NEW YORK, 27 Novembre 2001 (Centre d'Information du Falun Dafa ) -Après leur expulsion de Chine, on a pu apprendre que certains des participants à la manifestation de la semaine dernière sur la Place Tian An Men de Pékin ont subi des fractures ou des hématomes. Une jeune manifestante a même été sexuellement agressée en détention.
Parmi les 35 participants arrêtés et détenus le 20 novembre à Pékin, plusieurs ont été blessés ou maltraités quant la police est intervenue pour mettre fin à leur manifestation. Chris Cominos, un jeune australien, a eu des saignements de bouche et une phalange cassée. La police a tirée l'allemande Marion Ogorek par les cheveux alors qu'elle était assise en posture de méditation. Zenon Dolnyckyj, le jeune Canadien vu sur les photos d'Associated Press, a été frappé et jeté au sol par la police. Un coup de poing au visage lui a cassé le nez.
A l'intérieur d'un van, la police a frappé le suédois Roland Odar jusqu'à ce qu'il reste, demi-inconscient, sur le sol. La police a continué à lui marcher sur le visage. Helene Petit, une parisienne, a été frappée au visage et étranglée avec une lanière en cuir, pour la maintenir immobile sur son siège.
Ces pratiquants de Falun Gong ont été conduits au poste de police de Tiananmen où ils ont été interrogés. Leurs passeports et propriétés personnelles ont été prises, souvent de force. Leeshai Lemish, un Israëlien de 23 ans, mentionne avoir été frappé au visage par le policier qui l'interrogeait, et avoir reçu un coup de pied à l'aine.
Les 35 détenus ont rapidement été mis dans une cellule souterraine pendant que les officiels gouvernementaux traitaient de la question avec les ambassades. Deux jeunes suédoises ont été contusionnées après avoir été poussées dans les escaliers.
Une heure plus tard, au moment où la nouvelle de leur arrestation arrivait en Europe, les prisonnier ont été transférés dans un hôtel proche de l'aéroport. Tous les détenus ont été surveillé par vidéo et interrogés toute la nuit. C'est à ce moment qu'un policier plus âgé a attrapé Melle Petit au niveau de ses parties génitales, alors qu'il cherchait à lui confisquer le téléphone portable avec lequel elle avait contacté l'ambassade de France et ses amis.
La police a utilisé la violence en plusieurs occasions pendant les interrogatoires. Martin Larsson, de Suède, a été frappé : 3 policiers on tordu ses bras dans son dos et l'ont tiré par les cheveux pour pouvoir prendre sa photo. Le docteur Alejandro Centurion, du Stanford Medical School, a été frappé à la tête parce qu'il refusait de signer une feuille écrite en chinois. Il explique : quand j'ai été frappé, un pratiquant d'Allemagne s'est levé et a protesté. Le policier était enragé. Il s'est tourné vers lui et l'a menacé en utilisant une expression chinoise qui signifie "mort" ou "mourir". Le courage de ce jeune homme dans cette situation m'a ému.
Les pratiquants de Falun Gong venus de 11 pays s'étaient rassemblés sur la Place Tian An Men pour demander aux dirigeants chinois de cesser de persécuter les pratiquants de Falun Gong en Chine. La plupart des manifestants s'étaient assis sur la Place, alors que d'autres déployaient une grande banderole dorée imprimée aux caractères de "Vérité, Bonté, Patience" en chinois et en anglais. C'était la premère manifestation sur la Place TianAnMen réunissant presque exclusivement des caucasiens.
Les autorités chinoises ont affirmé que les manifestants avaient été traité "avec humanité", ce que les manifestants même contestent. Les Nations-Unies pourraient être saisies de cette affaire. Le gouvernement suédois a condamné très vigoureusement le traitement de leurs citoyens.
Depuis cette manifestation, il y a une semaine, le Centre d'Information du Falun Dafa a reçu la nouvelle de la mort de 8 personnes supplémentaires, torturées à mort. Une femme, mme Liao Qinying, est morte le 8 novembre dans une voiture de police, une heure à peine après son arrestation. Des centaines de voisins de mme Liao sont allés au gouvernement local pour réclamer justice, et n'ont trouvé face à eux que des dizaines de policiers, leur faisant face avec des armes automatiques au poing.
Le Centre d'Information du Falun Dafa a confirmé la mort de 320 pratiquants de Falun Gong, décédés en prison depuis le début de la répression dirigée par le Président Jiang Zemin. Des membres du gouvernement mentionnent cependant que le chiffre réel dépasse le millier. Plus de 100 000 personnes ont été détenues, et une grande partie d'entre elles ont été envoyées sans procès en camps de travail
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