La Shen Yun New Era Company au Palais des Congrès de Paris, France, le 7 avril. (The Epoch Times)
Ces dernières années, la compagnie Shen Yun Performing Arts, basée à New York, est devenue de plus en plus populaire dans le monde entier. Non seulement ses spectacles ont connu un grand succès, mais ils ont également mis en valeur la beauté de la « Chine d’avant le communisme » aux yeux du monde entier.
Récemment, cependant, la compagnie de danse a été confrontée à des attaques et à un harcèlement constants, dont des menaces à la bombe et des pneus crevés. Le harcèlement verbal et les attaques deviennent de plus en plus fréquents. Les personnes qui se cachent derrière ces harcèlements et ces attaques sont, bien entendu, des membres du Parti communiste chinois (PCC). Pourquoi le PCC a-t-il si peur de Shen Yun ? Pourquoi les dirigeants d’une grande nation auraient-ils recours à des moyens aussi méprisables pour s’attaquer à une compagnie de danse ?
Le portrait de la Chine d’avant le communisme fait peur au PCC
Le groupe d’arts du spectacle a reçu trois alertes à la bombe en l’espace de huit jours, entre le 14 et le 22 mars.
Le 15 mars, les pneus de deux bus affrétés pour la tournée de Shen Yun ont été crevés à Costa Mesa, en Californie. Les pneus ont été crevés selon le même procédé que dans des incidents précédents : une entaille jusqu’au milieu du caoutchouc, de sorte que le pneu ne se dégonfle pas mais explose en roulant sur l’autoroute.
Le 15 mars 2024, la police de Costa Mesa a signalé une « entaille d’environ 7 pouces sur la paroi latérale » d’un pneu d’un bus affecté à la tournée de Shen Yun. Le pneu a été coupé de manière à ce qu’il ne se dégonfle pas, mais qu’il éclate en roulant sur l’autoroute. (Avec l’aimable autorisation de la sécurité de Shen Yun)
Le producteur de télévision indépendant Li Jun a déclaré lors de l’émission « Pinnacle View » que les tactiques ignobles du PCC à l’encontre de Shen Yun n’ont jamais cessé depuis de nombreuses années.
Selon M. Li, le PCC et ses consulats à l’étranger ont d’abord envoyé des courriels pour dénigrer Shen Yun, ciblant des membres du parlement du pays et des représentants du gouvernement, et des hommes d’affaires et des entrepreneurs américains, les exhortant à ne pas assister aux représentations de Shen Yun.
« Le PCC a obtenu le résultat inverse : les Américains se sont intéressés encore plus aux spectacles », a souligné M. Li. « Après les avoir vus, beaucoup les ont trouvés excellents et ont félicité les artistes de Shen Yun. L’ingérence du PCC s’est finalement retournée contre lui, car plus il essayait de diffamer, plus les gens voulaient voir le spectacle. »
Après l’échec de cette tactique, le PCC a tenté de soudoyer et de tromper les directeurs de théâtre, mais comme ces derniers avaient également leurs propres relations et qu’il était impossible de les corrompre tous, ils se sont dit : « Pourquoi n’accueillerais-je pas un si bon spectacle alors que d’autres théâtres en tirent profit ? Cette tactique a donc également échoué. »
« La raison pour laquelle le PCC dépense autant d’argent et engage autant de personnes pour commettre ces actes méprisables est qu’il a peur de Shen Yun. Le groupe de danse montre la véritable culture traditionnelle chinoise d’avant le communisme, éclairant de nombreux Occidentaux et même le public chinois sur la beauté de la Chine d’avant le PCC, ce qui rend les Chinois fiers de leur magnifique et splendide culture », a expliqué M. Li.
Guo Jun, présidente de l’édition hongkongaise d’Epoch Times, a déclaré dans « Pinnacle View » que le PCC a commis de nombreux actes de violence et d’intimidation, et que des incidents similaires se sont fréquemment produits à Hong Kong, notamment des attentats à la bombe.
« Il y a eu de nombreux crimes terribles dans le passé ; par exemple, des journalistes de Hong Kong ont été attaqués au couteau, kidnappés, et ces incidents se sont produits avant même la rétrocession de 1997 et se sont aggravés ensuite », a-t-elle déclaré.
