Fahui européen 2023 - Culltiver en tenant une librairie Tianti à Paris

Bonjour respecté Maître !

Bonjour compagnons de pratiques !

Je suis une disciple de Falun Dafa de France. Je suis arrivée en France en 1994 et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en mars 1999.

Trouver le Falun Dafa

En 1994, je suis venue en France pour accompagner mon mari alors qu’il préparait son doctorat. À la fin de décembre 1998, nous avons contracté un prêt complet pour acheter un magasin et m’en confier la gestion. Sans expérience et sans argent pour embaucher de l’aide, je n’avais aucune idée de comment gérer l’entreprise. La pression et l’anxiété étaient presque insupportables. Le stress était insoutenable. J’aspirais à calmer mon esprit, et à cesser d’être obsédé par l’idée de gagner de l’argent tous les jours.

C’est peut-être cette pensée qui a créé l’occasion. Un collègue pratiquant de Chine m’a donné une copie du Zhuan Falun. Le 2 mars 1999, après avoir lu la dernière page, j’ai fermé le livre et me suis dit : « À partir d’aujourd’hui, j’ai décidé de pratiquer le Falun Gong. »

Aussi fatiguée que je pouvais être après une journée de travail tard chaque jour, je finissais la série des cinq exercices avant d’aller dormir. En juillet 1999, lorsque j’ai assisté à la première conférence européenne de Fa à Paris, j’ai appris que le Parti communiste chinois avait commencé à persécuter le Falun Gong. Depuis, j’ai participé activement à divers projets et rejoint les rangs de la clarification de la vérité.

J’aI établi un site de pratique dans ma ville, formé un groupe d’étude du Fa et recueilli des signatures dans les rues pour protester contre la persécution. J’utilisais mon temps libre pour travailler sur des projets et écrire des articles. Chaque week-end, je me consacrais aux activités anti-persécution. Chaque jour, j’étais pleine de vitalité et ancrée. La pratique du Falun Dafa m’a complètement libérée du carcan de vivre pour l’argent.

Établir la librairie Tianti et émiminer l’esprit de compétition par la cultivation

Début 2021, le siège de la librairie Tianti à New York a communiqué avec nous, exprimant l’espoir que Paris pourrait ouvrir une librairie Tianti physique au fur et à mesure que la rectification du Fa du Maître progressait et que davantage de personnes prédestinées commenceraient à pratiquer Dafa.

Nous nous sommes rappelé l’enseignement du Maître dans « Enseignements du Fa à la Conférence de Fa en Suisse »:

« Mais il n’y a que deux méthodes principales : l'une est que nous ayons les livres dans les librairies et qu’il y ait des sites de pratique, pour que le Fashen puisse les faire trouver aux gens ; l’autre est à travers les Fahui et par le fait que nos élèves racontent leur expérience aux membres de leur famille. C’est principalement par ces deux méthodes que plus de personnes avec une haute qualité viennent. »

Nous avons pris conscience que la gestion d’une librairie était conforme aux principes du Fa du Maître. Par conséquent, nous quatre pratiquants en avons discuté et avons décidé de créer une association dans la société ordinaire appelée « Centre Tianti France. » Chacun de nous avait des rôles spécifiques, et je suis devenue la présidente de l’association.

Après la création de l’association, la première chose a été d’ouvrir un compte bancaire. J’ai pris rendez-vous avec le directeur de ma propre banque pour discuter de l’ouverture du compte. Cependant, nos deux réunions prévues ont été annulées le jour du rendez-vous, en raison d’événements imprévus. J’ai exprimé ma compréhension la première fois, mais quand c’est arrivé la deuxième fois, mon esprit de compétitIon est apparu. J’ai dit au directeur : « Puisque vous êtes si occupé, j’ouvrirai un compte dans une autre banque, et nous n’avons pas besoin d’organiser une autre réunion. » Puis je suis partie un regard mécontent sur mon visage.

J’avais complètement oublié mon identité de disciple de Dafa et le but d’ouvrir un compte – à savoir faciliter les projets de clarification de la vérité. J’ai traité la question avec l’esprit d’une personne ordinaire. Par la suite, j’ai approché trois autres banques, et aucune d’entre elles n’était prête à nous ouvrir un compte. Leurs raisons étaient les mêmes : puisque j’étais la présidente de l’association, je devais ouvrir le compte à ma banque personnelle. Sinon, ils devraient enquêter sur mes antécédents de crédit, ce qui aurait été gênant. Après que les deux premières banques nous aient rejetés, je ne me suis toujours pas éveillée, mais quand la troisième banque a également refusé, j’ai réalisé que j’avais fait une erreur.

