Début de ma cultivation:
J’ai obtenu la Loi en 1996 à Changchun, alors que j’étais en première année de lycée. Pendant les vacances d’été je suis retourné dans ma ville natale où j’ai rencontré une amie. Alors que nous bavardions elle a mentionné le Falun Gong. J’ai parlé de mes doutes sur les Dieux, les Bouddhas et sur la notion de cultivation pratique dont beaucoup étaient dans mon esprit depuis longtemps. Mon amie a passé deux heures à répondre à chacune de mes questions en détail. Finalement elle m’a donné un livre, Zhuan Falun. Après avoir pris le livre, je n’ai pu m’arrêter de le lire. J’y ai trouvé la réponse à tous mes doutes et la révélation d’un monde que je ne connaissais pas. Je n’ai mis que deux jours pour finir le livre. Puis, mon amie a commencé à m’enseigner les cinq séries d’exercices du Falun Gong et m’a emmené au point de pratique de l’Université Industrielle de Jilin pour pratiquer et étudier la Loi avec le groupe. Tous les pratiquants que j’ai rencontrés étaient amicaux et chaleureux. – on aurait dit une grande famille. C’est dans un tel environnement harmonieux que j’ai entrepris le chemin de la ‘cultivation’.
De retour à Shanghai, j’ai trouvé un point de pratique à l’Ecole Normale de l’Est de la Chine et j’y suis allé tous les matins pour pratiquer les exercices et tous les soirs pour participer à l’étude de la Loi et aux échanges de compréhensions avec les autres pratiquants. En octobre 1998 j’ai passé l’examen d’entrée à l’Université et je fus admis à l’Université des Sciences et de la Technologie de Shanghai. A cette époque certains étudiants de première année avaient leurs cours sur le Campus de Minhang. Comme j’étais toujours prêt à aider, je fus naturellement élu chef de groupe et je suis devenu le président de l’Association des étudiants du Campus de Minhang. Tous les étudiants du Campus de Minhang faisaient partie de la promotion de la première année et il n’y avait pas de point de pratique constitué. Aussi je pratiquais et j’étudiais la Loi au point de pratique de l’Université de Jiaotong de Shanghai.
Mes expériences personnelles après le 20 juillet 1999:
Le 20 juillet 1999, j’ai fait un appel en faveur du Falun Gong à la Place du Peuple avec d’autres pratiquants. J’étais le seul étudiant de l’Université des Sciences et de la Technologie à faire appel aussi mon nom fut illégalement enregistré.
Le 21 et 22 juillet, la section de sécurité et le consultant ont eu un entretien avec moi et notre conversation a été officiellement enregistrée.
Fin juillet 1999, trois compagnons de pratiques et moi-même avons fait appel en faveur du Falun Gong au quartier général de la Jeunesse de Beijing.
En août et septembre 1999, les responsables de l’école ont eu plusieurs entretiens avec moi. J’ai exprimé ma ferme détermination à continuer ma cultivation
En novembre 1999, comme j’étais le seul étudiant à persister dans la ‘pratique et cultivation’, j’ai été forcé de suivre une classe de lavage de cerveau pendant vingt et un jours. Une fois que j’ai garanti de ne plus aller à Beijing pour lancer un appel en faveur du Falun Gong, j’ai été autorisé à poursuivre mes études.
En mars 2000, j’ai travaillé sur une version provisoire « d’un procès contre la République Populaire de Chine pour ses violations de la Constitution », avec l’intention de le soumettre à la Cour Suprême lors de la Conférence National du Congrès du Peuple et la Conférence Politique et Consultative du Peuple Chinois. Mais pour certaines raisons, l’ébauche n’a pu être soumis à la Cour Suprême. Plus tard j’ai été détenu au commissariat de Wen Bao pendant un mois et plus tard emprisonné au premier centre de détention de Shanghai (où des condamnés à mort ou à vie étaient emprisonnés). Plus tard je fus libéré dans l’attente d’un autre jugement.
En novembre 2002 mes compagnons de pratique et moi même avons distribué du matériel de clarification de Dafa au village de Liang Cheng Xin à Shanghai, mais nous avons été signalés à la police par une personne trompée. J’ai été emprisonné dans le centre de détention de la région de Hongkou et condamné à un an dans un camp de travaux forcés sans jugement.
