Après avoir partagé l'article " Reflexion sur notre civilisation : L'environnement", avec un ami, il m'a posé les questions suivantes :
Comment une société "moderne" et mondiale peut-elle retourner à ces pratiques tout en restant mondialisée ? Par exemple, les ordinateurs et les avions sont deux moyens que nous utilisons pour rester connectés aux gens du monde entier. Sans eux, la mondialisation serait difficile. Cependant, nous avons besoin de beaucoup de matériaux " artificiels " pour les créer et les entretenir – du moins, c'est ce qu’il en est actuellement. On pourrait poser plus simplement la question : comment les personnes vivant dans ce "monde moderne" peuvent-elles adopter et utiliser les idées de produits "naturels" dans leur vie quotidienne ? Comment minimiser la quantité de produits non naturels que nous utilisons, surtout lorsque notre société et notre mode de vie en dépendent ?
Voici ma compréhension sur ces questions :
La contemplation du sens de la vie est essentielle pour comprendre comment revenir à son véritable moi et comment vivre en harmonie avec la nature. Lorsqu'une révolution se produit dans l'esprit humain et qu'un homme comprend que ce qu'il recherche ne peut être trouvé à l'extérieur, mais plutôt à l'intérieur, de nombreux attachements tomberont naturellement. L'homme moderne est habitué à penser en termes de mondialisation, mais la mondialisation est-elle nécessaire ? Autrefois, les gens vivaient dans leur environnement - leur lieu de naissance - pendant la majeure partie de leur vie et ne se sentaient pas démunis. Tout au plus, ils rencontraient leurs voisins. Bien sûr, il y avait aussi des bateaux et certains voyageaient, mais la plupart des gens ne le faisaient pas. Quelqu'un pourrait dire : "Mais avec la mondialisation, nous avons l'avantage de manger des produits qui ont été cultivés dans toutes les parties du monde et de les faire livrer à notre porte." Ce type de réflexion ne tient pas compte du fait que les meilleurs aliments pour le corps humain sont ceux qui sont cultivés localement, c'est-à-dire en accord avec le climat d'un lieu. Les anciens vivaient en harmonie avec la nature. Ils se levaient le matin au chant du coq, travaillaient jusqu'au coucher du soleil et regagnaient leur famille. Ils n'avaient pas de téléviseurs ni d'Internet, mais les relations entre les gens étaient plus significatives. Naturellement, beaucoup éprouvaient de la révérence envers les dieux et pratiquaient réellement la cultivation. Un homme devrait travailler durant la journée et se cultiver quand le soir tombe.
L’homme moderne prétend "profiter" de la civilisation moderne, mais les relations entre les gens ne sont devenues que plus tendues. Il n'y a pas de limite à la cupidité humaine. Avec la libération sexuelle, les gens n'ont plus d'éthique familiale et ont plus de mal à se faire confiance et à se respecter. Le mot "civilisation" implique que l'homme devienne plus cultivé, plus intelligent, moins primitif. Il devrait apprendre à harmoniser ses relations avec ses semblables et l'environnement qui l'entoure. Cependant, l'homme "civilisé" actuel est-il vraiment civilisé ? De nos jours, nombreux sont ceux qui n'hésitent pas à faire du mal à autrui au nom de leurs intérêts personnels ; les gens se font concurrence et se battent pour leur intérêt personnel, se livrent à toutes sortes de comportements pervers, et vont jusqu'à pratiquer l'homosexualité et à abuser des drogues.
En outre, la mondialisation a soulevé la question du mélange des races, ce qui n'est pas non plus la façon dont Dieu a créé les hommes. Avant le Falun Dafa, un homme ne pouvait plus, à cause du mélange des races, retourner à son monde originel dans les cieux, là où sa vie avait été créée à l’origine.
Des tests scientifiques ont été effectués sur des moines et des nonnes, et on a découvert que même si, de l'extérieur, un moine semble dépourvu des "joies de la civilisation", il est heureux. Les personnes qui cultivent et pratiquent ont également tendance à avoir moins de maladies. La plupart des pratiquants de Falun Dafa, tout particulièrement, voient leur état de santé s'améliorer de façon significative, selon des études scientifiques.
