J'ai un fort esprit combatif depuis que je suis enfant, ce qui m'a également conduit à des difficultés pour protéger mon caractère au cours de la cultivation. En creusant profondément dans mes propres attachements, j'ai découvert que j'avais une mentalité de lutte avec les autres à chaque instant.
Un exemple
Dans un projet, j'ai senti qu'une compagne de pratique ne coopérait pas suffisamment à une certaine étape et se plaignait même de mes petites erreurs avec une mauvaise attitude. J'ai pensé à ce moment-là que lorsque cette compagne de pratique était arrivée dans ce projet au début, elle disait toujours : « Merci beaucoup » et semblait très coopérative et disposée à contribuer sous tous les aspects. Il semble qu’au fil du temps, son « vrai visage » ait été révélé. Il semblait qu'elle faisait juste semblant à son arrivée, mais sa vraie nature était qu'elle avait peur des ennuis, était impatiente et peu coopérative.
En fait, ma pensée est de me battre avec les autres, de me dresser contre les autres. Si je creuse plus profondément, mon concept profondément ancré est que les gens sont égoïstes, ne considèrent pas les autres, ont peur des ennuis, essaient d'être paresseux, leur comportement et leur esprit sont différents, peuvent tout faire pour leur propre bénéfice, etc. Suivant ce concept, les gens sont dans une relation antagoniste, en raison de conflits d’intérêts. Même s’ils sont amicaux, ils font pour la plupart semblant d’améliorer les relations interpersonnelles. Ce concept est très similaire à la théorie de la lutte des classes du parti communiste pervers. Par conséquent, je n'essaie pas de comprendre les autres ou de tenir compte de leurs points de vue. Au lieu de cela, j'ai l'habitude d'utiliser la méthode du "combat" pour argumenter lorsque les choses ne fonctionnent pas. La façon de résoudre le problème n'est pas de type gagnant-gagnant, mais de type vie et mort.
Avec ce concept à l'esprit, j'ai interprété le comportement de cette compagne de pratique comme une manifestation de sa nature égoïste, délibérément paresseuse et peu coopérative. Plus tard, chaque fois qu'elle répondait lentement, je pensais qu'elle essayait d'être paresseuse et ignorait à nouveau ma demande, donc je devais le lui faire remarquer un jour, etc.
Une fois, je lui ai demandé de changer l'arrangement. Elle a été si lente à répondre, mais finalement, elle l'a changé à temps. J’ai pensé à cette question à ce moment-là et j'ai senti que la compagne de pratique était en fait très occupée et ne me répondait pas, mais elle faisait ce qu'elle devait faire. Ce n’était pas aussi peu coopératif que je le pensais. Ensuite, j'ai pensé à la mauvaise attitude de la compagne de pratique lorsqu'elle se plaignait de mes erreurs. Peut-être parce qu'elle était très occupée ou qu'elle n'était pas de bonne humeur. N'avons-nous pas tous des moments où nous ne pouvons pas maintenir notre xinxing. ?
Pourquoi dois-je penser le pire des gens, utiliser une mentalité de combat avec les autres pour pousser les gens à leurs limites et vouloir magnifier les petits problèmes ? Quand j'y ai réfléchi du point de vue de comprendre les compagnons de pratique, j'ai soudainement compris. Mon mécontentement envers les compagnons de pratique a été complètement résolu. L'idée selon laquelle les compagnons de pratique étaient paresseux et peu coopératifs a également été éliminée.
L'écart avec les autres pratiquants
Dans le passé, j'ai entendu une compagne de pratique dire que sa belle-mère se plaignait d'elle dans son dos ici et là. Lorsque la compagne de pratique a mentionné cela, son ton était calme, souriant et elle parlait légèrement. J’ai été surpris à ce moment-là car si cela avait été moi, j’aurai certainement ressenti de la haine. Comment pourrais-je être comme ça ? Cela montre la différence de xinxing entre moi et cette compagne de pratique.