Après le nouvel an chinois de l’année 2001, j’ai été transféré à Dafen le premier camp de travaux forcé de la Province de Jiangsu, où je n’ai pas pu endurer la coercition pendant la persécution et ai subi diverses interférences. Par exemple j’ai du suivre un entraînement militaire pendant une longue période en guise de punition physique. J’ai été forcé à m’asseoir sur un banc dans la même position pendant très longtemps. La nuit on m’a privé de sommeil. J’ai été menacé par des détenus. Ils ont incité ma famille à venir me voir [pour m’encourager à renoncer à ma croyance]. On m’a obligé à lire des propagandes vicieuses et des articles écrits par des anciens pratiquants qui se sont « éveillés » sur des chemins pervers. Incapable d’éliminer mes attachements je me suis éveillé aussi à une voie déviée. J’ai eu les pensées erronées suivantes : que c’était un « arrangement » sur le chemin de ma cultivation de céder au mal et d’accepter la « rééducation » ; que j’étais supposé accepter les « lois et règles » de la perversité et que je ne devais pas m’opposer au gouvernement. Une fois que j’ai accepté ces mauvaises compréhensions, j’ai coopéré avec ces gens pervers et aider à soumettre mes compagnons de pratique au lavage de cerveau. Quand j’étais emprisonné au camp de travaux forcés, le personnel du Bureau de la Sécurité de Shanghai est venu me parler, et m’a demandé si j’étais disposé à faire quelque chose pour le gouvernement après ma « rééducation ». Avec ma compréhension incorrecte j’ai accepté.
En juin 2001, j’ai été libéré du camp de travaux forcés avant la fin de ma peine et je suis retourné à l’école pour terminer mes études. (En mars 2000, j’ai été forcé d’abandonner l’école après mon arrestation et ma libération). Hanté par les terribles souvenirs des travaux forcés et des lavages de cerveau des camps, une fois libéré je n’ai pas continué à étudier la Loi. Je n’étais pas disposé à parler de ‘cultivation’ et j’ai remis ma ‘cultivation’ à plus tard. Quand un compagnon de pratique m’a donné les nouveaux articles du Maître, je n’étais pas disposé à les lire. Comme je n’avais pas pu suivre mes cours depuis plus de deux trimestres, j’ai décidé de me concentrer sur mes études dans l’espoir d’avoir mon diplôme. Fin octobre, début novembre 2001, le personnel du Bureau de Sécurité qui m’avait parlé alors que j’étais dans le camp de travaux forcé est venu me voir pour me demander de leur faire une faveur. (Une fois que j’ai été libéré du camp de travaux forcés, ils sont souvent venus discuter avec moi ou partager un repas avec moi pour voir si j’avais toujours l’intention de continuer ma ‘cultivation’. Puis ils me bourraient le crâne avec des idées tordues telles que : « Dafa est soutenu par des puissances étrangères », ou « Dafa reçoit de l’argent de gouvernements étrangers afin de s’opposer au gouvernement »). Ils m’ont demandé si j’étais disposé à faire quelque chose pour eux ; ils m’on aussi promis qu’ils m’aideraient à avoir mon diplôme.
