Bonjour Maître Vénérable,
Bonjour compagnons de cultivation,
Cela fait 21 ans en août de cette année que j’ai rencontré Dafa !
Après avoir perdu mon fils en 2000, j'étais très triste. J'ai eu beaucoup de mal à accepter une telle perte, je ne pouvais pas travailler et j'ai beaucoup souffert. Cela était très difficile pour ma fille aînée de vivre avec moi, et elle est partie à l'étranger. En raison de mon état d'esprit difficile, mes amis ont également cessé d’avoir de communiquer avec moi.
Deux ans après la tragédie, j'ai rencontré un pratiquant non loin de chez moi. Il m'a fait découvrir Dafa et m'a emmenée sur le lieu de pratique, où l'on m'a rapidement donné le livre du Falun Dafa, car je n'avais même pas d'argent pour l'acheter.
À la première lecture du livre, j'ai trouvé dans la sixième leçon la réponse à la question qui me tourmentait:
« Comme les êtres humains vivent dans l’illusion, ils ne peuvent justement pas renoncer à ces choses. Certains ne peuvent pas se détacher de leurs enfants, ils disent «comme il était adorable», mais il est mort; ou bien «comme ma mère était bonne», mais elle est morte aussi; ils ont tant de chagrin, on dirait presque qu’ils veulent les suivre pour le restant de leur vie. Réfléchissez, n’est-ce pas les démons qui viennent pour vous tourmenter? De cette façon, ils vous empêchent de mener une vie tranquille. » (Zhuan Falun, leçon 6)
J'ai immédiatement compris du plus profond de mon cœur qu'il ne s'agissait pas d'un enseignement ordinaire. Alors que je n'avais pas de livre, je regardais les vidéos des exercices, j'écoutais la musique Pudu et Jishi ; les larmes coulaient à flot, mais le soulagement arrivait ensuite, comme si mon âme était nettoyée.
Après avoir commencé à étudier le Fa, je ne pouvais plus lâcher le livre des mains, et j'ai également lu Expliquer le contenu du Falun Dafa ainsi que les autres livres et conférences du Maître. Je voulais rattraper les anciens pratiquants tant dans la cultivation que dans la tâche de sauver les êtres.
J’allais dans le métro distribuer des journaux, je me cultivais et j'ai compris que je ne pouvais pas distribuer de la documentation aux gens avec un cœur lourd, alors j'ai dû laisser tomber l'égoïsme et l'apitoiement sur soi. Quand il ne restait plus rien du paquet des 800 journaux " Falun Dafa ", mon cœur se sentait vraiment léger !
Au début, lors des réunions hebdomadaires du groupe, j'ai pris connaissance de la persécution des pratiquants du Falun Gong en Chine, et bien que je n'aie pas bien saisi pourquoi il est nécessaire de clarifier la vérité ici en Russie auprès des touristes chinois, j'ai réalisé que c'était très important, et j'ai immédiatement accepté d'aider l'équipe à clarifier la vérité à la gare ferroviaire. J'ai également été inspirée en voyant avec quel cœur pur les pratiquants faisaient ce travail, et ma compréhension du sujet s'est progressivement approfondie.
Des miracles se manifestent en cultivant dans différents projets
En 2004, j'ai eu la chance de me rendre à la conférence de Dafa à New York avec dix personnes, toutes originaires de Saint-Pétersbourg.
Lors de ce voyage à New York, nous avons appris à clarifier la vérité aux gens à travers d'autres projets, tels Epoch Times et l'exposition d'art Zhen Shan Ren.
Je n’oublierai jamais l’impression que j'ai ressentie en visitant cette exposition à New York. Après ce voyage extraordinaire, nous avons discuté de quelle serait la meilleure manière d’utiliser l'exposition comme outil de clarification pour sauver les gens en Russie.
Je n'arrêtais pas de réfléchir à comment réaliser notre rêve d'organiser l’exposition d'art. Un an plus tard, lors d'une conférence européenne en Suède, un pratiquant de Lettonie s'est approché de moi et m'a dit que des copies avaient été envoyées en Russie en guise de cadeau ! J’ai alors réalisé que Maître faisait preuve d'une grande compassion et d'une grande sollicitude envers les êtres vivant en Russie.
