Une fois, j'ai parlé à un ami pratiquant qui se sentait triste parce qu'il croyait qu'il avait toujours de nombreux attachements, et qu'il n'avait pas progressé dans sa « cultivation » autant qu'il aurait espéré. Il avait l’impression de n’avoir pas atteint un bon état de cultivation et ainsi n'avait pas confiance dans sa « cultivation pratique ». Il semblait déprimé et abattu, et était dans un sérieux état de dépression. Ce n'était pas la première fois que je le voyais dans un tel état. Chaque fois que je parlais avec lui, il parlait de sa « cultivation » de façon critique. Il a même mentionné en de nombreuses occasions qu'il se sentait si désespéré qu'il « voulait abandonner complètement la ‘cultivation’ du Falun Dafa. » Mais ce que je voyais moi, c'est qu'il semblait très diligent dans sa « cultivation » et travaillait dur pour mettre fin à la persécution des pratiquants de Falun Dafa. En fait, il faisait très bien la majorité du travail. Malgré ses mérites, il semblait pensé avoir atteint un état de stagnation dans sa « cultivation » bien qu'ayant essayé tant bien que mal de bien faire.
En l'aidant à analyser sa situation, je me suis soudain souvenu que, à chaque fois qu'il échangeait ses expériences de « cultivation » avec des amis pratiquants, il se critiquait lui-même interminablement se reprochant chacune de ses erreurs. En fait, je ne me souviens pas qu'il ait dit quoi que ce soit de positif au sujet de lui-même ou mentionné quoi que ce soit qu'il ait bien fait. Alors je me suis souvenu que j'avais eu le même problème. Souvent, quand je cherchais à l'intérieur de moi, j'allais à l'extrême et commençais à regarder les choses d'une perspective négative.
Quelquefois, je négligeais ma valeur intrinsèque et mes progrès dans la cultivation pratique pour ne retenir que mes insuffisances. Quand je voyais mes attachements ou quelque chose que je n'avais pas bien fait, j'émettais souvent rapidement la conclusion que je ne cultivai pas bien, et j’étais submergé par le pessimisme et l’auto critique au lieu d'immédiatement repartir et de faire bien la fois suivante. J'échouai aussi à voir les qualités de mes compagnons de pratique pour ne voir que leurs insuffisances et leurs attachements. Je devenais de plus en plus perturbé par les attachements des pratiquants et je développais même des préjugés obstinés envers ces pratiquants, au lieu d’avoir confiance en leur volonté et leur capacité à progresser. La vérité est que ces pratiquants sont aussi dans le processus de se cultiver et qu'ils feront certainement bien grâce à leurs efforts continus pour progresser.
Rechercher en soi lorsque l'on rencontre des difficultés est complètement différent de regarder continuellement les choses d'une perspective négative. Rechercher en soi n'est pas seulement voir nos insuffisances et ces choses que nous n'avons pas bien faites. Je crois que chercher en soi inclut aussi de reconnaître les vertus que nous avons accomplies durant la « cultivation pratique », reconnaître nos accomplissements, et nous encourager à maintenir ces qualités tout en continuant à progresser nous-mêmes. Je pense qu'en faisant ainsi, nous allons aussi bâtir notre confiance dans la « cultivation pratique ». Chaque pratiquant a certainement des insuffisances. Si un pratiquant regarde toujours ses insuffisances et choisit d'ignorer ses qualités, il est probable qu'il perde confiance. Je crois que dans ce cas, la perversité d'autres dimensions pourrait arranger et constamment vous montrer des illusions démoniaques de vos insuffisances, dans l'espoir que vous perdiez totalement confiance et qu'à la fin vous abandonniez la « cultivation ». Regarder chaque chose d'une perspective négative est aussi une raison pour laquelle un pratiquant continue à voir tout le temps les insuffisances des autres pratiquants et leurs attachements, en ignorant leurs meilleures qualités.
