La persécution de Jiang Zemin contre une famille entière de pratiquants du Dafa : Père et fils sont torturés à mort dans le camp de travail forcé de Chaoyanggou

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La famille de M. Zhang Quanfu habitait la rue Sanchazi, division de sylviculture de Sanchazi, comté de Jiangyuan, ville de Baishan, province de Jilin. Sa femme, Jiao Yongzhi, son fils, Zhang Qifa, et sa fille, Zhang Yulan étaient aussi des pratiquants de Falun Dafa. Les maladies de M. Zhang avaient disparu après qu’il ait commencé sa pratique du Falun Dafa et toute la famille vivait en harmonie et santé.

Suite à la persécution contre le Falun Dafa, M. Zhang et son fils sont allés à Pékin en décembre 1999 afin de faire appel pour le Falun Dafa, mais ils ont été enlevés par des agents à la gare de Pékin. Jiang Yuguo, le directeur de la sécurité politique, ainsi que les agents de police Zhang Fengyou et Fu Xiaoguang leur ont pris plus de 1 000 yuan*(1) en argent comptant.

Le 8 janvier 2000, la femme de M. Zhang, Mme Jiao Yongzhi, et leur fille, Zhang Yulan, sont aussi allés à Pékin afin de faire appel pour le Falun Dafa. Elles aussi ont été arrêtées. Donc, tout les membres de cette famille étaient détenus et devaient payer 20 yuan par jour pour la nourriture. Cette nourriture était fétide. La famille devait donc payer des frais qui s’élevaient à 1 300 yuan malgré le fait que le gouvernement interdit de faire payer les détenus pour de la nourriture.

Le 17 février 2000, les quatre membres de la famille sont encore une fois allés à Pékin pour valider la Loi. Ils ont été arrêtés sur la place Tiananmen et par la suite, raccompagnés à la maison. Un agent du bureau de liaison de la ville de Baishan nommé Sun Dali a extorqué plus de 500 yuan de la famille. De plus, les agents de police Zhang Fengyou et Yu Xiaoguang ont extorqué encore 500 yuan et la famille fut obligée de payer 1000 yuan en plus pour de la nourriture lors de cette détention.

Les quatre membres de cette famille ont tous été condamnés aux camps de travail forcé. Le père et fils ont été envoyés au camp de travail de la ville de Baishan et la mère et fille ont été envoyées au camp de Heizuizi, ville de Changchun.

La nourriture au camp de travail de Baishan était très mauvaise et les pratiquants étaient forcé à faire des travaux pénibles. Les pratiquants n’avaient pas le droit de se parler et ils étaient torturés de façon inhumaine. Le 24 décembre, vers la fin de sa sentence, Zhang fut transféré au camp de travail forcé de Chaoyanggou. Là, des agents et des criminels prisonniers tabassaient les pratiquants du Falun Dafa. Les sons de torture, les cris, et le son du cuir qui frappait la peau s’entremêlaient. Certains pratiquants perdaient connaissance sous la douleur intense des tabassages. Certains furent battus au point de ne plus pouvoir marcher ou de boiter. Zhang Qifa a été tabassé avec des manches de hache, a eu des décharges de matraque électrique, a été frappé sur le visage, fouetté avec une ceinture de cuir et a reçu coups de poings et de pieds. Malgré tout, rien n'a pu ébranler sa croyance en Falun Dafa.

Les agents de police ainsi que les prisonniers criminels du camp de travail forcé de Chaoyanggou tabassaient et disaient des insultes aux pratiquants du Falun Gong comme si cela faisait partie de leur routine quotidienne et les policiers incitaient même les prisonniers à torturer les pratiquants. Certains pratiquants de la sixième salle de prison furent battus au point de perdre connaissance. Les prisonniers versaient du sel sur les blessures et jetaient de l’eau froide sur les pratiquants. Le froid de l’eau et la douleur intense causée par le sel faisait que plusieurs pratiquants perdaient connaissance à nouveau. Certains ont été suspendus par les bras ou les jambes et battus jusqu’à ce qu’ils aient le corps recouverts d’hématomes et soient tellement blessés qu’ils ne pouvaient plus même manger. Les pratiquants nouvellement détenus étaient premièrement battus dans les salles de bains et les criminels versaient de l’eau glacé sur eux. Quand il faisait très chaud il était interdit d’ouvrir les fenêtres ou de se dévêtir. Ils ont forcé plus de 20 pratiquants à se tenir debout côte à côte dans la chaleur extrême de l’été. Tous étaient en sueur mais si ils bougeaient ils se faisaient tabasser.

Certains pratiquants ont été amenés à une salle différente ou ils ont été battus avec des ceintures en cuir avec une boucle en métal triangulaire ; ils ont aussi subi des décharges de matraque électrique. L’odeur de la chair brûlée était nauséabonde. Un jeune pratiquant de la première salle de prison fut battu au point d’être infirme, ne pouvant plus marcher ni manger sans assistance. Chaque salle de prison avait ce genre de cas. Le pratiquant Sun Mingxing de la deuxième salle de prison a été tabassé et ses bras tellement blessés qu'il ne peut plus manger ni se vêtir ni même prendre soin de lui-même. Un autre pratiquant a été battu parce qu’il aidait Sun Mingxing à s’habiller. Le pratiquant Li était très résolu à pratiquer le Falun Dafa. Le agents dépravés ont donné l’ordre d’arracher tout ses poils pubiens un par un, et par la suite on lui a arraché les sourcils, les cheveux et la barbe. Certains pratiquants ont été forcés de rester accroupis avec les talons soulevés pendant de très longues périodes de temps. Des punaises étaient placées sur le sol sous les talons donc quiconque ne pouvait plus tenir la pose se faisait percer les talons.

