Des pratiquants ont organisé des journées d’information dans la région Centre – Val de Loire en France afin de présenter Falun Dafa, et sensibiliser le public à propos de la persécution des pratiquant de Falun Gong en Chine. Ces activités se sont tenues les vendredis 15 et 22 novembre 2024, respectivement à Tours et à Orléans. Elles ont suscité beaucoup d’attention et d’intérêt auprès des habitants locaux.
Tours et Orléans sont les deux villes les plus importantes de la région Centre - Val de Loire. Orléans en est la capitale et Tours la plus grande ville. Toutes deux chargées d’histoires et riches en patrimoines culturels,Tours a été jadis capitale du royaume de France et Orléans était le lieu de sacre des rois capétiens comme Robert II le Pieux et Louis VI le Gros.
A Tours, les pratiquants ont installé un stand d’informations sur la place Jean Jaurès, devant l’Hôtel de ville, l’un des chef-d ’œuvres architecturaux de Victor Laloux (aussi connu comme le concepteur du bâtiment abritant aujourd'hui le Musée d’Orsay.) Il s’agit d’un axe passant pour les piétons, lesquels étaient nombreux à se déplacer entre leur lieu de travail et leur domicile en cet après-midi d'un vendredi automnal.
Beaucoup ont ralenti le pas puis se sont arrêtés pour lire l'information affichée, prendre des dépliants, échanger avec les pratiquants, ou signer les pétitions pour aider à mettre fin à la persécution des pratiquants, notamment aux prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers de conscience en Chine. Beaucoup ont été choqués par la cruauté de la persécution, notamment par la vérité sur les atrocités de prélèvements forcés d’organes.
Une dame a remercié les pratiquants de lui avoir appris la vérité sur la persécution des pratiquants en Chine. Elle a signé la pétition, et encouragé les pratiquants à continuer leurs efforts, avant de poursuivre son chemin avec des documents informatifs propos du Falun Dafa à lire ultérieurement. Un homme retraité a longuement échangé avec un pratiquant sur place, après avoir signé la pétition. Un grand nombre de jeunes gens l’ont également signée. D’autres ont pris en photos des affiches à partager sur les réseaux sociaux. Certaines personnes étaient émues après avoir reçu de petites fleurs de lotus, portant le message « Falun Dafa est Bon », et « Vérité-Compassion-Tolérance est Bon ».
De même qu'à Tours, les pratiquants ont installé leur stand de clarification en plein cœur de la ville d’Orléans : sur la Place du Martroi. à deux pas de la statue équestre de Jeanne d’Arc, libératrice de la ville royale en 1429 contre l’occupation des anglais. C’est un lieu bien fréquenté par les Orléanais, notamment la veille d’un week-end où le retour d’un temps doux et agréable était prévu après la chute inattendue d'une neige abondante le Jeudi 21novembre. Le stand d’information a suscité une grande attention auprès des passants.
Attiré par les affiches rendant compte des faits de la persécution des pratiquants en Chine, un homme de confession musulmane s’est arrêté devant le stand des pratiquants. Il a soigneusement cherché une place où stationner son vélo, afin de prendre le temps d' échanger avec un pratiquant et de poser les nombreuses questions qu'il avait à propos du Falun Dafa, et de la persécution des pratiquants en Chine. Les échanges ont été fructueux. Le monsieur a signé la pétition visant à mettre fin aux prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants commis par le Parti communiste chinois (PCC) en Chine. Il a exprimé sa compassion envers les pratiquants jusqu'à ce l'alarme de sa prière habituelle ne mette fin à la conversation.
L’homme à la veste rouge a signé la pétition après un échange fructueux avec les pratiquants
Owen et ses amis sont lycéens. Ils ont croisé les pratiquants sur leur chemin de retour après l’école. Tous ont signé la pétition pour stopper le prélèvement forcé d’organes sur les pratiquants de leur vivant. Tous ont trouvé anormalement choquant qu’un gouvernement puisse persécuter son propre peuple juste parce qu’ils pratiquent une méthode raffinant le corps et l’esprit. Ils ont condamné la cruauté du PCC face aux droits fondamentaux des chinois, en soulignant le contraste avec la liberté que les Français chérissent tant en France.
Owen (deuxième depuis la gauche) et ses amis ont tous signé la pétition
"Nous sommes libres de faire ces activités-là. Tout comme nous sommes libres de faire du vélo en France " a souligné David, un employé de la Mairie de la ville d’Orléans. Le jeune homme a signé les deux pétitions, l’une pour mettre fin aux prélèvements forcés d’organes à l’initiative de DAFOH (Doctors Against Forced Organ Harvesting) et d’ETAC (End Transplantation Abuse in China), l’autre pour en finir avec la perversité du PCC à l’initiative de Tuidang ( Tuidang signifie démissionner ou quitter le parti. Il est formé par des Chinois de Chine continentale ou d'outre-mer qui renoncent publiquement à leurs liens avec le Parti communiste chinois.)
Tandis que David travaille encore pour la Mairie, Christian était un ancien fonctionnaire de la ville d’Orléans. En retraite, il reste pour autant militant de la CFDT, « la première force syndicaliste française » selon lui. Il a longuement échangé avec un pratiquant pour avoir des réponses à ses questions. Après avoir clarifié sur la signification de chacune des deux pétitions mentionnées, il a décidé de signer non seulement la pétition de DAFOH et d’ETAC, mais aussi à celle de End CCP de Tuidang, malgré sa conviction prononcée pour le socialisme.
Situé au cœur de la France, la ville d’Orléans est également une terre d’accueil. En l’espace de quelques heures, les pratiquants ont pu fréquenter des gens issus d’une très grande diversité culturelle et ethnique.
Olga vient d’un pays qui était membre de l’Union Soviétique. " Je connais bien le communisme ", a-t-elle dit en signant les deux pétitions. Elle a déclaré qu’elle partageait la peine des pratiquants persécutés en Chine, car elle savait ce qu' est un génocide, son mari étant arménien.
" Quand on souffre, on peut mieux comprendre la souffrance des autres ", a également constaté une autre signataire des pétitions. " Je n’ai pas une vie facile, mais quand j’ai appris la vérité sur la persécution des pratiquants en Chine … ", a-t-elle continué les larmes aux yeux, sans pouvoir terminer sa phrase.
L’hiver approchant, le soleil se couche de plus en plus tôt. Malgré la nuit qui tombait, des passants continuaient à visiter le stand d’information pour apprendre la vérité et signer les pétitions, ce jusqu’à la fin des activités vers 18 heures.
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