En ce temps là j’avais une compréhension incorrecte et je pensais que faire quelque chose pour le gouvernement ou aider à se réveiller ceux qui « s’étaient entichés » pour la cultivation était une « bonne chose ». En outre, ça pourrait m'aider à obtenir mon diplôme. Ainsi j'ai promis de les aider. Alors ils m'ont dit ce que j'étais censé faire: Un employé du Bureau de la Sécurité Nationale de Shanghai prétendant être un pratiquant de Dafa, étudiant à l’Université de Tongi entra en contact par Internet avec un pratiquant de Trois Provinces du Nord-est de la Chine étudiant à l’Université de Tongi. Le soi disant pratiquant du Bureau de la Sécurité Nationale projetait de me recommander pour que j’aille au site de pratique des Provinces du Nord-est. Théoriquement j’y allais pour aider le point de pratique pour créer un point de contact via Internet et pour imprimer des documents. En fait j’y allais pour collecter des informations. Le Bureau de la Sécurité m’a dit que j’allais là bas pour connaître la situation du point de pratique et pour voir si il y avait un capital étranger ou s’il recevait des instructions de l’étranger. Le Bureau de Sécurité pensait que j’étais la personne appropriée pour faire le travail, parce que j’étudiais à l’université de Shanghai, que j’avais habité dans les Provinces du Nord-est, et aussi parce que j’avais étudié la Loi pendant plusieurs années et je savais comment utiliser Internet. J’ai toujours étais attiré par ce genre de travail. Alors ça ne m’a même pas traversé l’esprit que ça pourrait être une mauvaise chose
Plus tard ils m’ont ramené dans ma ville natale à Changchun. En outre, ils m'ont acheté un nouvel ordinateur Dell de poche, un nouveau téléphone portable et également un beeper. Les premiers jours ils m'ont également laissé lire les nouveaux articles de Maître afin que je puisse faire mon travail le mieux possible. Avec différents buts dans l’esprit, j'ai juste jeté un petit coup d'œil aux nouveaux articles du maître. Puis, les pratiquants locaux de Changchun m'ont appelé pour une réunion (c'était un des arrangements fait par le Bureau de la Sécurité). Avant notre réunion, ils m’ont donné une ceinture équipée d'un micro. Les pratiquants locaux sont venus me rencontrer afin de savoir comment j’avais obtenu la Loi et le processus de ma cultivation depuis le 20 juillet 1999. J’ai répondu à toutes leurs questions, mais volontairement je n’ai pas parlé de comment je m’étais « éveillé » sur un chemin de traverse dans le camp de travaux forcés. Parce qu’un pratiquant local responsable de l’informatique a été arrêté récemment, ils avaient vraiment besoin de quelqu’un qui savait utiliser Internet. Quand ils ont appris ma situation, les pratiquants ont projeté de m’emmener dans le Conté de Nongan plusieurs jours plus tard.
Quand le Bureau de la Sécurité a été informé de cela, ils m'ont permis d'aller au comté de Nongan et ont envoyé plusieurs voitures et plus de dix personnes « me protéger » (me surveiller). Ils m'ont également indiqué qu'ils me localiseraient par leur dispositif. (Je n'ai pas très bien compris comment ils m'ont localisé, peut-être par un dispositif installé dans l'ordinateur) Dans leur démarche de « me protéger », j'ai noté qu'ils ont continué à changer de voitures et m’ont fait suivre par différentes personnes; cette situation a continué jusqu' à ce que je quitte Changchun.
Quand je suis arrivé au point de pratique du comté de Nongan, j’ai retrouvé un environnement de pratiquants. En écoutant à la compréhension de chacun sur la cultivation, en apprenant comment un pratiquant avait pu sortir du camp de travaux forcés pervers de Huanxiling de la ville de Jilin avec des pensées et des actes droites, ainsi qu’avec sa croyance noble en Dafa et en Maître, j’ai ressenti le fossé qui s’était creusé entre les pratiquants et moi-même parce que je n’avais pas étudié la Loi pendant plus d’un an. Plus tard quand j’ai regardé le VCD sur l’auto immolation à la Place Tienanmen, j’ai été très choqué. Je suis resté quelques jours dans le comté de Nongan. Les pratiquants m’ont expliqué certaines choses sur la sécurité Internet et sur la façon de contacter secrètement le site Minghui par email afin que je participe par des articles. Après cela les pratiquants se sont arrangés pour que j’aille au point de pratique de la ville de Songyuan, où je devais être le responsable de la fabrication de la publication des matériels de clarification. Je me suis fixé à un seul site de pratique au lieu d’aller dans les autres sites les uns après les autres. Tous les jours j’étudiais la Loi, échangeais des compréhensions personnelles de ‘cultivation’, et pratiquais les exercices avec les autres sur le point de pratique. Graduellement et imperceptiblement je commençais à me considérer comme un pratiquant. Alors que je transcrivais les articles des pratiquants sur leurs compréhensions de cultivation, je commençais à briser la coquille formée par mes notions déviées et mon”éveil” au chemin de cultivation déviés. En ce temps là Liu Chengjun (qui avait le surnom de « Dayong ») venait souvent au point de pratique pour récupérer du matériel de clarification. Ce n’est que quand je suis allé à l’étranger et que j’ai lu un article écrit par un pratiquant que j’ai su que c’était le même « Dayong »). M. Liu nous parla de ses expériences personnelles et de sa compréhension de la rectification de la Loi. Il avait traversé plusieurs portes en fer pour sortir d'un camp de travail. Plus tard le camp de travail de peur d’être rendu responsabilité d'une évasion a envoyé à chez lui "une notification de sa libération du camp de travaux forcés » .de travail.