Ce projet nécessita d’abord de fixer les toiles sur les châssis, de se procurer des encadrements et de chercher une salle d’exposition. Au début nous craignions que les gens ne comprennent pas. Surtout qu'il s'agissait d'expliquer la vérité aux fonctionnaires des administrations de district et des commissions culturelles. Les réactions ont été diverses : certains ont dit avec sympathie que le sujet était sérieux mais qu’ils ne pouvaient pas nous fournir de salle car ils avaient une longue liste d'attente. D’autres craignaient des complications avec le consulat chinois, car ils étaient sur le point de signer des contrats lucratifs pat le biais d’échanges culturels. Je me souviens surtout de la rencontre avec le directeur de la salle de l'Union des artistes de toute la Russie.Au téléphone, il a fait savoir qu'il pourrait mettre la salle à disposition dans un avenir proche et que le coût de la location de 400 mètres carrés serait de 5 000 dollars. Pour nous, il n'était pas envisageable de payer un tel prix. Il était donc clair que nous devions aller le rencontrer personnellement pour lui clarifier la vérité.
Nous étions trois à le rencontrer, dont un pratiquant chinois. Lorsque le directeur de la salle l'a entendu mentionner la répression et a appris que les artistes eux-mêmes avaient été torturés, il nous a dit qu’il ne « profiterait » bien sûr pas de nous et que nous pourrions payer un loyer plus bas, selon les tarifs du gouvernement.
Nous n'avions aucune expérience dans l'organisation de ce type d'exposition et un membre du personnel nous a même aidés à accrocher les tableaux. Il nous a montré comment les aligner, en prenant une simple planche et en établissant le niveau inférieur. Il ne comprenait pas pourquoi nous étions si préoccupés par ces problèmes en Chine. Nous lui avons expliqué la vérité en profondeur et, chaque jour, nous lui donnions une nouvelle documentation, tout en le remerciant toujours pour son soutien. Pendant toute la durée de l'exposition, il nous a aidés à clarifier la vérité lorsque les visiteurs venaient. Il les accueillait et a aussi recommandé la visite de l'exposition à plusieurs de ses amis. Il s'est également étonné de n'avoir jamais vu une plante qui poussait depuis de si nombreuses années dans le hall, s'épanouir autant. Même si les feuilles n'étaient pas visibles, elle s’est mise à arborer de vives couleurs pendant toute la durée de l'exposition.
C’est ainsi que nous avons acquis une grande expérience en organisant cette exposition et en clarifiant la vérité dans la capitale de la République de Carélie.
En voyant les peintures dans notre ville de Saint-Pétersbourg, une pratiquante russo-finlandaise a souhaité organiser une exposition dans sa ville natale de Petrozavodsk où vivent ses parents.
Elle nous a appelés peu après pour nous expliquer qu'elle s'était mise d'accord avec le directeur adjoint de la Philharmonie au sujet de l'organisation de l'exposition. Notre groupe de 5 personnes a alors décidé d'y organiser une exposition.
Le timing était très serré. La salle avait une forme complexe, mais des artistes locaux nous ont aidés en fabriquant des chevalets pour nos peintures. Pendant que nous sortions les œuvres de leurs boîtes, des musiciens présents pour leur répétition ont commencé à les regarder, tandis que nous leur expliquions la vérité sur la persécution. C'est alors qu'arriva la sous- directrice adjointe, qui était née et avaot vécu en Chine pendant un certain temps avec ses parents. Elle s'est indignée et nous a demandé : "Qui vous a donné l'autorisation d'organiser l'exposition ?" Nos explications ne suffisaient pas à la calmer, elle ne cessait de répéter qu'elle savait déjà tout sur ce pays, tout en nous signalant qu’elle n’était pas d’accord que nous exposions des tableaux illustrant la persécution, que des musiciens pouvaient voir, sans avoir reçu au préalable la validation du responsable artistique de la ville concernant la valeur artistique de toutes les peintures. Le responsable artistique s’avéra être une femme de coeur. Après avoir entendu parler des buts et objectifs de cette exposition, elle a exprimé son soutien et a dit qu'elle était très heureuse de nous avoir rencontrés, car elle pensait qu'il n'y avait pas plus altruistes que nous
Nous avons très bien coopéré les uns avec les autres et avons constamment étudié le Fa, fait les exercices, et regardé en nous-mêmes pour trouver nos insuffisances. Nous comprenions tous que la situation était très difficile et qu'il était nécessaire d'émettre constamment les pensées droites. Le lendemain, l'exposition fut inaugurée. Le directeur de la philharmonie prononça un discours devant un groupe de journalistes, ainsi qu'un correspondant du journal local.
