62 pratiquantes du Falun Gong sont décédées suite à la torture dans les prisons pour femmes de la province du Liaoning

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Les pratiquantes du Falun Gong de la province du Liaoning qui refusent de renoncer à leur foi sont torturées dans la prison pour femmes de la province du Liaoning, également connue sous le nom de prison pour femmes de Dabei, située dans la ville de Shenyang. Le Falun Gong enseigne le principe de Vérité, de Bonté et de Tolérance. Il est persécuté en Chine par le PCC (Parti communiste chinois) depuis juillet 1999.

Pour forcer les pratiquantes à renoncer à leur foi, les autorités pénitentiaires ont eu recours à différentes méthodes de torture pour briser leur détermination. Pour n'en citer que quelques-unes, elles comprennent : verser de l'eau bouillante ou glacée sur elles, leur injecter ou les gaver avec des drogues et des substances inconnues, les choquer avec des matraques électriques, insérer du piment dans leur vagin, les suspendre par leurs menottes, ainsi que les soumettre à de longues heures de travail intensif, les affamer, les forcer à rester debout pendant de longues périodes de temps, les attacher dans des positions non naturelles, et les priver de sommeil;

La plupart du temps, les pratiquantes n'étaient pas autorisées à utiliser les toilettes, à se laver ou à acheter des produits de première nécessité. Elles se voyaient également souvent refuser les visites de leur famille.

Fin 2023, nous avons confirmé l'information concernant 62 pratiquantes, dont 19 qui ont été torturées alors qu'elles étaient encore en détention pénitentiaire. Deux pratiquantes sont décédées le même jour après avoir été admises à la prison. D'autres sont décédées des suites des tortures subies après leur libération, certaines dans les jours qui ont suivi. Les gardiens de prison ont souvent remis les pratiquantes en liberté conditionnelle pour raisons médicales lorsqu'ils se sont rendu compte que les pratiquantes étaient en train de mourir afin d'éviter d'avoir à en assumer la responsabilité.

En raison du blocus de l'information en Chine, certains détails sur leurs souffrances manquent et le nombre réel de pratiquantes mortes sous la persécution est probablement plus élevé

Les 62 pratiquantes décédées sont : Mme Sun Hongyan, Mme Liu Liyun, Mme Sun Yuhua, Mme Zou Qingyu, Mme Li Hongzeng, Mme Yu Fenghua, Mme Li Guangzhen, Mme Li Ling, Mme Yu Li, Mme Ni Shuqin, Mme Shi Shengying, Mme Wang Xiuxia, Mme Liu Lihua, Mme Jiang Xiuhua, Mme Cong Peilian, Mme Zhang Guizhi, Mme Wang Shuxia, Mme Wang Hongmei, Mme Shi Yingchun, Mme Zhang Zengzhen, Mme Shi Yingchun, Mme Shi Yingchun. Zhang Guizhi, Mme Wang Shuxia, Mme Wang Hongmei, Mme Shi Yingchun, Mme Zhang Fengzhen, Mme Ding Zhenfang, Mme Wang Chunxiang, Mme Wang Jie, Mme Wu Shuyan, Mme Yang Chunling, Mme Liu Luxiang, Mme Wang Min, Mme Xu Chunxia, Mme Sun Jingmei, Mme Geng Ren'e, Mme. Wang Yanqiu, Mme Wu Yefeng, Mme Leng Dongmei, Mme Sun Min, Mme Li Yanqiu, Mme Liu Jinyu, Mme Lan Lihua, Mme Li Guirong, Mme Li Guojun, Mme Zhong Shujuan, Mme Chen Yongchun, Mme Zhu Yulan, Mme Wang Sumei, Mme Guo Hongyan, Mme Hu Yanbo, Mme Wu Naiying, Mme. Wu Xiufang, Mme Ye Zhongqiu, Mme Liu Yukun, Mme Yong Fang, Mme Zhang Yulan, Mme Wang Guilan, Mme Du Jingqin, Mme Zhou Gaiqing, Mme Liu Xinying, Mme Guo Qing, Mme Wang Xibin, Mme Wang Xiangju, Mme Wang Huimin, Mme Li Fengmei, Mme Jiang Yanling et Mme Yang Shuwen.

Une fois les pratiquantes entrées dans la prison, les autorités pénitentiaires chargent deux détenues de surveiller chacune d'elles vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Les gardiens forment les détenues aux méthodes de torture destinées à transformer les pratiquantes, et les détenues sont récompensées par des réductions de peine si elles parviennent à faire renoncer les pratiquantes à leur foi. Certaines pratiquantes ont vu leur peine prolongée parce qu'elles refusaient de renoncer au Falun Gong.Below is a quick overview of some death cases.