L'environnement du site de pratique, les pensées droites des pratiquants et la puissance de Dafa me poussaient à retourner vers Dafa. Imperceptiblement, je faisais des efforts pour éditer le matériel clarification de la vérité, d'imprimer les articles sur Minghui, et d'enseigner aux compagnons de pratique comment utiliser Internet.
A cette époque le Bureau de la Sécurité ne m’avait pas vu depuis plus d’une semaine. Ils se contentaient de m’appeler chaque jour ou tous les deux jours pour me dire de ne pas fréquenter un seul site de pratique mais de me déplacer régulièrement afin de connaître la situation des autres sites de pratique. Mais je suis quand même resté au même site de pratique. Lors de leur dernier coup de fil, il m’ont demandé de dire aux pratiquants que je projetais de partir car ma famille avait un problème à Shanghai, afin qu’ils puissent me rencontrer pour me donner des instructions. Entre temps un pratiquant du point de pratique avait appris à utiliser Internet et il commençait à maîtriser l’édition. Le pratiquant me suggéra de partir. Je leur ai dit que je pensais partir dans deux jours. Quand je les ai quitté, il y avait de l’amertume dans mon cœur. Les personnes qui étaient restées nuit et jour avec moi ne savaient réellement pas qui j’étais. Et les pensées droites m’appelaient pour que je reprenne le chemin de la cultivation. J’étais triste.
Quand j’ai rencontré le personnel du Bureau de la Sécurité, ils ont pensé que j’étais resté trop longtemps sur le même site de pratique, de peur que certaines pensées se soient formées dans mon esprit, et que j’ai été converti (c’est-à-dire, que je me sois éveillé à la vérité) ils m’ont demandé de rester à Shanghai plusieurs jours. Dans l’environnement des gens ordinaires, mes attachements à la célébrité, à la fortune et aux émotions sont réapparus et mes mauvaises compréhensions assimilées lors de ma “transformation” sont revenues à mon esprit. Le personnel du Bureau de la Sécurité a instillé en moi l’importance de la sécurité nationale et de la stabilité politique. A ce moment là je me suis dit « Je veux toujours continuer ma cultivation, mais je ne peux pas lutter contre mon pays parce que j’ai le désir de cultiver. Je ne devrais pas déstabiliser le pays. Ce que font mes compagnons de pratique n’est pas juste. »
Une fois que le Bureau de Sécurité a estimé qu’il m’avait lavé le cerveau avec succès, je suis retourné à Changchun. Cette fois là ils ne m’ont pas permis de retourner au point de pratique de la ville de Songyuan. Par contre ils m’ont demandé de visiter les comtés alentours pour mieux cerner les différents sites. Aussi un pratiquant que j’ai connu dans le Comté de Nongan et moi-même sommes allés dans d’autres comtés pour faire des échanges de compréhensions avec des autres pratiquants et pour leur apprendre à utiliser Internet.
Nous avions juste visité deux endroits quand il s’est passé quelque chose au Bureau de la Sécurité. Li Rongqing, le pratiquant mentionné plus haut et étudiant de l’université de Tongji, s’est sauvé en sautant du deuxième étage du Bureau de la Sécurité de Changchun. Le Bureau de la Sécurité m’a demandé de retourner au comté de Nongan pour investiguer sur l’endroit où il se trouvait. Quand j’étais dans la ville de Songyuan, les pratiquants envoyaient souvent des pensées droites dans l’espoir qu’il pourrait sortir du camp de travaux forcés. A ma grande surprise, il est vraiment sorti du camp. Après avoir appris ces nouvelles, encore une fois, j’ai ressenti la puissance magique de Dafa.