En tant que pratiquante, je ne devrais pas être en conflit avec une personne ordinaire. Du point de vue de la cultivation, mon esprit de compétition a surgi juste parce que mon rendez-vous avait été reporté. Comment pourrais-je diriger la librairie Tianti avec un tel état d’esprit ? En regardant à l’intérieur, j’ai également vu que bien qu’ayant étudié diligemment le Fa et pratiqué les exercices tous les jours, face à des problèmes, en particulier lorsque l’autre partie ne savait pas que j’étais une pratiquante de Falun Dafa, je semblais m’exempter d’adhérer aux principes de Dafa. C’était un cas évident de ne pas vraiment cultiver.

Après avoir réalisé mon problème de cultivation, je suis retournée à la première banque. Le directeur a montré du mécontentement et a dit : « N’avez-vous pas dit que vous iriez trouver d’autres banques? » Après que j’ai expliqué les raisons du refus des autres banques, il a dit que ce n’étaient que des excuses. J’ai compris qu’il avait raison. Le refus des trois banques était l’indication du Maître de prêter attention à la cultivation authentique. Si l’une des banques avait accepté notre demande d’ouverture de compte, j’aurais manqué cette occasion de réflexion, et l’allusion du Maître aurait été vaine. J’ai remercié le Maître de m’avoir montré les conséquences de ne pas cultiver véritablement au tout début de la gestion de la librairie. Une fois la librairie opérationnelle, il y aurait sans doute beaucoup d’événements inattendus, et si je ne les gérais pas avec un esprit de pratiquante, l’ingérence du mal serait inévitable.

J’ai calmement dit au directeur de la banque : « J’espère toujours que vous puissiez nous aider à ouvrir le compte ici. » Il a dit, pas vraiment gentiment, que la banque n’accepterait aucune demande de réduction des frais ou de concessions simplement parce que nous étions une association. Je me suis rappelée que je ne devais pas rivaliser avec les autres pour des intérêts. Alors, j’ai souri et je lui ai dit que je pouvais accepter ses conditions.

Plusieurs mois se sont écoulés et la banque ne nous avait toujours pas informés de l’ouverture du compte. Peut-être que le Maître voulait voir si j’avais la détermination de cultiver mon esprit de compétition et si j’avais assez de patience et de tolérance. Quoi qu’il en soit, je me suis rappelée de ne pas rater cette occasion d’amélioration. Je les ai patiemment appelés pour m’enquérir des progrès tous les jours. Enfin, le jour de la signature du contrat est arrivé.

Lorsque nous nous sommes rencontrés, le directeur de la banque a été aimable et a dit, « Considérant que votre association n’aura pas beaucoup d’argent, j’ai réussi à vous obtenir les frais de gestion les plus bas et d’autres concessions. » J’ai vraiment expérimenté la beauté d’éliminer la compétition.

La protection du Maître

Une fois, alors que je consultais un comptable sur le comptabilité d’une librairie, il a mentionné que, selon la loi française, le responsable d’une association ne pouvait pas recevoir de salaire et ne pouvait travailler que comme bénévole. Cette nouvelle a provoqué une trace d’insatisfaction dans mon cœur. En vérité, quand j’ai accepté de travailler avec d’autres pratiquants pour gérer la librairie, je n’ai jamais eu l’intention de gagner un salaire. Cependant, quand le comptable l’a énoncé à haute voix, je me suis sentie mal à l’aise. De retour à la maison, j’ai été consternée par ma réaction. Comment pourrais-je reculer dans la cultivation?

Aujourd’hui, je fais le travail à la librairie Tianti, qui me connecte directement avec des êtres . Pourquoi ai-je été émue par les paroles du comptable? En regardant à l’intérieur, j’ai vu de la jalousie et un cœur déséquilibré. Dans le passé, j’étais capable de faire des choses sans tenir compte du gain ou de la perte personnelle, de participer de tout cœur à des projets anti-persécution sans chercher de récompenses, parce que tous les pratiquants autour de moi faisaient la même chose, et je pouvais le faire aussi. Aujourd’hui, de nombreux projets offrent une rémunération aux pratiquants participant. Surtout face à la perspective de ne toucher qu’une maigre pension de retraite, ce cœur inégal et cet attachement aux intérêts ont émergé.

Le Maître a dit dans « Chemin » dans « Points essentiels pour avancer avec diligence II »:

« S'il y avait vraiment un chemin déjà pavé et un véhicule commode, il ne s'agirait absolument pas de xiulian.»

Auparavant, lorsque je participais à des projets de clarification de la vérité, à première vue, tout ce que je faisais semblait être mon propre effort, mais il y avait un élément de juste suivre le courant. Je suis reconnaissante envers le Maître de m’avoir laissée voir mon attachement au gain personnel au début de la gestion de la librairie. Je dois l’éliminer.