Voici un bref aperçu de quelques cas de décès.

Mme Li Ling a été droguée, gavée, battue et finalement étouffée avec un oreiller à l'intérieur de la prison par les détenues à l'instigation des gardiens.Ms. Wang Shuxia was beaten non-stop by six inmates instigated by the guards. She died the same day she was admitted to the prison.

Mme Wang Shuxia a été battue sans relâche par six détenues à l'nstigation des gardiens. Elle est décédée le jour même de son admission à la prison.

Mme Shi Yingchun a été battue par huit détenues, trois heures durant et est décédée le jour même, peu après avoir été admise à l'hôpital.

Mme Xu Chunxia est décédée d'une occlusion intestinale cinq jours après son admission à la prison. Au cours de l'intervention chirurgicale, les médecins ont constaté que ses intestins s'étaient rompus et qu'il y avait un corps étranger à l'intérieur. Elle était alors encore menottée et avait les pieds enchaînés.

Mme Sun Min a été gavée avec du sel et des médicaments inconnus après avoir entamé une grève de la faim. Elle a développé de graves problèmes cardiovasculaires et son poids a décollé.

Les médecins d'un hôpital pénitentiaire ont injecté à Mme Sun Hongyan des médicaments inconnus, ce qui l'a paralysée et a couvert sa peau d'ulcères. Elle est morte dans d'atroces souffrances.

Les gardes ont suspendu Mme Yu Li et l'ont battue jusqu'à ce qu'elle tombe dans le coma. Pour vérifier si elle était encore en vie, ils lui ont versé dessus de l'eau bouillante, lui brûlant la poitrine et le dos.

Les gardiens ont ouvert l'œsophage de Mme Liu Lihua pour la gaver. Lorsqu'elle a été sur le point de mourir, ils l'ont remise à sa famille et l'ont surveillée jusqu'à ce qu'elle meure et que son corps soit incinéré

Mme Yang Chunling est décédée après avoir été violemment battue et droguée. Son bras droit était fracturé et ses seins étaient couverts de grosseurs. Elle est devenue mentalement incohérente.

Plusieurs détenues se sont relayées pour frapper Mme Sun Jingmei avec des tabourets en bois jusqu'à ce qu'elle s'effondre sur le sol. Ils lui ont brisé le dos et l'ont rendue infirme des jambes. Elle a perdu définitivement une partie de sa vue.


Décès en prison

19 pratiquantes ont été torturées à mort alors qu'elles étaient encore en prison. L'une d'entre elles est décédée en 2002, trois en 2003, une en 2004 et en 2005, trois en 2008, deux en 2011, deux en 2014, une en 2015, 2018 et 2019, deux en 2020 et une en 2021.

Deux sont décédées le jour même de leur admission à la prison, une dans les cinq jours, une dans les 14 jours, cinq dans l'année et huit entre un et cinq ans. Le moment du décès de deux pratiquantes n'est pas clair.

Les pratiquantes avaient entre 37 et 78 ans lorsqu'elles sont décédées. Deux d'entre elles avaient la trentaine, trois la quarantaine, cinq la cinquantaine, quatre la soixantaine et une la septantaine. L'âge de quatre pratiquantes n'était pas connu.The following are a few cases of deaths in custody.

Voici quelques cas de décès en détention.


1. Mme Li Ling tuée par étouffement

Mme Li Ling, pratiquante dans la ville de Jinzhou, a été droguée, gavée, battue et finalement étouffée avec un oreiller à l'intérieur de la prison par des détenues à l'instigation des gardiens. Elle est décédée en 2004 à l'âge de 51 ans.

Mme Li a été arrêtée chez elle vers 20 heures le 28 mai 2002. Elle a été emmenée au premier centre de détention de la ville de Jinzhou, et condamnée à quatre ans dans la prison pour femmes dans la province du Liaoning.


Mme. Li Ling

Vers 2 heures du matin en novembre 2004, un témoin a vu une détenue pousser Mme Li Ling de dos sur un lit. Elle lui a recouvert la tête d'une épaisse couette et a serré un oreiller par-dessus. Mme Li Ling est morte étouffée.

La prison a demandé à une détenue de sortir le corps de Mme Li vers 3 heures du matin. Ils ont dit à sa famille qu'elle était morte d'une crise cardiaque.