Chercher en soi n'est également pas nous critiquer nous-mêmes ou tout ramener à nous de manière excessive et irrationnelle. Mais plutôt, il s'agit pour nous de trouver nos insuffisances, les éliminer et continuellement aller de l'avant. Une auto critique excessive peut nous apporter une consolation provisoire dans le sens où nous ressentons que nous nous sommes comportés comme des pratiquants. D'un autre côté, cela peut affaiblir notre foi et notre confiance en la « cultivation pratique ». En outre, ceux qui se critiquent excessivement eux-mêmes jugent et critiquent probablement les autres.
Je crois que nous devrions voir les choses d'une perspective positive, et regarder en nous-même avec confiance et rationalité durant notre « cultivation pratique ».
N'est ce pas une bonne chose de découvrir nos attachements? Nous ne serions pas capable de progresser si nous ne découvrions pas nos attachements. Si quelqu'un admet qu'il a mauvais caractère mais ne fait rien excepter se sentir grognon et critique envers son mauvais caractère, il ne sera pas capable de corriger son caractère.
Maître a dit: « Si votre caractère n'est pas bon, vous devriez le corriger… » (Extrait de « Personnes avec une Grande Qualité Innée » de la Neuvième Conférence de Zhuan Falun)
Par conséquent, lorsque nous reconnaissons nos attachements, nous devrions étudier davantage la Loi, prêter attention à notre « cultivation pratique », et nous débarrasser des attachements en maintenant une attitude positive.
Je pense que lorsque nous remarquons les attachements et les insuffisances de nos amis pratiquants nous devrions aussi réagir avec un état d'esprit positif. Nous pouvons leur dire ce que nous avons remarqué avec compassion de manière à ce qu'ils soient capables de progresser rapidement dans leur « cultivation pratique ». Même s'ils ne sont pas réceptifs à nos remarques ou ne voient pas leurs attachements, nous devrions avoir confiance en nos amis pratiquants, croire qu'ils corrigeront certainement leurs erreurs et progresseront dans leur ‘cultivation pratique’ s'ils persistent à étudier la Loi et à cultiver leur nature d'esprit en accord avec la Loi. Je pense que quand nous croyons vraiment en la bonne volonté de nos compagnons et en leur capacité à progresser, nous manifestons aussi notre foi en Falun Dafa parce que cela montre que nous croyons vraiment au pouvoir de Falun Dafa pour améliorer ses pratiquants.
Si nous n'avons pas bien fait quelque chose, nous ne devrions pas porter un si lourd fardeau émotif. Au lieu de cela, nous devrions juste nous auto discipliner de manière à ne pas refaire la même erreur. En outre, faire une erreur ne doit pas être la fin du monde, car nous avons habituellement une seconde chance après nous être relevé.
Je voudrais échanger mon expérience lorsque j'ai rencontré un problème avec mon visa d'étudiant et que je devais demander de l'aide auprès du centre de service international des étudiants à mon collège. J'ai pensé que je devais aussi saisir cette opportunité pour clarifier la vérité au sujet de Falun Dafa et de la persécution à une dame qui était membre du personnel. Cependant, j'étais attaché à la notion que j'étais en train de quémander son aide. Ainsi, j'étais perturbé, mes mots étaient hachés et je n'avais pas l'esprit clair lorsque j'ai essayé de lui clarifier la vérité. Après être retourné à la maison, je me sentais frustré et embarrassé parce que je n’avais pas réussi à lui dire les facteurs-clef au sujet de Falun Dafa et de la persécution. Quelques jours plus tard, j'ai pris mon courage à deux mains, en maintenant une confiance en moi, et j'ai décidé d'aller lui clarifier la vérité à nouveau. J'ai essayé de dépasser ma gêne et ma pensée qu'elle pouvait être occupée avec les demandes d’ autres étudiants internationaux, avant d'aller la voir au service international des étudiants. Bien que mon discours était meilleur cette fois-ci et incluait davantage de faits concernant le Falun Dafa et la persécution, j'ai encore ressenti que