Epoch Times a vu son ancienne imprimerie de Hong Kong vandalisée et incendiée à plusieurs reprises. C’est l’un des rares médias dans l’ancienne colonie britannique qui n’hésite pas à critiquer le PCC.
Selon Mme Guo, le PCC a recours à ces actes malveillants alors que la révélation de ses actes honteux par le passé a nui à sa réputation, ce qui constitue une menace sérieuse pour le régime.
« Avant les années 1980, le PCC faisait preuve de plus de retenue et essayait de ne pas commettre d’actes illégaux manifestes dans d’autres pays, même à Hong Kong. Mais ils sont devenus de plus en plus directs, surtout au cours des 20 dernières années, et ont commis de plus en plus d’actions sans scrupules, notamment à Hong Kong, où ils exercent un contrôle total, et ont toujours recours à ces méthodes de voyous qui ne connaissent aucune limite morale », a déclaré Mme Guo.
« Depuis plus d’une décennie, Shen Yun a connu un énorme succès, et aujourd’hui, avec ses huit compagnies qui tournent simultanément dans le monde entier, son influence s’étend encore davantage », a-t-elle poursuivi. « Le spectacle présente la Chine d’avant ‘l’invasion du communisme’, avec notamment un contenu qui révèle le mal et la laideur du PCC, que ce dernier trouve vraiment effrayant. Le PCC pensait avoir complètement détruit la culture traditionnelle chinoise, les gènes culturels de la Chine et les reliques culturelles chinoises par la révolution culturelle, croyant qu’il pouvait laver le cerveau du peuple chinois à volonté avec sa culture du parti. Cependant, ils ne s’attendaient pas à ce que Shen Yun puisse véritablement faire revivre la culture traditionnelle chinoise ».
De nombreux artistes européens ont déclaré que ce spectacle incarnait la Chine qu’ils avaient découvert dans les livres de Marco Polo, la Chine ancestrale qu’ils avaient imaginée.
Le hooliganisme du PCC à l’égard des militants de la democratie
Sheng Xue, auteure chinoise bien connue et militante pour la démocratie vivant à Toronto, au Canada, a déclaré dans « Pinnacle View » que le PCC montrait désormais des signes évidents de déclin, marqués par une peur extrême qui imprégnait l’ensemble de l’administration du PCC.
« Cette peur pousse les fonctionnaires de base et de niveau intermédiaire à redoubler d’efforts pour saisir des moyens de survie et des possibilités d’avancement. Je ne crois pas qu’un individu puisse avoir un tel motif ou besoin d’intimider Shen Yun, un groupe artistique. Le PCC est à l’origine de tout ça », a-t-elle ajouté.
Mme Sheng a révélé qu’elle avait personnellement été victime des tactiques d’oppression employées par le PCC pendant une longue période.
« J’ai rejoint le mouvement pro-démocratique en 1989, et un peu plus de 20 jours après mon arrivée au Canada, j’ai commencé à militer, et à ce moment-là, les intimidations ont commencé. Le PCC m’a d’abord envoyé des photos pornographiques, puis a écrit mon nom dans les toilettes pour hommes du quartier chinois de Toronto. Dans les années qui ont suivi, l’accent a été mis sur l’insulte, l’intimidation et la diffamation, en utilisant tous les outils dont ils disposaient. Ils avaient une équipe qui a publié entre 700 et 800 articles, et trois livres [pour salir ma réputation]. Ils ont même publié mon numéro de téléphone dans des annonces en ligne, notamment dans plusieurs grandes villes du Canada et de l’est des États-Unis, en prétendant que j’offrais des services juridiques, ce qui m’a valu un grand nombre d’appels téléphoniques. Plus tard, quelqu’un est resté devant la Colline du Parlement au Canada pendant cinq mois, distribuant des tracts à tous les députés qui entraient et sortaient du Parlement canadien, prétendant que j’étais une espionne du PCC, et affichant ma photo partout dans les rues et sur les poteaux proches du Parlement canadien. J’ai fini par aller voir la police, qui a convoqué cette personne pour l’interroger. Il a prétendu qu’il était très occupé et a quitté le poste de police au bout de dix minutes. Il m’a ensuite poursuivie devant la Cour suprême de l’Ontario, réclamant 10 millions de dollars canadiens (7,3 millions de dollars) de dommages et intérêts, et m’accusant d’être une tueuse. Ces opérations montrent vraiment que le PCC est capable de tout. Ils n’ont pas de limites », a-t-elle déclaré.