Mme Li était directrice du département du travail du district de Guta, dans la ville de Jinzhou. Elle a été arrêtée et condamnée à deux reprises en 1999 et 2002, après le début de la persécution.

Mme Li s'est rendue avec d'autres pratiquants sur la place Tiananmen le 26 octobre 1999 et a été arrêtée par le département de police de Pékin et condamnée à un an et demi de prison. Mme Li a ensuite été transférée à la prison pour femmes de la province de Liaoning en avril 2000.

Pendant la détention de Mme Li, les gardes se sont relayées pour lui parler et essayer de lui laver le cerveau avec des théories qui déformaient le sens des enseignements du Falun Gong. Désorientée, Mme Li a rédigé une déclaration dans laquelle elle renonçait à pratiquer le Falun Gong. Elle a ensuite déclaré que toutes ses déclarations étaient nulles et non avenues.

Elles ont ensuite traité Mme Li de façon plus cruelle. Elles l'ont gavée de médicaments pour endommager son système nerveux central. Elle a eu un intense mal de tête et a perdu connaissance. Elle s'est cognée la tête contre le radiateur et a saigné d'une entaille à la tête.

Les gardes l'ont mise à l'isolement et ne lui ont pas fourni de literie. Elles l'ont déshabillée et forcée à s'asseoir sur le sol humide. Six détenues étaient chargées de la surveiller à tour de rôle. Mme Li a refusé d'écrire des déclarations pour renoncer au Falun Gong et a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Elles lui ont brutalement ouvert la bouche pour la gaver. Sa bouche a saigné et ses dents se sont déchaussées

Mme Li a été libérée le 26 avril 2001. Elle n'était plus alors qu'un squelette et était couverte de gale.


2. Mme Wang Shuxia battue à mort le jour même de son admission en prison

Mme Wang Shuxia, de la ville de Diaobingshan, a été battue sans relâche par six détenues à l'instigation des gardes. Elle est décédée le jour même de son admission à la prison.


Mme Wang Shuxia

Mme Wang a été arrêtée en novembre 2007 par des agents du poste de police de Hongfang et du département de police de la ville. Elle a été condamnée à trois ans de prison le 15 janvier 2008 par le tribunal de la ville de Diaobingshan, et transférée à la prison pour femmes de la province de Liaoning le 3 juin.

À la prison, deux gardiens l'ont menottée dans le dos et ont attaché les menottes à un montant de lit. Ils ont incité six détenues à la battre sans arrêt. Elle est morte avant minuit le 3 juin. Le lendemain matin, à 4 heures, son corps a été transporté à l'extérieur. Une gardienne de prison a appelé sa famille leur disant qu'elle était morte d'un accident vasculaire cérébral.

Sa famille a vu son corps le 5 juin 2008. Elle était couverte de blessures ; il y avait des coupures autour de sa bouche et des ecchymoses sur son cou et sa poitrine.

L'administration pénitentiaire a versé à la famille 190 000 yuans et pris en charge tous les frais d'obsèques. Par la suite, deux détenues qui l'avaient battue ont bénéficié d'une réduction de peine et l'un des gardiens à l'origine du passage à tabac a été promu


3. Une femme de 60 ans battue à mort par huit détenues

Mme Shi Yingchun, de la ville de Huludao, a été battue par huit détenues trois heures durant et a perdu connaissance. Elle est décédée le jour même, peu après avoir été transportée à l'hôpital.

Mme Shi a été arrêtée le 2 août 2008 et transférée au centre de détention de la ville de Huludao le lendemain. Elle a été condamnée à sept ans de prison à l'issue d'un procès secret.


Mme Shi Yingchun

Mme Shi a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning le 22 octobre 2008. Parce qu'elle refusait de renoncer à sa foi, deux gardiens du 8ème quartier ont incité une détenue à la battre pour qu'elle se soumette. La détenue et sept autres personnes ont battu Mme Shi de 23 heures le 17 mars 2010 à 2 heures du matin le lendemain. À cle moment-là, Mme Shi était inconsciente et les détenues l'ont traînée à l'extérieur et l'ont aspergée d'eau. Trente minutes plus tard, elles l 'ont emmenée d'urgence à l'hôpital de la prison, puis à l'hôpital 739 de la ville de Shenyang. Son décès a été constaté peu de temps après. Elle avait 60 ans.