Le soir, avant l'heure de fermeture, le directeur de l'orchestre philharmonique est venu nous trouver. Il était très contrarié et nous a expliqué que les autorités supérieures lui avaient ordonné de fermer l'exposition, le menaçant de le licencier dans le cas contraire. Nous avons alors réalisé que la télévision locale avait diffusé un reportage biaisé ; il s'agissait de la chaîne REN-TV (РЕН-ТВ), qui réalise souvent des reportages sponsorisés. Un journal avait également publié un article calomnieux.
Après avoir étudié le Fa, nous avons partagé nos différentes compréhensions et sommes parvenus à la conclusion que nous devions d'abord clarifier la vérité dans la ville. Nous avons décidé de chercher un hall d'exposition commercial et dans le même temps de clarifier la vérité. Nous avons trouvé le hall immédiatement. Nous avons écrit une lettre à REN-TV pour leur dire qu'ils avaient violé nos droits et devaient publier un démenti. Nous sommes également allés voir le président de la commission de la culture du FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie), des organisations publiques, des journaux, et nous avons pris rendez-vous avec le chef d'État de la République de Carélie.
Nous n'avons pas réussi à rencontrer le chef d'État de la République de Carélie, mais nous avons rencontré son adjoint, qui avait lui-même été chef de la République pendant de nombreuses années. Nous avons parlé avec lui pendant près d’une heure et il nous a posé de nombreuses questions. Nous nous sommes quittés amicalement et il nous a dit qu'il croyait que personne ne nous sponsorisait et que nous faisions tout selon un cœur pur. Il a également regretté que le nouveau chef de la république nous ait devancés de cinq mois : il s'était en fait rendu en Chine, avait conclu plusieurs contrats de coopération dans divers domaines ainsi que des partenariats culturels, de sorte que désormais il nous serait plus difficile de lui expliquer la vérité. Il nous a souhaité beaucoup de patience et la réussite de notre noble mais difficile cause.
A la fin de l'exposition, alors que nous transportions les tableaux emballés dans la voiture, un double arc-en-ciel est soudain apparu dans le ciel. Nous avons compris que nos efforts n’avaient pas été vains et savions que c'était un encouragement du Maître.
Comment la participation au projet NTD m'a aidée à me débarrasser de mon attachement au faire-valoir
En 2008, j’ai commencé à travailler pour NTD. J'ai pris conscience à ce moment-là de ce qu'était NTD et de l'énorme responsabilité endossée par chacun. En plus de comprendre cette responsabilité, j'ai également compris qu'il serait nécessaire de me libérer de mes attachements et de le faire immédiatement sans remettre à plus tard. Le comprendre théoriquement est une chose mais le faire réellement en est une autre.
Pendant longtemps, des attachements tels que la compétitivité, la validation de soi, l'égocentrisme et l'ego ont entravé mon travail.
