Un professeur des écoles en Guadeloupe confortée par l'article "Pourquoi l'humanité existe-t-elle"

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Agnès Parize est professeure des écoles à Saint-Claude, une commune du sud Basse-Terre en Guadeloupe.


Cette enseignante dévouée a intégré l’équipe de l’école il y a plusieurs années, à une période où cette petite école de campagne se vidait peu à peu de ses élèves, les familles lui préférant les écoles de centre-ville.


Passionnée d’arts et de musique en particulier, Mme Parize a alors mis en place une chorale d’école qui s’est produite en fin d’année à l’ArtChipel, scène nationale de Guadeloupe.


Associée à un relationnel chaleureux et sécurisant, cette belle promotion de l’école a permis, entre autres, aux familles de renouer avec cette petite école rurale, blottie entre forêt, rivière et volcan.


Il y a deux semaines, l’une de ses collègues lui a fait découvrir « Pourquoi l’humanité existe t-elle  », l’article de Li Hongzhi, fondateur du Falun Dafa, une discipline spirituelle de méditation basée sur le principe de Vérité, de Bienveillance et de Patience. Agnès Parize a livré ses impressions sur cet article.


« Les mots quiétude et sérénité me viennent, car je me sens en phase avec ces écrits… c’est mon quotidien, je le vis au quotidien. »


Ces écrits « me confortent dans ma vie… cela rentre en résonance ! »


Concernant les « Trois Mondes » abordés par Li Hongzhi dans cet article, Agnès Parize comprend que ces trois mondes, « le monde du plaisir », « le monde avec forme » et « le monde sans forme » constituent des étapes que tous les humains doivent dépasser : « Il y a eu une phase de plaisir… tout ce qui est matériel, possessions, paraître, montrer… Mais là, je pense qu’on va de plus en plus vers le détachement ! Il faut se détacher de tout ce qui est matériel, tout ce qui est apparences, pour aller au-delà.»


« Ce n’est pas par hasard qu’on a vécu tout ce qui est confinement. On a l’impression que l’on a été privé de tout, mais les temps ont basculé, il est temps de se détacher de tout cela pour aller à l’essentiel. Selon moi, c’est l’être qui a plus de valeur que tout cela, donc il faut de plus en plus faire un travail sur soi pour pouvoir prendre un peu de recul et donner de la valeur à l’être. »


Aussi Mme Parize adhère-t-elle à cette citation de Li Hongzhi : « Les vies qui font le bien sont récompensées, celles qui font le mal doivent le rembourser ».


« C’est la loi du karma », a déclaré l’enseignante. « Je me dis que tout ce qu’on fait, c’est un investissement. Quand je fais quelque chose de bien, je donne, j’aide… pour moi, ce n’est pas une dépense, mais c’est un investissement. Peu importe la forme, il y a toujours un retour, peut-être pas par la personne à qui j’ai fait du bien ou que j’ai aidée. »


Agnès explique qu’en agissant ainsi, elle n’a jamais manqué de rien.


« Ma vie est remplie de richesses de toutes parts, pas forcément d'argent… par rapport à une relation, je vois la richesse partout. »


Pour l’enseignante, le retour à des valeurs traditionnelles d’entraide, de solidarité pourrait être source de bien-être :


« On a intérêt, par rapport à tout ce qu’il se passe, par rapport à la cherté de la vie, à mutualiser, qu’on puisse s’entraider. C’est dans notre intérêt qu’on puisse s’ouvrir, mutualiser, partager… et là, tout le monde sera gagnant… J’ai donné des cours d’éveil musical pendant un an à un enfant dont les parents ont été suspendus (soignants suspendus), car ils m’ont dit qu’ils n’avaient plus les moyens de payer les activités pour les enfants. Je leur ai répondu : «Pas de soucis, envoyez-moi les enfants». Du coup, j’ai pris les enfants pendant un an… tout ce que je faisais avec les autres, ils le faisaient aussi, pas de différence. »


Reprenant l’activité d’éveil musical cette année, Mme Parize a alors informé le père de ces enfants, comme tous les autres, être prête à poursuivre gratuitement l’éveil musical avec les enfants de cette famille. Mais, surprise, le mois suivant, le père lui remet une enveloppe. Le montant ne correspondait pas au tarif mais Agnès a accepté, à la fois contente, mais aussi étonnée puisque ces soignants n’ont toujours pas été réintégrés. Mais, le mois d’après, le père l’interpelle, ayant découvert le montant exact du tarif des cours, il lui remet alors la différence, lui expliquant qu’il a pu trouver un travail temporaire. Depuis, il tient à payer chaque mois les cours de son enfant.


En faisant preuve d’altruisme et de solidarité envers cette famille, Mme Parize a gagné encore davantage leur confiance et leur reconnaissance.


Face aux épreuves ou aux situations imprévues, Mme Parize explique qu’elle accepte et essaie de comprendre pourquoi cela arrive, faisant ainsi preuve de patience. « Si j’ai un projet qui n’avance pas comme je voudrais, je me dis que ce n’est pas grave… l’Univers me réserve quelque chose de plus important. Du coup, je vis ma vie sereinement. Comme on dit: « C’est un mal pour un bien ». Si on n’a pas tout de suite, c’est qu’il y a mieux. L’univers nous prépare quelque chose de grandiose, à nous d’attendre et d"être ouvert afin de voir les opportunités qui s’offrent à nous, car il y aura forcément une issue. On fait confiance à l’univers. Il faut enlever les pressions et ne pas attendre le seul résultat final. Il faut savoir accepter et apprécier les étapes qui sont aussi importantes que ce résultat final. »

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