Les gardes lui jettent des briques sur la poitrine. Le camp de travail de Changji doit atteindre le quota de pulls en cachemire de la Tianshan Wooltex, sinon les gardes n'obtiendront pas leur bonus. La "réforme [chinoise] par le travail" s’est privatisée. Ce sont de petites entreprises qui signent des contrats avec de grands compagnies et qui exportent des produits vers des centres commerciaux d'outre-mer. .
Ce sont des endroit où les tortionnaires deviennent riches, et où les pratiquants de Falun Gong sont asservis pour payer l'achat des bâtons électriques qui les électrocuteront s'ils ralentissent la cadence.
Ce sont des endroits où la persécution draine le profit
Ce sont des endroits où la privation de sommeil et de nourriture, les déchets, la puanteur, les coups, la chaleur, le froid, et les odeurs toxiques font partie de la routine quotidienne.
C’est dans ces endroits que les produits pour l'exportation sont fabriqués par le travail d’esclaves des prisonniers de conscience : des médecins, des professeurs et des étudiants qui ont été enlevés de chez eux parce qu’ils pratiquent le Falun gong.
Les Esclaves Cachés De la Chine
La Tianshan Wooltex de Xinjiang n’hésite pas à utiliser le travail forcé pour gagner une plus grande part du marché international concurrentiel. Situé au fin fond d’une région reculée de l’ouest de la Chine, la compagnie a commencé à signer des contrats avec les camps de travail et les prisons en 1990.
La demande du travail forcé a terriblement augmenté après 1999, quand la campagne de persécution de Jiang Zemin a administrativement placé des centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong dans les camps de travail.
En plus du camp de Changji, Wooltex possède également des ateliers dans le camp de travail de Wulabo, le camp de travail pour femmes de Xinjiang, la prison numéro 3 de la province de Xinjiang et la prison numéro 5.
Selon une source de la région autonome de Xinjiang, Wooltex exporte de 200.000 à 280.000 produits vers des pays sous-développés chaque année. La source indique que Wooltex exporte également ses produits pour beaucoup d'autres entreprises de vêtements, telles que Neiman Marcus, Holt Renfrew, et French Connection.
Le revenu des ventes de ces pulls à l'étranger aurait permis aux camps de travail de construire de nouveaux bâtiments de bureaux, des ateliers, et des salles d'emprisonnement, ainsi que d’acheter des télévisions et des VCD pour les gardes.
Les bénéfices sont également utilisés pour acheter des bâtons électriques, des menottes et d'autres outils pour torturer les pratiquants et, en retour, pour essayer de maintenir la production.
Selon un témoignage, quand ils voient les prisonniers tomber de sommeil en travaillant, les gardes les électrocutent avec des bâtons électriques et ordonnent au chef de l'atelier, également un détenu, de les frapper avec des briques et des matraques en bois. Si un détenu ne termine pas les travaux assignés, le garde le gifle avec un conduit de chauffage, le déshabille complètement et électrocute son cou, ses aisselles, son abdomen, ses parties intimes, sa bouche et ses oreilles avec des bâtons électriques. Son temps de détention sera également prolongée.
En mars 2002, une autre entreprise de Xinjiang, la Tebian Electric Corporation (TBEA), a également signé un contrat pour la création d'une unité de production avec le camp de Changji. Depuis lors, des pratiquants tels que Ge Lijun, Nu Erlan, Wang Xiu, et d'autres ont été forcés de travailler pour la compagnie pendant leur détention.
Cependant, la TBEA reçoit les recommandations du Service Britannique d'Accréditation, de la Sécurité Professionnelle Environnementale et de la Qualité des Etats-Unis, des industries à Haute Pression Internationales, aussi bien que des compagnies italiennes. D'ailleurs, des produits de TBEA sont vendus au Canada, en Australie, en Malaisie, en Inde, à Singapour, et dans vingt autres pays et régions.