je n'avais pas clarifié la vérité de manière claire et satisfaisante. Je me suis demandé de quel problème il s'agissait. J'ai alors essayé d'être plus clair sur mon objectif. Donc, j'ai analysé les deux contacts précédents. J'ai réalisé que je lui avais clarifié la vérité pour un but et que ce but était de résoudre mon problème de visa. J'ai immédiatement décidé que je devais aller la revoir et que cette fois-ci j'irais sans intention. Mais alors est apparu un autre dilemme. J'avais compris que bien que je ne devais pas lui clarifier la vérité à cause de mon problème de visa, mon problème de visa m'avait fourni une bonne raison pour aller la voir. Ainsi, de cette façon, j'avais résolu le problème avec mon visa d'étudiant. Quelle excuse pouvais-je utiliser pour aller la voir une troisième fois? En outre, serait-elle disposée à être patiente pour écouter ce que j'avais à lui dire alors que je n'avais aucune bonne raison d'aller la voir et qu'elle avait des obligations concernant les demandes des autres étudiants? J'ai finalement décidé que ces demandes insignifiantes ne devaient pas m'empêcher de dire la vérité. Je devais lui permettre de connaître la vérité au sujet du Falun Dafa et de la persécution. Donc j'ai trouvé une excuse boiteuse pour aller la voir pour la troisième fois. Cette fois, je ne lui ai pas clarifié la vérité avec un but personnel et je m'étais bien préparé pour cet entretien. En tournant les pages contenant les photos montrant l'évidence de pratiquants subissant la torture, je lui ai expliqué les photos calmement et patiemment en faisant attention à ne pas prendre trop de son temps. J'étais très heureux de cette rencontre parce qu'elle a finalement compris la vérité au sujet de Falun Dafa et de la persécution. Durant toute l'entrevue, elle n'a montré aucun signe d'impatience et en fait, elle semblait très heureuse d'apprendre les faits. J'étais aussi très heureux de la voir réceptive à la vérité.
Maître a dit:
Ce n'est pas un gros problème si vous n'avez pas bien fait. Faites juste les choses mieux la prochaine fois et essayez de trouver où se trouve le problème. Il y a un phénomène récurrent dans votre cultivation, qui est que, après que vous n'ayez pas bien fait quelque chose, vous êtes seulement accablé de regrets, et vous ne pouvez pas dépasser cela. Si votre regret est trop important alors c'est un autre attachement. Une fois que vous avez fait quelque chose de mauvais, vu où çà n'allait pas, et que vous l'avez reconnu, alors faites bien la prochaine fois, dépassez le. Si vous avancez et tombez, et que vous restez juste là au lieu de vous relever, (l'audience rit) alors ce n'est pas bon.
(Extrait de « Expliquer la Loi Durant le Festival des Lanternes de 2003 à la Conférence de l'Ouest Américain »)
Ma compréhension de ce passage est que, quand j'échoue à faire quelque chose convenablement, je ne devrais pas perdre mon temps à regretter mes erreurs ou me critiquer et devenir déprimé. Au lieu de cela, je devrais rapidement me relever et corriger mes erreurs. En d'autres termes, je devrais le repasser une nouvelle fois jusqu'à ce que je le fasse bien. Je ne crois pas que je continuerai à chuter si je m'élève avec diligence. Je crois que le processus de recommencer après être tombé et d'élever son état d'esprit et de s'améliorer par la suite est la «cultivation pratique ». Tant que j'essaie d'élever mon état d'esprit, je crois que j'améliorerai par la suite à nouveau mon état d'esprit. Quelques amis pratiquants et moi avons échangé des expériences similaires. C'était comme si les mêmes gens et l'environnement où j'avais avancé puis où j'avais chuté était fait pour nous permettre d'élever notre état d'esprit et leur clarifier la vérité à nouveau et c'était comme s'ils avaient souhaité avoir une seconde opportunité d'obtenir le salut du Maître.
Je crois que lorsqu'un pratiquant rencontre un obstacle, il devrait lui faire face d'une perspective positive et le dépasser.
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