4. Une femme meurt après cinq jours de prison, ses organes internes ayant été détruits

Mme Xu Chunxia, de la ville de Shenyang, a souffert d'une occlusion intestinale trois jours après son admission à la prison. Au cours de l'opération, les médecins ont constaté que ses intestins s'étaient rompus et qu'il y avait un corps étranger à l'intérieur. À l'époque, elle était toujours menottée et avait les pieds enchaînés. Elle est décédée le 2 décembre 2014, cinq jours après avoir été transférée à la prison pour femmes de Liaoning. Elle avait 58 ans.

Mme Xu a été arrêtée pour avoir distribué des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong le 8 décembre 2013. Elle a été détenue au centre de détention de la ville de Shenyang. Un juge du tribunal du district de Hunnan l'a condamnée à quatre ans de prison six mois plus tard, le 16 mai 2014, et l'a transférée à la prison pour femmes de Liaoning le 26 novembre.

En l'espace d'une journée, Mme Xu a été transportée à l'hôpital 739 dans un état critique. Deux jours plus tard, le 29 novembre, les autorités pénitentiaires ont annoncé à la famille de Mme Xu qu'elle souffrait d'une occlusion intestinale et qu'elle devait être opérée. Sa famille a signé les papiers de l'opération.

Après avoir ouvert son abdomen, les médecins ont constaté que ses intestins étaient écrasés et collés les uns aux autres, et qu'il y avait une masse dure à l'intérieur. Ils ont estimé qu'il n'y avait rien à faire pour elle et l'ont simplement refermée. À l'époque, elle était toujours menottée et avait les pieds enchaînés. Elle est décédée le 2 décembre 2014.


5) Mme Sun Min meurt cinq mois après son transfert en prison

Mme Sun Min a été gavée avec du sel et des médicaments inconnus après avoir entamé une grève de la faim. Elle a développé de graves problèmes cardiovasculaires et est devenue très amaigrie. Elle est décédée cinq mois après son admission à la prison pour femmes de la province de Liaoning.

Les agents du département de police du district de Lishan ont arrêté Mme Sun dans la ville d’Anshan le 28 juin 2016. Ils ont confisqué 60 000 yuans à son domicile et l'ont placée dans le centre de détention pour femmes de la ville d'Anshan. Elle a été condamnée à sept ans de prison et à une amende de 5 000 yuans par le tribunal du district de Lishan le 28 juin 2017.


Mme Sun Min.

Au centre de détention, elle a été enchaînée et menottée à un anneau métallique fixé au sol et a dû rester penchée toute la journée, ce qui était extrêmement douloureux. Elle a entamé une grève de la faim pour protester et un gardien a mélangé une drogue inconnue, du sel, de l'urine et des excréments à une bouillie de maïs et l'a gavée avec ce mélange. Le gardien a incité d'autres détenues à la battre. Son poids est tombé à environ 35kg.

Elle a commencé à ressentir des douleurs à la poitrine le 5 octobre 2017 et son rythme cardiaque est tombé à 43 battements par minute. Elle a été transportée d'urgence à l'hôpital central de la ville d'Anshan, où on lui a diagnostiqué une baisse du rythme cardiaque et du taux de potassium dans le sang.

Le 10 octobre, elle a été transférée à la prison pour femmes de la province de Liaoning pour continuer les tortures. À la fin du mois d'octobre, deux gardiens en chef du 12e service se sont rendus à son domicile et ont parlé à son père. Ils ont prétendu qu'elle était dans un état critique et qu'elle souffrait d'une maladie coronarienne, d'un ralentissement du rythme cardiaque, d'hypertension et de pneumonie. Ils ont finalement autorisé son père à lui rendre visite.

Trois mois plus tard, le père et la sœur de Mme Sun lui ont rendu visite le 7 février 2018 à la prison pour femmes de la province de Liaoning. Une personne l'a portée pour la visite, car elle ne pouvait plus marcher. Elle semblait émaciée et pouvait à peine parler. Du pus sortait de son oreille droite et elle ne pouvait pas entendre. Sa vue s'est également détériorée.

Une personne de la prison a appelé son père à 10 h 20 le 8 mars 2018 et lui a dit qu'elle s'était effondrée après le petit-déjeuner et qu'elle était en train d'être réanimée dans un hôpital. Lorsque sa famille est arrivée à l'hôpital général du bureau des prisons de Shenyang 30 minutes plus tard, elle était décédée. Elle était âgée de 50 ans.


6. Une directrice d'école à la retraite de 78 ans meurt des suites d'un violent passage à tabac

Une femme de 78 ans est décédée à la prison pour femmes de la province de Liaoning à la mi-janvier 2020, quelques semaines seulement avant la fin de sa peine de cinq ans d'emprisonnement pour avoir refusé d'abandonner sa foi dans le Falun Gong

Mme Li Guirong, directrice d'école primaire à la retraite de la ville de Shenyang, dans la province de Liaoning, a été arrêtée le 7 février 2015 après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong.