Travailler à la télévision est une grosse épreuve, il y a tellement d'occasions de se faire-valoir et de se valider soi-même
Maître nous dit dans la sixième leçon du Zhuan Falun :
« Comme nous cultivons et pratiquons parmi les gens ordinaires, beaucoup de nos élèves ne parviennent pas à abandonner une multitude d’attachements; beaucoup de ces attachements sont déjà devenus une seconde nature, ils ne les remarquent même plus. Le désir de se faire valoir peut se manifester en toute situation, il se manifeste même quand on fait quelque chose de bien. » (Zhuan Falun, leçon 6)
Partout je pouvais voir ma mentalité de faire-valoir, même lorsque je faisais les choses de Dafa. J'essayais toujours de me montrer sous un jour favorable et je trouvais une justification à mes mauvaises pensées et à mes mauvaises actions. J'étais pleine d'arrogance et de suffisance, je faisais de mon mieux pour mettre en avant mes mérites, tout en soulignant les défauts des autres, et c'était ma façon de satisfaire ma vanité. En fait, j'aimais me mettre en valeur et j'étais très souvent contente de moi. Cet état ne me plaisait vraiment pas. J'ai dû creuser au fond de moi pour comprendre le sérieux de cet enseignement. Parfois, j'avais ces mauvaises pensées en tête, mais c'était le démon engendré par mon propre esprit qui me les chuchotait furtivement.
Par exemple, je faisais de petites choses comme enregistrer des disques pour la promotion de NTD, pour les neuf commentaires et pour la promotion de Shen Yun. Ensuite j’imprimais de belles étiquettes sur ces disques et sur les pochettes, et tout était présenté très joliment. Bien sûr, je pensais d'abord qu’il était important de présenter notre télévision de manière convenable, que nous devions être dans un bon état, et je pensais également à beaucoup d'autres choses qui aideraient à sauver les gens. Mais j'ai aussi vu que même derrière une si petite chose se cachait le désir de me mettre en valeur. Je voulais que quelqu'un me dise que j’avais bien fait, etc.
Quand j'écrivais des scripts, je voyais aussi cet attachement faire surface. J'attendais les compliments. Et si j'entendais des critiques, je tombais dans le désespoir et ne voulais plus rien faire. Il était alors difficile d'entrer à nouveau dans état d’esprit droit et de me rappeler que je n’étais pas là pour me valider.
D'autres pratiquants m'ont également aidée à voir la racine du désir de se faire valoir, à savoir l'égoïsme. Un fort désir de se mettre en valeur s'exprime par l’attachement à soi, comme si tout devait tourner autour de soi : "Je suis une personne tellement capable et talentueuse, je peux faire les choses mieux que les autres". Il y a beaucoup de pensées de ce genre dans l'esprit d'une personne.
Un jour, j'ai lu le partage d'expérience d'un pratiquant chinois, dans lequel il disait que lorsqu'il voyait cet attachement, il se mettait à émettre les pensées droites.
Cela m'a aidée à comprendre que j'identifiais le désir de se faire valoir à mon véritable "Moi". Comme il est tellement ancré et que je reconnais cette substance dans mon esprit comme faisant partie de moi-même, il ne veut pas s’en aller.
Dans son livre Zhuan Falun, le Maître a consacré toute une section au problème du désir de se faire-valoir. Et dans d'autres conférences, il est souvent dit à ce sujet qu'il s'agit d'un problème grave. Je sais que le désir de se faire valoir est une très mauvaise chose, c'est très vicieux, et je veux m'en débarrasser. Comme il est lié à de nombreux autres attachements, il n'est pas facile de s'en débarrasser. Mais si l'esprit est clair, il est possible de supprimer les mauvaises pensées liées au désir de se faire valoir et de ne pas le laisser nous manipuler. C'est un sentiment tellement merveilleux lorsque vous êtes libéré de cette substance, que vous devenez indifférent à la gloire et aux profits de ce monde et que vous êtes rempli d'une bonne énergie. Bien sûr, ce processus est lent et vous ne pouvez pas vous débarrasser immédiatement de toutes les mauvaises choses, mais si vous vous cultivez avec diligence, vous pouvez atteindre des niveaux élevés.
Telle est ma compréhension personnelle à ce niveau. Si quelque chose n'est pas conforme aux principes du Fa dans mon partage d'expérience, veuillez le signaler avec bienveillance.
Merci Maître !
Merci compagnons de cultivation !
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