Je suis retourné au point de pratique dans le conté de Nongan. Les pratiquants n’étaient pas au courant que Li était sorti du camp et ils m’ont dit que le site de la ville de Songyuan avait grand besoin de mon aide. Aussi je suis retourné à Songyuan. Une pratiquante de la ville de Songyuan a reçu un coup de fil de Li Rongqing lui disant qu’il avait besoin d’aide. Il s’était cassé la jambe en sautant du 2ème étage. Les autres pratiquants lui avaient déjà trouvé un endroit où rester à Changchun. Aussi je suis allé à Changchun avec la pratiquante. Quand le Bureau de la Sécurité l’a su ils m’ont dit de le ramener chez moi afin que je puisse mieux gérer la situation. J’ai amené Li chez moi pour sa convalescence. Le Bureau de la sécurité avait mis ma maison sur écoute pendant mon absence. J’ai appris par Li comment contacter les éditeurs de Minghui et j’ai commencé à envoyer des articles aux éditeurs de Minghui. Peu de temps après le Bureau de la Sécurité m’a dit que le site de pratique de la ville de Songyuan a été fouillé par la police ; les pratiquants ont été arrêtés et beaucoup de dommages leur a été causés. Dans ma tête j’étais mal à l’aise, honteux et amer parce que j’avais trahis mes compagnons de pratique. Après la fouille du site de Songyuan, un des pratiquants incapable de supporter l’interrogation sous la torture a donné l’adresse de certains sites. On m’a dit aussi que d’autres choses ont été confisquées de ces autres sites. . Je sentais que c’était moi qui avais causé autant de dommages à Dafa. En tant qu’espion je ne savais plus comment faire face aux regards de Li et des autres pratiquants autour de moi. Un jour alors que j’étais sorti, Li et les autres pratiquants ont appris de quelque part ma véritable identité, aussi ils sont sortis précipitamment de chez moi. Mais le personnel du Bureau de la Sécurité était en haut et en bas entrain de les surveiller. A peine étaient ils entrés dans une voiture louée qu’ils furent arrêtés.
Le Bureau de la Sécurité a estimé que je n’avais plus rien à faire et que ma mission se terminée là. Quand je suis parti je n’avais toujours pas une idée claire sur les mauvaises choses qu’ils avaient fait). J’ai quitté Changchun avec une sensation de culpabilité. Ils m’ont envoyé à Hainan et ont payé le billet. Leur but était de me faire oublier la sensation de culpabilité et me faire « continuer » à travailler pour eux. Quand je suis revenu de mon voyage ils ont récompensé ma performance avec 10 000$ Ils ont projeté de me demander de contacter les éditeurs de Minghui via email pour avoir des informations sur Dafa. Cependant, une partie de moi (surtout ma conscience humaine) s’était éveillée à la vérité. J’ai compris que je ne devais plus travailler pour eux. J’ai plaidé le désaccord de ma famille et mes études pour refuser leur offre. Graduellement j’ai perdu contact avec eux. Je pensais que j’avais fait une mauvaise chose et qu’il n’y avait plus d’espoir dans ma vie. Incapable de poursuivre ma cultivation, j’ai décidé d’essayer d’être une bonne personne parmi les gens ordinaires et j’ai trouvé du travail. Cependant, parfois je continuais à lire les nouveaux articles de Maître sur Minghui, parce que mon cœur se languissait toujours profondément pour Dafa. Une fois que j’ai commencé mon nouveau travail, le personnel du Bureau de Sécurité me contactait chaque mois ou deux juste pour garder contact comme des « amis », m’invitant à déjeuner ou m’achetant du thé .
Après avoir lu La Conférence de l’Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003 à la Conférence de Loi de l’Ouest des USA j’étais en larmes. J’ai su que Maître voulait que je revienne. J’ai senti que j’avais déçu Maître. Après cela je commençais à échanger mes compréhensions personnelles avec des pratiquants que je connaissais. Du fond du cœur je languissais de retourner à Dafa mes des attachements très forts me décourageaient. Hanté par le souvenir d’avoir été arrêté et torturé pendant un certain temps, j’ai trouvé qu’il était dur de s’engager pour Dafa et de tourner une nouvelle page. A cette époque, je pensais partir à l’étranger. Si je restais en Chine, je n’aurais certainement pas le courage de sortir et d’affronter la perversité ni de dire aux gens mon souhait de recommencer ma cultivation. Je pourrais manquer la précieuse occasion que j’avais attendue pendant des milliers d’années.