Elle a comparu devant le tribunal du district de Hunnan le 24 juin 2015 et a été condamnée à cinq ans de prison.

Pour la forcer à renoncer à sa foi, les gardiens ont incité d'autres détenues à lui donner des coups de poing et des coups de pied. Ils lui ont piétiné les mains avec des chaussures à semelles dures. À la suite de ces coups violents, elle était couverte d'ecchymoses. Les détenues l'ont attrapée par les cheveux et l'ont traînée, lui arrachant de grosses touffes de cheveux

Les gardiens l'ont forcée à s'accroupir sur le sol en ciment, pieds nus, 24 heures sur 24, pendant des jours. Pendant cette période, elle n'avait pas le droit de manger, de dormir ou d'aller aux toilettes. Cette position lui a causé des douleurs atroces et l'a presque paralysée. Après la torture, elle ne pouvait que ramper sur le sol. Elle est décédée le 13 janvier 2020, à l'âge de 78 ans.

La dernière arrestation de Mme Li a eu lieu 15 mois seulement après qu'elle ait fini de purger sa peine de sept ans d'emprisonnement. La condamnation a eu lieu après qu'elle ait été arrêtée pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes le 17 octobre 2006. Elle a été condamnée par le tribunal du district de Heping le 14 mai 2007.


7. Mme Li Yanqiu meurt après 14 jours de prison


Mme Li Yanqiu

Mme Li Yanqiu, travailleuse retraitée de l'hôtel Lingxi dans la ville de Jinzhou, a été arrêtée le 14 décembre 2018 pour avoir distribué des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong. La police a confisqué son ordinateur, ses livres de Falun Gong et d'autres effets personnels. Elle a été détenue au centre de détention pour femmes de la ville de Jinzhou.

Son procès s'est tenu le matin du 21 janvier 2019 dans le centre de détention avec un juge du tribunal du district de Taihe. À l'époque, Mme Li était très faible et ne pouvait pas parler clairement en raison des tortures qu'elle avait subies dans le centre de détention. Elle a été condamnée à cinq ans de prison.

Elle a été transférée à la prison pour femmes de la province de Liaoning le 19 février 2019. Le 4 mars, 14 jours plus tard, elle est décédée des suites de la torture à l'âge de 52 ans.


Décès après la libération

Au total, 43 pratiquantes sont décédées suite aux tortures ou à la persécution dans la prison après leur libération sous caution ou la fin de leur peine. Neuf des 43 pratiquantes sont décédées entre 2001 et 2009, 17 entre 2010 et 2019, et 16 entre 2020 et 2023. La date de la mort d'une pratiquante n'est pas clair.

Six des pratiquantes sont décédées dans les dix jours suivant leur libération, huit dans l'année, seize entre un et trois ans et neuf entre trois et seize ans après leur libération.

Les pratiquantes avaient entre 20 et 80 ans lorsqu'elles sont décédées ; l'une d'entre elles avait 28 ans, sept avaient la quarantaine, douze la cinquantaine, dix-sept la soixantaine, quatre la septantaine et la plus âgée avait 80 ans. L'âge d'une pratiquante n'était pas connu.

Les paragraphes suivants résument brièvement quelques cas de pratiquantes décédées après leur libération. La plupart d'entre elles ont souffert de graves traumatismes physiques dus aux tortures subies en prison. Certaines ont continué à être harcelées par les autorités et à faire l'objet de persécutions financières après leur libération, ce qui a fini par leur coûter la vie.


1) Paralysée et couverte d'ulcères à sa libération, elle meurt 10 jours plus tard.

Les autorités d'un hôpital pénitentiaire ont injecté à Mme Sun Hongyan des médicaments inconnus. Elle est devenue paralysée et sa peau s'est couverte d'ulcères. Elle est morte dans d'atroces souffrances dix jours après sa libération.

Mme Sun, du canton de Liaozhong, ville de Shenyang, a été arrêtée en juillet 2000. Elle a été détenue au centre de détention de Longshan avant d'être transférée à l'hôpital de la prison de Dabei en février 2001. À l'hôpital, on lui a injecté des drogues inconnues dans une cellule d'isolement au sous-sol.