Selon la source de Xinjiang, une grande mise en scène est préparée pour les inspecteurs. Normalement, on donne seulement aux prisonniers du potage de chou, ce qui est juste suffisant pour les maintenir en vie. Cependant, « pendant une inspection ou une visite, le camp de travail prétendra servir du poulet et du boeuf pour duper les visiteurs. Après le départ des inspecteurs ou des visiteurs, la nourriture est remportée. »
Souillé
Les pratiquants de Falun Gong dans le camp de travail de Tuanhe de Beijing mettent des baguettes dans des emballages en papier marqués "aseptisés pour votre sécurité." Ils ne se sont pas lavés les mains pendant des jours.
Il n'y a pas d’eau.
Des douzaines de prisonniers sont entassés dans une salle minuscule où ils dorment, mangent, font leurs besoins et emballent des baguettes. Certaines baguettes tombent sur le plancher et sont piétinées. D'autres tombent dans le bassin des toilettes.
Pas une seul baguette ne peut être jetée, ainsi elles sont ramassées et mise sous emballage tout pareil, prêtes à être vendues aux restaurants de Chine et de l'étranger.
Les pratiquants sont accroupis sur le plancher pendant 18 heures par jour emballant jusqu'à 10.000 paires de baguettes chacun. Les vieux pratiquants comme M. Dao Wanhui ne peuvent plus continuer, ainsi ils sont autorisés a dormir pendant seulement 3 heures .
Selon des témoins, les pratiquants dans ces camps sont forcés de travailler dans une chaleur insupportable. Surchargés de travail et avec peu de nourriture, d’eau, ou de sommeil, beaucoup présentent des symptômes d'hypertension et de maladie cardiaque, et leurs corps entiers se convulsent.
Dans le camp de travail de Tianjin Shuangkou, 90% des prisonniers ont la gale. Du pus suinte sous leurs ongles et coule sur les broches en bambou pour BBQ et sur les produits alimentaires.
Made in China
M. Lin Shenli, est retourné avec son épouse à Montréal en février 2002 après avoir été détenu en Chine pendant plus de deux ans pour avoir fait appel pour le Falun Gong à Beijing en décembre 1999.
Pendant sa détention dans le camp de travail de Dafeng dans la province de Jiangsu, M. Lin a été forcé de fabriquer des ballons de football qu'il a reconnu plus tard dans un grand magasin d'équipement de sports au Canada.
Les directeurs du camp de travail de Jiamusi dans la province de Heilongjiang forcent les femmes prisonnières à faire des heures supplémentaires afin d'atteindre les cruels quotas quotidiens de production.
En raison de ce surplus de travail, les témoins oculaires ont dit qu’une pratiquante, Mme. Shi Jing, est devenue pâle et s’est effondrée sur la table de travail. Elle a été réanimée et a été forcée de continuer à travailler.
Ce camp de travail a de nouveau augmenté sa marge bénéficiaire en employant de la colle bon marché pour les boîtes de téléphones portables. Les gardes se sont plaints au sujet de l'odeur forte de la colle. Après que le laboratoire ait indiqué que les niveaux de toxine dans les matières employées étaient bien au delà des normes industrielles et pouvaient provoquer le cancer, les gardes ont commencé à porter de grands masque sur le visage. Ils n’osent pas entrer dans le secteur de production alors que les pratiquants y travaillent.
Depuis que vers la mi-Juillet 2001, le camp de travail de Longshan de la province de Liaoning a reçu sa première commande pour la fabrication de produit à base de cire, des pratiquants de Falun Gong et d'autres détenus ont été obligés de produire des bougies de cire de diverses couleurs. La cire est alors exportée avec une large marge bénéficiaire pour le camp de travail.
La cire dégage une odeur toxique forte, faisant que beaucoup de pratiquants deviennent pâles, ont des vertiges et perdent leur appétit.
La colle employée pour sceller les boîtes est également toxique. Puisque les pratiquants doivent utiliser leurs doigts pour les presser et les sceller. Leurs doigts se coincent , et la peau est arrachée et reste collée dans les boîtes.