Il y a aussi une compagne de pratique dont les beaux-parents croient au christianisme et sont opposés à Dafa. Ils sont même apparus à l'école (dirigée par certains compagnons de pratique) disant qu'ils voulaient savoir ce que les enfants apprenaient. Lorsque cette compagne de pratique a mentionné ses beaux-parents, elle a dit qu'ils étaient des gens très gentils, mais qu'ils ne comprenaient pas la vérité. Lorsqu'elle parlait de ses beaux-parents, elle parlait d'un ton calme et sans aucun ressentiment. Cela a été un choc pour mon cœur. Si je devais rencontrer de tels beaux-parents, qui n'acceptent pas Dafa et interfèrent avec leurs petits-enfants, qui sont dominateurs et puissants, alors ils seraient vraiment des ennemis. Comment pourrais-je les traiter sereinement ? Et elle dit que de tels beaux-parents sont gentils ? Cela montre également l'énorme écart de xinxing entre moi et mes compagnons de pratique.
Ces différents schémas de pensée des compagnons pratiquants ont eu un impact sur mon cœur et j'ai réalisé que ces schémas de pensée consistant à être gentil envers les autres étaient très différents de mon propre schéma de pensée consistant à lutter contre les autres.
S'améliorer
Dans le passé, il était courant pour moi de me disputer avec les gens, que ce soit avec ma famille, mes compagnons de pratique ou mes collègues. Dans ces années-là, je sentais juste que mon esprit combatif était trop fort, j'avais un mauvais caractère et j'aimais me mettre en colère. Je m'en suis rendu compte mais je n'ai pas pu le changer pendant longtemps. J'étais aussi très angoissée. Je sentais que ce n'était pas facile de supporter cela. Je ne pouvais pas retenir ma colère quand quelque chose arrivait et la colère ne pouvait pas être réprimée.
Ce n’est que ces dernières années que ce problème a été corrigé et je ne me dispute plus avec les autres.
À la maison, je me disputais longtemps avec mon mari. Parfois, c'était très féroce. Je sentais que le mariage ne pouvait plus survivre. Nous nous disputions chaque fois que nous n'étions pas d'accord. Nous avions des points de vue opposés sur beaucoup de choses et nous nous affrontions mutuellement. À cette époque, je sentais que mon mari était trop têtu, impatient et de mauvaise humeur, et il m'était difficile de le tolérer. Plus tard, j’ai découvert que la cause profonde de la querelle n’était pas l’humeur, mais les idées. A cette époque, j'avais trop d'idées négatives sur l'autre partie, ce qui conduisait à l'insatisfaction et au ressentiment. Si les gens ressentent beaucoup d’insatisfaction et de ressentiment, il serait étrange de ne pas se disputer.
Plus tard, en réfléchissant, j'ai vu beaucoup de qualités positives de mon mari, comme son sens des responsabilités familiales, son travail acharné, sa gentillesse, sa capacité à endurer les difficultés, etc. Par conséquent, ma vision de lui est passée de l'insatisfaction à la gratitude, et naturellement, j'ai arrêté de me disputer. Même si je vois encore que mon mari a des problèmes de colère et qu'il parle parfois avec une mauvaise attitude, cela ne me rend plus insatisfaite. J'ai juste l'impression que la personnalité de chacun n'est pas facile à changer. C'est son propre problème et cela n'a rien à voir avec moi.
Changer d'état d'esprit
Même si j’ai renoncé à me disputer et à me mettre en colère, cela ne signifie pas que la pensée de « se battre avec les autres » a été complètement éradiquée. À partir de nombreuses petites choses, j’ai découvert que j’avais toujours cette habitude de penser. Par conséquent, j’aurai aussi des pensées négatives envers les autres. Parfois, je ne réalise pas quel est le problème parce que mon schéma de pensée est devenu une habitude.
Une fois, j'étais insatisfaite de quelqu'un à cause de quelque chose. Mon mari a dit qu'il estimait que mon principal problème était que je pensais toujours le pire des gens. Il a dit qu'il pensait généralement le meilleur des gens et pensait toujours que les autres avaient de bonnes intentions. De plus, même s'il sait qu'il y a de bonnes intentions et de mauvais côtés dans les motivations des autres, il n'est pas pointilleux et n'exige pas que les autres soient 100 % gentils avec lui. Il a dit que certaines personnes autour de lui se plaignent souvent des autres comme s'il n'y avait pas de bonnes personnes dans le monde. En fait, ils sont habitués à penser le pire à propos des motivations des gens, donc tout ce qu’ils voient, ce sont de mauvaises personnes. En fait, tout le monde a des problèmes et il est normal de voir les problèmes des autres. J'ai aussi appris plus tard que nous ne devrions pas regarder les gens avec une haine du mal et que nous devrions être capables de tolérer leurs défauts.