Mme Sun Hongyan

Sa famille lui a rendu visite à l'hôpital à plusieurs reprises. À l'époque, elle ne pouvait plus s'asseoir et devait être portée par une autre personne jusqu'à la salle de visite. Elle souffrait d'incontinence. En deux semaines, elle est devenue paralysée à partir de la taille.

Un mois seulement après son admission, les autorités pénitentiaires ont demandé à la famille de Mme Sun de venir la chercher en mars 2001. À l'époque, elle était à peine vivante et couverte d'ulcères. Elle est morte deux semaines après son retour à la maison.


2) Aspergée d'eau bouillante et battue alors qu'elle était suspendue

Mme Yu Li, retraitée du Bureau des affaires portuaires de la ville de Dalian, a été arrêtée en 2001. Elle a subi de terribles tortures dans la prison pour femmes de la province du Liaoning et est décédée en septembre 2005.


Mme. Yu Li

En octobre 2000, elle s'est rendue à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong. Après son retour à Dalian, quelqu'un l'a dénoncée au département de police de Dalian et elle a ensuite trouvé sur Internet des informations selon lesquelles la police la recherchait.

En mai 2001, Mme Yu est allée voir sa mère malade dans la ville de Dalian, où la police l'a arrêtée et emmenée au centre de détention de Dalian. Quelques mois plus tard, elle a été condamnée et admise à la prison pour femmes de la province du Liaoning.

Pour la forcer à renoncer au Falun Gong, les gardes l'ont battue avec des tiges d'acier recouvertes de caoutchouc, une torture qui ne laisse pas de blessures apparentes mais qui peut entraîner de graves lésions internes.

Les gardes l'ont suspendue par ses menottes et l'ont brutalement frappée à l'aide d'une barre d'acier pour la plonger dans le coma. Pour vérifier si elle était encore en vie, ils l'ont descendue et lui ont versé dessus de l'eau bouillante, lui brûlant gravement la poitrine et le dos.

Elle a bénéficié d'une libération conditionnelle pour raisons médicales en octobre 2003, car les gardiens ont vu qu'elle était mourante et n'ont pas voulu en assumer la responsabilité. Une fois rentrée chez elle, elle a craché du sang à plusieurs reprises. Fin septembre 2005, elle a craché de grandes quantités de sang et est décédée trois jours plus tard.


3) Rentrée chez elle désorientée, émaciée, l'abdomen et les jambes enflés

Après près de quatre ans de torture brutale à la prison pour femmes de la province de Liaoning, Mme Wang Xiuxia, de la ville de Shenyang, est décédée le 24 janvier 2006 à l'âge de 41 ans.

Mme Wang Xiuxia

Elle a été arrêtée le 6 février 2002 et son domicile a été saccagé. Après avoir été condamnée à quatre ans de prison, elle a été transférée à la prison pour femmes de la province de Liaoning. Pendant sa détention, elle a été battue, forcée de dormir sur des sols en ciment, trempée dans de l'eau froide et forcée à faire des heures supplémentaires pour effectuer un travail d'esclave.

La prison l'a remise à sa famille en octobre 2005, alors qu'elle était émaciée, que son abdomen et ses jambes étaient enflés, qu'elle était incapable de marcher et de s'asseoir, que toutes ses dents de devant étaient tombées et que sa poitrine était couverte de piqûres d'aiguille. À l'hôpital n° 10 de la ville de Shenyang, on lui a diagnostiqué une tuberculose des deux poumons, une pleurésie, une insuffisance cardiaque et de l'anémie. Elle est décédée peu après.


4) Œsophage ouvert, décède dix jours après sa libération

Mme Liu Lihua, de la ville de Zhuanghe, a été arrêtée le 27 juillet 2001 et condamnée à sept ans de prison. Elle a été transférée à la prison pour femmes de la province de Liaoning. Les gardiens lui ont ouvert l'œsophage pour l'alimenter de force. Lorsqu'elle a été sur le point de mourir, les gardiens l'ont remise à sa famille, l'ont suivie jusqu'à son domicile et ont surveillé sa famille jusqu'à ce qu'elle meure et que son corps soit incinéré.

Mme. Liu Lihua

À l'intérieur de la prison pour femmes de la province de Liaoning, Mme Liu devait effectuer un travail intensif tous les jours. Elle devait souvent travailler jusqu'à 1 heure ou 4 heures du matin le lendemain, voire jusqu'au lendemain matin. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre les persécutions. Le gardien Wang Jian l'a placée en isolement et l'a nourrie de force.