L'homme moderne est constamment à la recherche de choses extérieures, que ce soit en termes de connaissances ou de plaisir, il veut "tout expérimenter" et "tout savoir". Mais le véritable sens de la vie est de cultiver pour revenir à son moi originel. Du point de vue des vies supérieures, la "poursuite de la connaissance" des gens ordinaires est en fait un attachement. Socrate n'a-t-il pas dit : "Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les dieux "
Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, a dit :
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- « Certains disent: «Si on avait suivi la voie de la science antique chinoise, est-ce qu’on aurait aujourd’hui des voitures et des trains? Est-ce qu’on aurait la modernisation actuelle?» Je dis que vous ne pouvez pas comprendre d’autres situations en vous plaçant dans cet environnement-ci, vous devez révolutionner votre mentalité et vos conceptions. Sans télévision, les gens en auraient une sur le front, ils pourraient voir tout ce qu’ils veulent voir, ils auraient aussi des pouvoirs de gong. Sans trains ni voitures, ils s’assoiraient là et s’élèveraient dans les airs– même pas besoin d’ascenseur. Cela aurait pu amener un état différent dans l’évolution de la société, pas forcément limité à ce cadre. Les soucoupes volantes des extraterrestres vont et viennent à une vitesse incroyable, elles peuvent s’agrandir et se rapetisser. Ils ont pris une voie de développement encore différente, c’est une autre approche scientifique. » (Septième leçon, Zhuan Falun)
La science et la technologie ont été apportées à la société humaine par des extraterrestres et ne font pas partie de la culture humaine originelle. Cela peut paraître superstitieux pour un homme ordinaire, mais c'est la vérité. La véritable culture a toujours été transmise aux hommes par les dieux et elle prenait en considération le but de la vie humaine et la manière de vivre en harmonie avec la nature. Mais à cause de cette science moderne, les hommes ne croient plus aux Dieux, et donc les Dieux ne prennent plus soin des hommes, ce qui a entraîné une chute rapide des valeurs morales.
Maître Li a dit aussi :
- « La science d'aujourd'hui a été imposée à l'humanité par les extraterrestres, jamais en aucune période historique ni dans aucune civilisation précédente les gens n’ont eu une telle science. Toute la société est impliquée, tout le monde a foncé dedans et tous les parents veulent voir leurs enfants aller à l'université. Cela n'est jamais arrivé dans l'histoire auparavant. C'était toujours les divinités qui s’occupaient du développement de l'humanité. Par exemple, dans l'ancienne Chine, une divinité a été envoyée pour créer le papier, une autre divinité a été envoyée pour fabriquer la boussole. Une fois qu'ils avaient accompli ces choses, ils les mettaient au service de tous, on n'avait pas besoin de mobiliser toute la société pour le faire ni d'avoir un genre de « science » comme aujourd'hui, dans laquelle tout le monde fonce et qui a créé les êtres dégénérés d'aujourd'hui. Un tel phénomène ne s'est jamais produit dans l'histoire, mais c'est déjà devenu la réalité de la société d’aujourd’hui. »
(Enseignement du Fa à la conférence de Fa à Singapour)
Que veulent tous les êtres humains ? Tous veulent être heureux. Mais la plupart des gens pensent que le bonheur s'obtient en menant un style de vie confortable, sans difficultés. Les dieux, eux, ne pensent pas ainsi. Ils pensent que les humains doivent rapidement rembourser leurs dettes (karma) et retourner d‘où ils sont venus. En quête de confort, les gens tentent d'inventer des remèdes à leurs maladies. Mais quelle est la réalité ? En fait, lorsque l'humanité parvient à trouver un remède à une maladie, une autre fait surface. De nos jours, il existe de nombreuses maladies modernes dont la médecine n'avait jamais entendu parler auparavant. Comment cela se fait-il ? Parce que les humains ne peuvent pas échapper au remboursement du karma. En cherchant à échapper à la souffrance, les humains ne font en fait qu'accumuler encore plus de karma et doivent souffrir encore plus pour le rembourser. Les dieux ne permettent pas aux humains de ne pas rembourser leur karma. Si ce n'est pas par une maladie, ce sera par une catastrophe naturelle ; si ce n'est pas par une catastrophe, ce sera par une guerre. La seule façon d'échapper au cycle de la souffrance - le cycle de la naissance et de la mort - est de cultiver.
Ainsi, pour répondre à la dernière partie de la question, nous devons vivre et faire avec ce qui se trouve devant nous dans l'état actuel de la civilisation humaine, mais nous pouvons aussi changer nos vies en adoptant des produits plus naturels et plus écologiques. De nombreuses personnes le font déjà ; elles utilisent des sacs en coton pour faire leurs courses au lieu de sacs en plastique, utilisent des détergents et des nettoyants naturels, recyclent lorsque c'est possible et optent pour une alimentation naturelle plus saine. À plus grande échelle, il est essentiel de planter des arbres et de créer des forêts, tout comme il est essentiel que les usines adoptent de meilleurs systèmes de recyclage qui ne nuisent pas à l'environnement. Mais le plus important est de prendre conscience du sens d'une vie humaine. Si nous apprenons à vivre de manière plus compatissante, en tenant compte de notre relation avec l'environnement qui nous entoure, qui est vivant, cela apportera déjà une transformation. Et lorsque davantage de personnes vivront de cette manière, le monde changera progressivement. L'homme a créé beaucoup de karma et de nombreux malheurs s'abattront bientôt sur lui. La transformation réside dans le changement du cœur et de l'esprit de l'homme. L'homme doit assumer la responsabilité de ses actes.
Je terminerai cet article avec le poème de Maître Li « Abandonner les attachements ». (Hong Yin)
- Dans ce monde tous les hommes sont perdus,
Attachés au renom et au profit,
Les hommes des temps anciens, sincères et bienveillants,
Avec un cœur paisible, comblés de bonheur et de longévité.
Version anglaise
https://www.pureinsight.org/node/6051
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