D’après Mme Sheng, le PCC a également pris pour cible son mari, son frère aîné, sa sœur cadette et son oncle, tentant ainsi d’intimider toute sa famille.
Autrefois la diaspora chinoise comptait un grand nombre de dissidents, mais leur nombre a diminué au fil des ans. Mme Sheng a expliqué que cette évolution était le résultat des menaces et des manœuvres de séduction du PCC à l’égard de chacun d’entre eux. Finalement, seuls quelques-uns ont tenu bon jusqu’au bout.
« Les dissidents et les intellectuels libéraux à l’étranger sont une épine dans le pied du PCC, et le PCC utilisera certainement toutes sortes de méthodes pour les réprimer. Lorsque je suis arrivée au Canada en 1989, j’ai trouvé l’atmosphère du mouvement pro-démocratique à l’étranger très encourageante. Par exemple, en Australie, une organisation appelée Democratic China Front regroupait à l’époque plusieurs milliers de personnes. Mais aujourd’hui, le nombre de personnes participant au mouvement pro-démocratique a vraiment diminué, et un grand nombre de personnes manquent à l’appel. Il devient peu à peu évident que le PCC les prend pour cible un par un », a-t-elle poursuivi.
En se basant sur sa propre expérience et sur ses observations, elle a découvert que le PCC utilisait une approche systématique pour réduire au silence les militants pro-démocratie à l’étranger. Ils commencent par des menaces, puis tentent d’acheter les gens en leur offrant des opportunités apparemment attrayantes. En cas d’échec, ils s’en prennent à la famille du militant. Cette pression incessante, qui s’appuie souvent sur des tactiques de dissimulation, fait qu’il est difficile pour les militants de poursuivre une vie et une carrière normales, ce qui conduit certains d’entre eux à abandonner complètement le mouvement.
Heureusement, le PCC commence à perdre sa capacité à contrôler les Chinois vivant à l’étranger.
« Le PCC est aujourd’hui confronté à une confluence de défis. Une économie en déclin et des relations internationales tendues incitent les pays à se découpler politiquement et économiquement et à réduire leurs échanges. D’autre part, cette pression pourrait exacerber la concurrence interne qui règne au sein du PCC. Les membres de rang inférieur et moyen de l’administration du PCC pourraient recourir à des tactiques de plus en plus radicales, irrationnelles, voire dangereuses, pour se démarquer », a indiqué Mme Sheng.
Dans les épreuves, une mauvaise personne recourt toujours à la dépravation
Mme Guo a souligné que le PCC n’a jamais été capable de résoudre le problème de la légitimité de son pouvoir, notamment quant à ses créations artistiques, qui ne reflètent pas du tout la culture traditionnelle chinoise. Sa légitimité ne résiste pas non plus à l’épreuve des principes moraux et juridiques issus de la tradition chinoise.
« Par conséquent, le régime se sent toujours en insécurité, et ce sentiment intense et continu s’est transformé en une phobie qui assimile tout à une menace à son égard et voit tout comme un problème de sécurité. Cette situation s’est aggravée ces dernières années », a-t-elle noté.
Après avoir à peine atteint un niveau de prospérité modéré, l’économie chinoise se détériore de plus en plus. Et le monde entier encercle et réprime le PCC. A en croire Mme Guo, ces raisons sont à l’origine de la nouvelle poussée de phobie du PCC.
Les Chinois de l’Antiquité avaient un dicton : « Un gentleman conserve ses principes quand il tombe dans la pauvreté, mais dans les épreuves une mauvaise personne recourt toujours à la dépravation ». En d’autres termes, face à des difficultés extrêmes, un gentleman reste fidèle à ses principes, tandis qu’un scélérat est capable de tout. Plus la situation s’aggrave, plus leurs méthodes deviennent méprisables », a conclu Mme Guo.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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