7 décembre 2001 (Centre d'Information du Falun Dafa) - La police a annoncé la mort d'une femme peu après que la famille de celle-ci ait versé une forte somme d'argent pour que sa peine de camp de travail soit réduite.
Des sources internes ont révèlé que cette femme était en fait encore en vie à ce moment, gardée dans une pièce voisine par la police. Pourtant, sa mort a été annoncée peu après.
Après avoir été arrêtée en décembre 2000 pour être allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong, Mme Hou Xiuping, de Xiagou, quartier Nanguan de la ville de Changchun ( Province de Jilin) avait été condamnée à 3 ans de camp de travail pour avoir pratiqué le Falun Gong. Mme Zhou, âgée de 35 ans, avait déjà illégalement été détenue deux fois : pour avoir fait appel à Pékin, et pour avoir distribué des prospectus favorables au Falun Gong dans son magasin.
"Un suicide" dit la police, qui impose une amende à sa famille
Une parente de Zhou était allée au bureau de la Sécurité Publique payer une large somme pour que sa peine soit réduite à un an. Nos sources indiquent qu'au moment même où les documents étaient remplis, Mme Zhou était vivante, sous surveillance dans une pièce voisine. Les papiers une fois signés, la police a annoncé à la parente de mme Hou que celle-ci s'était "suicidée en sautant par la fenêtre". Cette parente a refusé de croire cette nouvelle et, convaincue que Mme Hou avait été assassinée, a demandé l'ouverture d'une enquête sur le décès. 20 000 yuan lui ont été proposés en échange de son silence.
La police chinoise, sous la direction du "bureau 610", a reçu carte blanche pour qualifier de "suicides" toutes les morts de pratiquants de Falun Gong ; de nombreux cas de personnes ayant "sauté" d'endroits élevés ont déjà été rapportés. Dans certains cas, des témoins oculaires ont pu contredire directement les thèses policières.
Dans son rapport le plus récent sur la torture en Chine, "Torture – a Growing Scourge in China," Amnesty International a documenté cette inquiétante tendance: "Les rapports de décès de pratiquants de Falun Gong,
suite aux tortures et aux mauvais traitements, continuent", "dans tous les cas où les victimes étaient des pratiquants de Falun Gong, le gouvernement a nié tout mauvais traitement, même face à des multiples témoignages visuels"
Une institutrice à la retraite, dénoncée par ses collègues et torturée jusqu'à la mort
Une autre femme est morte torturée pour avoir refusé de renoncer à la pratique du Falun Gong. Mme Zeng Fanshu, 56 ans, une institutrice à la retraite de l'école élémentaire Xiangtang, bourg de Jiangjin dans la ville
de Chongqing, avait été envoyée en session de lavage de cerveau le 11 janvier 2001 après que sa maison ait été perquisitionnée. Elle avait refusé de renoncer au Falun Gong et de donner des informations sur les autres
pratiquants de Falun Gong. Elle est morte le 1er février 2001 des blessures infligées en détention.
Des sources ont nommé les 3 responsables principaux de ce décès, en plus des anciens collègues de mme Zeng : Wan Menglun, Directeur du Bureau de Archives; He Zhi, du bureau de planification familiale; Huang He, du Centre Social de Jiangjin.
" On croirait revenir à l'époque un peu avant la seconde guerre mondiale : la police est libre de torturer et de tuer pour atteindre ses objectifs, et aucune loi ne les restreint" indique Adam Montanaro, porte-parole du Centre d'Information du Falun Dafa. "Il faut que le monde se rende compte que cela dure depuis 2 ans et demi - ces actes ne sont pas ceux du gouvernement d'un pays civilisé"
Avec ces deux morts le nombre des décès établis du fait de la répression dirigée par Jiang Zemin atteint 323. Des sources non-officielles au sein du gouvernement indiquent pourtant que le chiffre réel dépasse le millier.
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