Dans le processus de trouver mes attachements, j’ai clairement vu que le Maître m’avait protégée à chaque étape de mon parcours de cultivation, accomplissant parfois même des miracles. Notre petite entreprise familiale n’a subi aucun impact négatif de par ma participation fréquente à diverses activités anti-persécution. Au contraire, nous avons réussi à rembourser tous les prêts. Pour une meilleure participation aux projets de clarification de la vérité, nous avons déménagé à Paris. Lorsque nous avons vendu notre petit magasin après l’évaluation de la propriété, l’argent que nous avons reçu était précisément suffisant pour acheter le logement que je possède maintenant à Paris. Tout cela s’est passé quand je n’avais absolument aucune intention de rechercher un gain personnel, mais j’ai gagné beaucoup de choses de manière inattendue.

Dans Zhuan Falun, quatrième Leçon : « La perte et le gain », le Maître a dit :

« Notre attitude se distingue de celle des gens ordinaires, ceux-ci ne pensent qu’à obtenir des avantages personnels et qu’à savoir comment vivre bien et confortablement. Nous les pratiquants de gong, nous agissons autrement, c’est juste le contraire, nous ne voulons pas chercher à obtenir ce que les personnes ordinaires veulent avoir; mais ce que nous obtenons, c’est ce que les gens ordinaires ne parviendront pas à obtenir même s’ils le voulaient, à moins qu’ils ne se mettent à cultiver et à pratiquer. »

Je ressens une infinie gratitude envers le Maître.

Dons désintéressés

Nous n’avons pas commencé la librairie Tianti à partir de zéro. Au début, un compagnon pratiquant s’est porté volontaire pour nous offrir une boutique à faible loyer, qui est devenue le premier don à la librairie Tianti. Un autre pratiquant a fait don de vêtements Dafa et de coussins de méditation d’une valeur de plusieurs milliers d’euros. Les ventes de ces articles sont devenues le premier capital de la librairie.

Plus tard, des pratiquants en France et dans d’autres pays européens ont fait des dons en espèces et autres. Certains pratiquants européens ont même attaché leurs dons à leurs commandes de livres. Ces actes nous ont profondément émus et nous ont fait ressentir l’aspiration collective des pratiquants à diriger une librairie prospère.

Rencontres inattendues à la librairie

Le jour de l’ouverture de la librairie Tianti, nous avons invité la Télévision New Tang Dynasty en France à couvrir l’événement. De manière inattendue, un couple de pratiquants de Chine continentale, apprenant la nouvelle, a immédiatement informé leur fille qui étudiait en France. En conséquence, la première cliente à acheter des livres à la librairie a été cette étudiante chinoise étudiant à l’étranger. Elle a joyeusement acheté un ensemble de conférences du Maître à travers le monde et a eu l’occasion d’assister à la première session de conférences de neuf jours sur le Falun Dafa que nous avons tenue à la librairie Tianti. Une autre pratiquante taïwanaise vivant dans l’est de la France, qui cultivait seule, a appris les nouvelles à la télévision New Tang Dynasty et a rejoint le premier cours de neuf jours. Depuis, elle est sortie et a pratiqué, clarifié la vérité avec d’autres pratiquants et même établi un site de pratique dans sa région.

Le mois de l’ouverture de la librairie, nous avons organisé le premier cours de neuf jours à la librairie. Jusqu’à présent, nous avons organisé dix cours, en chinois et en français, et avons invité des pratiquants vétérans à se joindre à nous pour faciliter le partage d’expérience de cultivation avec les nouveaux pratiquants.

Au cours des deux années qui ont suivi l’ouverture de la librairie, nous avons vendu plus de 4000 livres Dafa et envoyé plus de 200 paquets aux pratiquants à travers l’Europe, le paquet le plus éloigné atteignant un pratiquant en Ouganda, en Afrique. Notre travail a reçu une reconnaissance et a été bien accueilli par les autres pratiquants !

Pendant les représentations de Shen Yun en France, nous avons vendu des livres sur place. Au cours de ces deux années, nous avons vendu près de 1500 exemplaires de Zhuan Falun, aux êtres chanceux.

Enfin, je veux partager l’enseignement du Maître de « l’Enseignement donné à la conférence de partage d’expérience d’ Epoch Times et NTD »: « Dans les questions spirituelles c’est le cœur qu’on regarde, pas comment vous avez bien exécuté une tâche; cela ne sert à rien si vous ne vous améliorez pas en tant que personne à travers cela. Dans les questions spirituelles tout revient à l’individu. »(Traduit librement de l'anglais)

Je vais continuer à bien faire dans le travail de la librairie Tianti et m’améliorer.

Merci, Maître !

Merci, compagnons de pratique!