Son état de santé s'est rapidement détérioré et les autorités pénitentiaires ont informé sa famille, le 17 janvier 2006, qu'elle devait payer pour sa libération conditionnelle pour raisons médicales. Elles n'ont pas autorisé sa famille à la ramener chez elle, dans la ville de Zhuanghe. Lorsque sa famille l'a vue à la prison, son œsophage avait déjà été ouvert. Trois gardiens l'ont suivie et surveillée lors de son transfert au domicile de son fils à Dalian.

Dix jours plus tard, elle est décédée le 27 janvier 2006 à l'âge de 61 ans. Les gardes ne sont partis qu'après son incinération.


5) Battue et droguée jusqu'à ce que son bras soit fracturé et qu'elle souffre de troubles mentaux

Une femme est décédée à l'âge de 40 ans après avoir été violemment battue et droguée. Son bras droit était fracturé et ses seins étaient couverts de grosseurs. Elle souffrait d'une grave malnutrition et d'incohérence mentale lorsqu'elle a été libérée de la prison.

Le 5 septembre 2005, Mme Yang Chunling, de la ville de Dalian, et d'autres adeptes du Falun Gong se sont connectés au réseau de télévision par câble de la ville de Liaoyang et ont diffusé une vidéo de 90 minutes qui clarifiait la vérité sur les persécutions. Elle a ensuite été arrêtée en avril 2006 et condamnée à sept ans de prison. La police lui a fracturé le bras lors de son arrestation.

Mme Yang Chunling et son mari M. Yang Benliang lors de leur mariage

Dans la prison pour femmes de la province de Liaoning, un gardien capitaine a incité les détenues à battre Mme Yang. Quatre détenues l'ont battue jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Elles lui ont donné des coups de pied et de poing sur la poitrine et lui ont pincé les seins. Elle a été tellement battue que ses jambes ne pouvaient plus bouger et que son bras droit s'est à nouveau fracturé. La protubérance osseuse due au mauvais alignement des extrémités fracturées était encore visible lorsqu'elle a été libérée.

Elle souffrait de malnutrition, d'anémie sévère (son nombre de plaquettes a chuté à un niveau dangereux), de carence en zinc et en potassium. Elle s'est retrouvée en fauteuil roulant et avait besoin d'aide pour marcher. Ses seins étaient infectés par du pus et du sang suintant à cause des coups et des pincements infligés par les détenues. Avant la fin de sa peine, on lui a découvert trois grosseurs au sein droit.

Une fois rentrée chez elle, elle a souffert de troubles mentaux et semblait souvent terrifiée. Elle ne mangeait pas et ne dormait pas pendant une semaine, et sortait souvent en courant au milieu de la nuit, affirmant que quelqu'un avait essayé de l'empoisonner ou de prélever ses organes.

Son état de santé s'est dégradé et elle est décédée le 2 avril 2014 alors qu'elle n'avait que 40 ans.

Son mari, M. Yang Benliang, également praticien et arrêté en même temps qu'elle, a été condamné à 11 ans de prison. Sa belle-mère, Mme Cao Yuzhen, a été arrêtée lorsqu'elle est allée voir Mme Yang et son mari. Elle a été détenue au centre de détention de Liaoyang et condamnée à 9 ans de prison.


6) Dos et jambes cassés et perd la vue de la vue pendant la torture

Mme Sun Jingmei, de la ville de Dalian, a été arrêtée trois fois après le début des persécutions et emprisonnée pendant sept ans. Sa santé s'est détériorée à la suite des tortures indicibles qu'elle a subies pendant son incarcération. Elle est décédée le 16 avril 2017 à l'âge de 61 ans.


Mme Sun Jingmei de la ville de Dalian, province de Liaoning

Des agents de la Dalian City National Securities ont arrêté Mme Sun et son mari, M. Zhu Benfu, également pratiquant, le 19 janvier 2006. Ils ont tous deux été condamnés à sept ans de prison. À la prison pour femmes de la province de Liaoning, Mme Sun a été déshabillée et battue. Elle a ensuite été placée à l'isolement pendant 42 jours.At one point she was wasn’t allowed to sleep for 14 days.

