Les faits sur la persécution criminelle des pratiquants de Falun Gong dans le comté de Yishui County

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1ère partie

Dès le 20 juillet 1999, des fonctionnaires corrompus du gouvernement et la police du comté de Yishui, dans la province de Shandong ont commencé une brutale persécution des pratiquants de Falun Dafa qui croient en Vérité-Bienveillance-Tolérance. Elle était destinée à forcer les pratiquants à renoncer à leur foi dans le Falun Dafa.

Ils ont illégalement emprisonné et détenu des pratiquants et les ont envoyés dans des classes de conditionnement. Ils ont également condamné les pratiquants aux travaux forcés et à des peines de prison.
Ils ont infligé des châtiments physiques tels qu'empêcher les pratiquants de dormir, les forcer à courir et à faire des pompes. Ils ont utilisé leurs pieds et poings, cannes, bâtons et ceintures de cuir, pour torturer physiquement les pratiquants. Certains ont été torturés à mort.

Ils leur ont infligé des amendes énormes, saccagé leurs maisons et confisqué leurs affaires, supprimé leurs salaires, etc. pour mette les pratiquants et leurs familles dans une situation extrêmement difficile.
Ils ont usé de pressions pour forcer les membres de famille des pratiquants à quitter leurs emplois et à faire les soi-disant études en groupe (dans lesquelles les membres de famille non-pratiquants, les amis et même les collègues doivent venir, en compagnie des pratiquants), illégalement privé les pratiquants de leur droit de faire appel et de travailler, et privé des membres de leurs familles des droits humains élémentaires.
En septembre 2000, de manière à empêcher les pratiquants de se rendre à Beijing pour faire appel le 1er octobre, quelques fontionnaires ont organisé une nouvelle tournée de persécutions. Ils mirent sur pied 4 classes de conditionnement à Fengjia dans la ville de Yishui, à Gaozhuang, Huangshanpu et Zhuge. En tant qu'organisateurs, les représentants de la politique, des départements juridiques et le département de la police engagèrent des vétérans de l'armée, des policiers et même des hooligans comme cogneurs (la qualification exigée était de pouvoir frapper les gens aussi atrocement que possible, le plus jeune recruté avait seulement quinze ans). Ils piègèrent ou kidnappèrent les pratiquants déterminés pour les traîner aux classes de conditionnement, où on les tortura physiquement et psychologiquement. Ils obligèrent également les membres de la famille des pratiquants et leurs collègues à assister aux classes avec les pratiquants. Le mot d'ordre du gouvernement était: afin de faire renoncer les pratiquants à leur foi, toute forme de mauvais traitement ou de torture est autorisée. Ils ont également extorqué un soi-disant tarif de pension de 200 yuan par mois [le salaire d'environ un mois dans les régions rurales de Chine] et un tarif de classe de 1000 yuan par mois. A part les "lettres de garantie exigées", ils imposaient également un tarif de garantie (agriculteurs 3,000 Yuan par personne, pour les non-agriculteurs 5,000 Yuan par personne). Les pratiquants pouvaient sortir de la classe de conditionnement uniquement quand les membres de leur famille et leur milieu professionnel présentaient également une garantie. Dans le cas contraire, ils subissaient une longue peine de prison ou les travaux forcés. Les pratiquants qui sortaient des classes devaient en plus se rendre régulièrement au bureau officiel de leur village ou de leur lieu de travail pour faire part de leurs pensées. Ils devaient demander un permis pour sortir de la ville et ceux qui travaillaient ne se voyaient accorder qu'un salaire minimum.

2. L'histoire de la classe de conditionnement de la ville de Gaozhuang dès septembre 2000
Dirigée par Gao Zhongping, le chef du Département politique et du Comité Législatif, et assisté par le directeur député Zhang, chef du poste de police de la ville de Gaozhuang, la classe de conditionnement détenait 14 pratiquants pour commencer. A l'exception d'une heure par jour pour les repas, tout le temps était pris pour un "camp d'entraînement à la dure", consacré au châtiment des pratiquants. Ceux qui refusaient d'obéir aux ordres étaient sévèrement barrus à coups de canne. Pendant toute la durée de la classe, d'innombrables cannes de bois furent brisées sur les pratiquants. Ceux qui n'effectuaient pas les mouvements correctement étaient brûlés avec des cigarettes. Pendant la nuit, à une heure du matin, les pratiquants étaient forcés de courir pendant une demie-heure. Pour chaque repas, ils n'avaient droit qu'à qu'à deux petits pains et un morceau de légume salé. Ce style de vie sur une longue période, rempli de châtiments corporels et de coups permanents avait un effet dévastateur sur la santé physique et mentale des pratiquants. Parmi eux, Gao Yulan avait plus de 50 ans. Elle fut torturée jusqu'à ce que deux de ses vertèbres se déplacent. Ses jambes la faisaient souffrir, elles ne pouvait courir, les tortionnaires la firent alors marcher avec quelques briques. Quand elle tomba en s'évanouissant de fatigue, ils la réveillèrent et l'obligèrent à se tenir contre le mur en tenant ses briques. Plus tard, ils la traînèrent dans une chambre où elle fut battue à coups de ceinture. Tout cela dans le but de lui faire abandonner la cultivation.
Li Guangliang, une pratiquante qui travaillait autrefois dans une institution d'éducation dans la ville de Chaishan, comté de Yishui, s'est d'abord faite piéger par l'équipe des responsables de l'école, qui l'avaient convoquée pour une réunion. Après trois jours de détention illégale, elle a aussi été envoyée dans le camp de conditionnement de Gaozhuang. En raison de sa détermination, elle fut brutalement battue par les tortionnaires jusqu'à ce qu'elle perde conscience et soit entre la vie et la mort. Elle reprit conscience dans un hôpital, sous un masque à oxygène. Un jour qu'il pleuvait, les tortionnaires Gao Zhongping et Zhang écrivirent le nom du Maître Li Hongzhi sur le sol en ordonnant aux pratiquants de marcher dessus. Ceux qui refusaient devaient courir sous la pluie. En raison des longues privations et des mauvais traitements, les pratiquants n'avaient pas la force de courir. C'est ainsi que les pratiquants Wang Chunmei et Liu Jingmei finirent par s'effondrerr dans la boue, trempés jusqu'aux os.

Dans la classe de conditionnement de Gaozhuang, tous les pratiquants refusant d'obéir recevaient sur la tête des coups de bouteille de verre, et sur tout le corps des coups de canne, ainsi que d'autres tortures inhumaines.

1er octobre 2001
Source:http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/10/9/14562.html
version chinoise
http://minghui.ca/mh/articles/2001/10/3/17423.html

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