J'ai réalisé que j'avais des critères élevées envers les gens depuis que je suis enfant. A cette époque, j'avais toujours l'impression que les enfants de la classe étaient hypocrites et méchants. J'étais intolérante à l'égard de certains de leurs problèmes et je les prenais trop au sérieux, donc je ne les aimais pas. Et j’ai formé ce concept d’être pointilleux sur les gens. En fait, chacun a ses propres problèmes. Nous devons être tolérants envers les autres, mais nous ne pouvons pas être aussi stricts avec eux.
Le Maître a dit dans Enseignement de la Loi au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 (Deuxième partie): « Les disciples de Dafa doivent vis-à-vis de toutes choses avoir une attitude positive, il ne faut pas regarder le mauvais côté chez les autres, il faut toujours voir le bon côté chez les autres. En fait savez-vous, à l’époque lorsque je vous ai transmis Dafa, pendant le cours beaucoup de pensées des gens ordinaires se dégageaient de la salle, certains ont manifesté dans leur pensée de très mauvaises choses, mais je ne regarde pas tout cela. Je ne regarde que le bon côté chez vous, je peux alors vous sauver. Si je regardais toujours le mauvais côté chez vous, comment vous donnerai-je le salut ? Plus je le regarderai, plus je serais irrité, comment pourrai-je vous sauver ?"
J'ai également réalisé que selon les concepts traditionnels, traiter les autres avec compréhension, tolérance et gentillesse résoudra les conflits, et même s'il y a un grand conflit, cela peut résoudre le passé. Il y a trop d’histoires traditionnelles à cet égard. Parce que chacun a un côté gentil, même s'il a fait quelque chose de mal, si l'autre partie peut vraiment comprendre et ignorer les rancunes du passé, les gens seront émus et voudront sincèrement se changer. C'est un bon moyen de résoudre les conflits ; et si nous traitons les problèmes selon la pensée de lutte des classes du Parti communiste pervers, si nous pensons aux gens sous le pire jour et si nous n'épargnons aucun effort pour supprimer certains problèmes après les avoir compris, cela intensifiera les contradictions, stimulera les mauvais côtés de chacun et s'intensifiera. la situation. En fait, le premier est conforme aux caractéristiques de l'univers de « gentillesse » et de « patience », tandis que le second s'écarte des caractéristiques de l'univers.
Après une analyse minutieuse, j’ai réalisé que certaines pensées qui sont compatibles avec la compassion et la tolérance sont les suivantes :
• Essayer d'avoir la meilleure opinion des motivations des autres et croire que les autres ont de bonnes intentions.
• Lorsque les autres n'agissent pas bien, vous devez comprendre et être prévenant si vous pensez que les autres peuvent avoir des difficultés.
• Soyez tolérant et gentil envers les autres, même si vous savez que leurs intentions sont mauvaises.
Certaines pensées qui sont incompatibles avec la compassion et la tolérance sont les suivantes :
• Penser le pire des motivations des autres et penser que les autres ont leurs propres intentions.
• Etre insatisfait, antagoniste ou même irrité face aux désagréments ou à l'inconfort causés par les erreurs des autres.
Conclusion
J'ai observé que certains pratiquants espèrent toujours se débarrasser de leur problème de colère dans leurs paroles, mais ils sont incapables de contrôler leur humeur. Sur la base de ma propre expérience personnelle, je pense que l’humeur est la cause superficielle, tandis que les concepts sont la cause profonde. Il est préférable d'examiner attentivement vos pensées et vos idées et d'inverser celles qui ne sont pas conformes au Fa. Commencer par être gentil avec les autres sera donc utile pour atteindre la tranquillité d’esprit.
J’ai également découvert qu’il est plus facile de partir de petites choses que de grandes choses. De plus, les grandes et les petites choses impliquent en réalité les cœurs et les concepts des mêmes personnes. Par conséquent, à proprement parler, les petites choses ne sont pas petites.
Voici ma compréhension, veuillez me corriger si je ce que j’écris est inapproprié.
Version anglaise :
https://www.pureinsight.org/node/7826
Version chinoise :
: https://www.zhengjian.org/node/286002
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