À un moment donné, elle n'a pas été autorisée à dormir pendant 14 jours. Elle a souvent été battue jusqu'à perdre connaissance parce qu'elle s'était endormie pendant la torture. Les gardiens la forçaient à rester debout ou accroupie pendant de longues périodes, et lui donnaient des coups de pied lorsqu'elle s'accroupissait. Ses jambes sont devenues très enflées. Les gardiennes ont incité les détenues à la battre ; elles lui ont cassé la jambe et elle n'a pas pu marcher pendant trois mois. Un jour d'hiver, les détenues l'ont déshabillée et lui ont versé de l'eau froide. Elle est tombée en état de choc

Au cours de l'été 2006, le directeur de l'établissement a incité plusieurs détenues à battre Mme Sun à tour de rôle. Les détenues l'ont frappée avec des tabourets en bois jusqu'à ce qu'elle s'effondr sur le sol. Elles ont continué à la battre en prétendant qu'elle faisait semblant. En conséquence, Mme Sun a eu le dos brisé, les jambes estropiées, et elle a perdu une partie de sa vue de façon permanente. En plus de la torture, Mme Sun a dû effectuer des travaux forcés de 6 heures du matin à 9 heures.

Elle a été libérée en janvier 2013. Les dommages physiques permanents qu'elle a subis en prison et la pression mentale constante ont eu raison de Mme Sun. Elle avait des difficultés à s'alimenter et à garder la nourriture. Son état physique s'est aggravé de jour en jour jusqu'à ce qu'elle finisse par décéder.


7) A subi des dizaines de tortures en dix ans

Lorsque Mme Wang Sumei a été libérée le 21 juillet 2018 après avoir purgé une peine de dix ans pour avoir pratiqué le Falun Gong, ses cheveux étaient devenus gris, quatre de ses dents étaient tombées et sept s'étaient déchaussées, et sa vue était devenue trouble.

Malgré son état, la police a continué à la harceler et lui a ordonné de rédiger des déclarations pour renoncer au Falun Gong. Après avoir lutté contre une mauvaise santé pendant près de trois ans, cette habitante de la ville de Shenyang est décédée le 12 mars 2021, un jour après que son fils l'ait ramenée chez elle. Elle avait 59 ans.

Les tortures qu'elle a subies à la prison pour femmes de la province de Liaoning sont les suivantes : privation de nourriture, station debout prolongée, coups, ligotage dans des positions non naturelles pendant de longues périodes, privation de sommeil, congélation, alimentation forcée, isolement cellulaire, menottes et entraves en même temps, waterboarding, piétinement du dos, travail intensif pendant plus de 12 heures, interdiction d'utiliser les toilettes, de se laver et d'acheter des produits de première nécessité, et absence de visites de la famille. Son poids est tombé à 35-40 kg.


8) Perd son enfant à naître et ses parents, une professeure d'anglais meurt dans d'atroces souffrances

Une ancienne professeure d'anglais est décédée le 11 décembre 2019, après avoir subi des années de persécution pour sa foi dans le Falun Gong. Elle était âgée de 53 ans.


Mme Li Fengmei


Mme Li Fengmei enseignait l'anglais dans un lycée de la ville de Xiongyue, dans la ville de Yingkou. Elle a refusé de renoncer à sa foi et a donc été licenciée. À la suite d'une arrestation en juillet 2002, alors qu'elle était enceinte de deux mois, elle a été envoyée dans un hôpital pour y subir un avortement malgré sa forte résistance. Elle a réussi à s'échapper de l'hôpital avant l'opération, mais le bébé qu'elle portait est mort dans son ventre en raison des conditions de vie difficiles qui prévalaient pendant son déplacement.

Après son arrestation en août 2003, elle a été détenue au centre de détention de Bayuquan et torturée au point de frôler la mort. À deux reprises, un médecin a ajouté à sa nourriture des médicaments nocifs pour les nerfs, ce qui lui a fait perdre la mémoire et les cheveux. Elle a eu des difficultés à respirer, n'a pas pu marcher et est devenue incontinente. Elle a également perdu diverses fonctions sensorielles et ne savait plus si elle avait froid ou chaud, si elle avait faim ou si elle était rassasiée.

Voyant qu'elle n'avait pas perdu toute sa mémoire, le médecin lui a injecté un médicament inconnu la veille de son transfert à la prison pour femmes de la province de Liaoning, où elle devait purger une peine de quatre ans.

Les autorités pénitentiaires ont refusé de prendre Mme Li en raison de son mauvais état de santé. Les gardiens du centre de détention se sont entendus avec les autorités pénitentiaires et l'ont placée dans la prison en septembre 2004.

Lorsque Mme Li est rentrée de prison en août 2007, son employeur a refusé de la réembaucher et ne lui a pas versé d'argent. Mme Li a dû compter sur l'aide de ses proches et gagner un peu d'argent en donnant des cours particuliers.

Après avoir vécu des années d'agonie en raison de la persécution Mme Li est décédée à la fin de l'année 2019.


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Des articles connexes sont disponibles dans la version anglaise

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