Quand le Bureau de Sécurité a appris que je voulais aller à l’étranger, ils ne se sont pas opposé mais m’ont demandé si j’avais besoin d’aide. Je ne leur ai pas demandé de l’aide. Je me suis occupé de tout par moi-même Je travaillais, tout en apprenant une langue étrangère, passant mes examens et m’inscrivant à l’université. Quand j’ai fait la demande pour mon passeport, il y a eu un problème. Le jour où j’étais supposé récupérer mon passeport, le service du Bureau de la Sécurité chargée de délivrer les passeports m’a fait attendre dans un petit bureau de l’étage. Après un long moment, un fonctionnaire, s’est excusé et m’a dit que mon passeport n’était pas prêt car il y avait trop de demandes. Il m’ont demandé d’attendre et ont voulu savoir pour quelle unité je travaillais. J’ai compris que le délai était à cause de mon dossier en rapport avec la section du Bureau de Sécurité. Encore une fois le Bureau de la Sécurité m’a dit que je ne pouvais pas avoir de passeport parce que j’étais signalé comme pratiquant le Falun Gong. Ils m’ont dit qu’ils négocieraient pour moi et m’aideraient à avoir mon passeport si je promettais de continuer à les aider. Quand j’ai eu mon visa et que j’étais prêt à partir pour l’étranger, le Bureau de la Sécurité est de nouveau venu me trouver pour essayer de me persuader de rester en contact avec eux. Afin de les informer. Afin de pouvoir aller à l’étranger j’ai fais un compromis avec eux. Leur promettant de rester en contact avec eux et de leur fournir des informations. Ils m’ont menacé sur le ton de la plaisanterie «Nous ne craignons pas que tu sois « converti » et recommence à cultiver. Dafa ne voudra certainement plus de toi à cause de tes actions passées. » Ils voulaient que je sois tranquille et me concentre sur mes études une fois arrivé à l’étranger. Et ils ne m’ont pas donné d’autres instructions. Avant que je quitte la Chine, ils m’ont donné une liste de noms de certains pratiquants qui se trouvaient en France te en Allemagne, afin que je puisse me familiariser avec les noms. (A ce moment là, je n’avais pas envie de me rappeler des noms. Aujourd’hui je ne me rappelle que d’un seul nom. Sur la liste des noms il n’y avait que deux ou trois pratiquants français, mais plus d’Allemagne). Ils m’ont offert 1 000£ £ USD ; A cet instant j’ai eu le sentiment que si je prenais l’argent, je devrais coopérer avec eux. J’étais déterminé à ne pas prendre leur agent, aussi j’ai refusé.
Quand je suis arrivé en France, ils m’ont envoyé un email et m’ont téléphoné deux fois pour essayer de rester en contact avec moi et m’ont demandé des nouvelles de ma vie d”étudiant ici. , mais sans me demander des informations sur Dafa. Au début je faisais des réponses ambiguës tout en donnait des excuses parce que je ne leur avait pas contacté. Mais avec l’étude constante de Dafa et les échanges de compréhensions avec mes compagnons de pratiques, j’ai compris que je ne pouvais plus coopérer avec la perversité. Rien qu’en les contactant je faisais le jeu des forces anciennes. Ce serait aussi honteux et déshonorant pour un pratiquant de Dafa. Plus tard quand ils m’ont renvoyé un email, ça ne m’a pas touché et je n’ai pas répondu.
Cependant j’ai été toujours été hanté par mes mauvais agissements d’avant qui étaient un lourd fardeau et interféraient avec ma cultivation. Alors que j’écrivais cet article, certains de mes attachements réapparaissaient constamment et j’étais interféré ; Quand je rencontrais des obstacles et des interférences, j’étudiais la Loi et j’envoyais des pensées droites. Avec l’aide de Maître et les encouragements des autres compagnons de pratique, j’ai réussi à finir d’écrire l’article sur mes précédentes expériences ; Aujourd’hui après avoir jeté mon ancienne personnalité, j’ai l’impression de renaître. Quand je pense à mon « éveil » sur un chemin dévié et à tous mes mauvais agissements quand je coopérais avec la perversité, j’ai l’impression qu’il s’agit d’une autre personne. Pour remercier Maître de sa miséricorde et pour la deuxième chance qu’il m’a donné, le peu que je peux faire et de doubler mes efforts pour valider la Loi et pour avancer diligemment. Sur le chemin de la validation de la Loi, je balaierai toutes mes disgrâces et je vais m’assimiler à Dafa.
S’il vous plaît, relevez tout ce qu’il y aurait d’inapproprié.
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