Dans le camp de travail de Longshan, environ 100 personnes sont forcées d'effectuer ce travail quotidiennement, finissant 80 à 90 boîtes par jour.
Pendant la saison des vacances occidentale la vitesse est accélérée à un point proche de la folie , car les prisonniers du camp de Longshan assemblent également des décorations de fête telles que des bonhommes de neige et des flocons de neige.
Le centre de détention de Dashaping de la ville de Lanzhou force les détenus, y compris des pratiquants de Falun Gong, à s’asservir pour la Zhenglin Melon Seeds Corporation, qui exporte des produits alimentaires vers plus de 30 pays. Les graines restent couvertes de sang et de pus vu que les prisonniers travaillent en position accroupie toute la journée, souffrant souvent d’engelures, de lèvres gonflées et d’ ongles fendus.
Les camps de travail de Shibalihe et de Xuchang de la province de Henan ont acheté des pratiquants de Falun Gong pour 800 Yuan comme esclaves pour la Henan Rebecca Hair, la plus grande compagnie de produits capillaires de Chine. Leurs produits sont vendus dans le monde entier sous des noms de marque comme Shake-N-Go et Royal Imex, Inc. Mme Zhang Yali, une comptable d’une trentaine d’année, et au moins deux autres pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort dans ces camps.
Les produits qui ont été fabriqués par les pratiquants de Falun Gong dans d'autres camps de travail et qui sont souvent exportés incluent : des boîtes de gâteaux de Lune, des produits vaisselle , des bâtonnets d’esquimaux, des pailles à café, des manteaux de laines faits main, des boutons, des produits de literie, des paquets en plastique pour ciment, des faux cils, des produits brodés, des chapeaux tricotés à la main, des fleurs desséchées, des fleurs en plastique, des colliers, et des crèmes pour les mains.
NEWS – Mar. 31, 2004
European Falun Gong Information Centre, www.clearharmony.net
Rappel
Le Falun Gong, ou Falun Dafa, est une méthode de méditation et d’exercices avec un enseignement basé sur le principe universel « Authenticité – Bienveillance – Patience ». C’est une méthode qui a été enseignée en privé pendant des milliers d’années avant d’être rendue publique en 1992 par Me. Li Hongzhi. Falun Gong prend ses racines dans la culture chinoise traditionnelle, mais est différent du bouddhisme et du taoïsme. Depuis son introduction en 1992, la méthode s’est transmise rapidement de bouche à oreille à travers la Chine, et on la pratique maintenant dans plus de 50 pays.
D’après les estimations du gouvernement, le nombre de pratiquants ayant atteint les 70-80 millions, le dirigeant chinois Jiang Zemin a interdit cette pratique pacifique en juillet 1999 (rapport), de peur qu’elle n’ait plus de succès au sein du peuple que le Parti Communiste lui-même. Mais, dans l’incapacité d’ébranler les convictions de millions de personnes qui avaient bénéficié de la pratique du Falun Gong dans leur vie quotidienne, le régime de Jiang a intensifié la propagande pour tourner l’opinion publique contre cette méthode et ainsi pouvoir tranquillement emprisonner, torturer et même tuer ceux qui la pratiquent.
Le Centre d’Information du Falun Dafa a pu documenter plus de 914 cas de morts (rapport / sources) depuis le début de la persécution du Falun Gong en Chine en 1999. Cependant, les dirigeants chinois rapportent que le nombre de morts dépasse les 1 600 et des experts estiment que le chiffre doit être beaucoup plus élevé. Des centaines de milliers de personnes sont détenues, dont plus de 100 000 ont été condamnées aux camps de travaux forcés, souvent de manière arbitraire.
Levi Browde + 1 914-720-0963 Peter Jauhal + 44 (0) 7719 508 268 Nicolas Schols +32 47 98 75 734
Autres contacts : http://www.falungonginfo.net/europe.htm
Mail: [email protected]
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