tout comme la Suisse a signé cet accord contre la torture. Tous les pays signataires ont le devoir d’arrêter et de détenir le criminel concerné. » a déclaré Me Bertossa pendant la conférence de presse.
« Le parquet général de Genève a déjà admis la cause de ce procès. », révèle l’avocate Mme Hayat.
Selon des personnalités du gouvernement suisse, Wang Yu Sheng est venu en Suisse en tant que membre d’une ONG, il n’est donc pas question d’immunité diplomatique. Ainsi, une fois le mandat d’arrêt proféré, il peut être immédiatement arrêté.
Cependant, Wang Yu Sheng n’a pas réapparu à l’ONU ces derniers jours…
« Si la procédure est trop longue, le prévenu pourrait s’enfuir en apprenant son procès. Mais s’il revient en territoire Suisse, il sera de nouveau poursuivi » a déclaré Me Hayat.
En 1998, à la demande des juges espagnols, la police anglaise a arrêté le dictateur chilien Pinochet qui s’y trouvait pour des raisons médicales. Pinochet a été accusé d’assassinat, de génocide et d’user de la torture. En 2003, la justice allemande a proféré un mandat d’arrêt contre 3 personnes dont l’ancien dictateur argentin Videla. Fin janvier 2004, à la suite du mandat d’arrêt issu de l’Allemagne, la police argentine a déjà arrêté les trois accusés dont Videla, qui fut consigné à domicile du fait de son âge avancé de 78 ans. Ces différentes affaires montrent que les lois internationales sont entrées dans une phase d’application effective.
De plus, le tribunal pénal du Rouanda a condamné 3 fonctionnaires des médias Rwandais à des peines lourdes pour incitation au génocide et au crime contre l’humanité. Deux d’entre eux ont été condamnés à la prison à perpétuité, le troisième à 35 ans de prison. Cette affaire a contribué à fonder les bases de la punition des incitateurs de haine.
Cette année, à la conférence des droits de l’Homme, l’éducation aux droits de l’Homme est devenue un sujet important. Les délégués présents ont mentionnés que « l’enseignement de la haine est source de contradictions entre les nations et de conflits territoriaux de longue durée ». En empêchant la persécution contre le Falun Gong, punir les incitateurs de haine comme Wang Yu Sheng a une signification plus importante. Du début à la fin, le but de cette persécution du Falun Gong était justement d’éliminer cette croyance spirituelle. C’est une violation des droits de l’Homme. Cette façon d’inculquer la haine et d’éradiquer cette croyance en la morale traditionnelle de « Vérité, Compassion et Patience » préconisée par le Falun Gong est une importante cause de la dégradation de la moralité et de l’instabilité de la société chinoise actuelle. Quant à l’étranger, pour empêcher toute religion ou idée démocratique occidentale d’avoir une influence sur les Chinois, les autorités chinoises qualifient tous les pays occidentaux développés de « pouvoirs anti-chinois occidentaux »qui veulent instaurer la subversion en Chine. Elles disent donc que le Falun Gong est soutenu par les « pouvoirs anti-chinois occidentaux », éveillant ainsi la haine des Chinois. Répandre ainsi la haine dans un pays aussi peuplé, si jamais un conflit violent est provoqué, les conséquences seraient inimaginables. Ceci est en fait la plus grande menace à la paix internationale et régionale.
Comme Wang Yu Sheng a enfreint une loi internationale, il peut être poursuivi en justice dans tous les pays signataires de ces accords internationaux. La prochaine fois qu’il souhaitera se rendre dans un pays étranger, il va falloir qu’il y réfléchisse à deux fois !
http://www.dajiyuan.com/gb/4/4/22/n517002.htm
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