Après le 5 mars 2002, des pratiquants du Falun Dafa de la ville de Changchun ont réussi à infiltrer le réseau TV avec succès affin de diffuser la vérité des abus qui se produisent en Chine. Le corps policier a procédé à des arrestations en masse dans toute la province, et plus de 5 000 pratiquants ont été arrêtés dans la ville de Changchun. Wang Yunkun, un malfaiteur de cette persécution est allé au camp de travail de Chaoyanggou le 6 avril afin de planifier l’achat de grande quantités de matraques électriques, d’appareils de torture, d’équipement de supervision et des fils de fer électriques. Le bureau des finances est aussi allé au camp de travail pour allouer plus de fonds afin de bâtir des immeubles et donner des primes aux agents de police. Depuis ceci, le camp de travail forcé de Chaoyanggou est devenu un camp de concentration qui est spécialisé dans la persécution des pratiquants du Falun Gong. Le bruit des décharges électriques, des cris, des injures des coups de fouet et les bruits de la chair frappée résonnaient continuellement. On pouvait resentir la terreur dans l’air du camp. Durant trois mois consécutifs, les agents ont battu tous ceux qui demeuraient résolus dans leur croyance en Falun Dafa. Plusieurs méthodes de torture ont été utilisées, tel que déjà mentionné avec en plus ce qui suit : frapper avec des tiges de bambou, des câbles de métal, des semelles de souliers, et des matraques policières. D’autres méthodes sont « Attacher les cordes » (2), « Comme un avion à reculons » (3), et être menotté et suspendu par les menottes (4). Durant l’hiver, de l’eau glacée est versée sur eux, et ils sont privés de sommeil, gavés et enfermés dans de minuscules cellules de détention (5).

M. Zhang Qifa a été tabassé brutalement à plusieurs reprises dans le camp. Lorsqu’il était détenu dans la deuxième salle de prison, il a contracté la gale et il était très faible. Au cours de la troisième semaine de torture intense, les agents ont ignoré le fait que sa vie était en danger parce qu’ils voulaient plus de primes. Ils l’ont dévêtu et ont versé de l’eau glacée sur la région infectée, et les agents Zhao Dongli et Zhu Shenglin de la deuxième salle ont fouetté M. Zhang Qifa avec une ceinture jusqu'à ce que sont corps entier soit recouvert de blessures et qu’il soit à l'agonie. Puisqu’ils ne voulaient pas être responsables de sa mort, ils ont renvoyé M. Zhang Qifa à la maison le 19 janvier 2003, et il est mort le jour suivant.

Son corps était très foncé, enflé et infecté par la gale. La peau sur son ventre avait commencé à se décomposer et ses muscles s'étaient détachés des os. Les agents de police de la sous station du comté de Jiangyuan ont envoyé un véhicule afin de barrer la rue qui menait a la résidence de la famille Zhang pour empêcher qu’on puisse voir le corps. Ils ont fait incinérer le corps très rapidement et ont dissimulé toutes informations liées à ce crime.

Le père, M. Zhang Quanfu, est mort dans le camp de travail forcé de Chaoyanggou le 6 janvier 2003. De plus, M. Ding Yunde de la ville de Baishan et M. Wang Jinian de Songjianghe ont aussi été torturés à mort dans le camp de travail forcé de Chaoyanggou.

La tragédie de la famille Zhang est un exemple de la politique de génocide du régime de Jiang Zemin contre le Falun Gong.

Notes :

(1) le salaire mensuel moyen d’un travailleur urbain est d’environ 500 Yuan
(2) « Attacher les cordes » : les agents de police attachent le pratiquant avec une corde mince qui encercle le cou puis attachent les mains derrière le dos en utilisant toute leur force. La corde devient de plus en plus serrée autour de corps ce qui rend la respiration très difficile. La douleur est si intense que certain perdent contrôle de leur vessie. Il y a eu des incidents où la corde était si serrée qu'elle a brisé les bras.
(3) « Comme un avion à reculons » : cette torture exige du pratiquant qu’il se penche vers le bas en tendant ses jambes. Alors, avec les pieds joints, les bras sont tendus le plus haut possible, avec les mains qui touchent le mur.
(4) Avec les deux bras attachés derrière le dos, les deux pieds au sol ou seulement les orteils touchant à peine le sol, on est suspendu avec une corde. Les mains et bras se paralysent et deviennent engourdis.
(5) Le détenu est enfermé seul dans une minuscule cellule. Les gardiens le menottent avec les mains derrière le dos dans une position fixe, d’où le pratiquant ne peut ni bouger ni s’étendre. La petite cellule est très humide et aucun rayon de soleil ne pénètre à l’intérieur. Les détenus doivent uriner et aller à la selle dans la cellule. Seulement une demi portion de repas est servie et la nuit il y a des rats qui se promènent. La puanteur est tellement intense que c’est difficile de respirer.


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